Sourde oreille
Quotas de migrants : Bruxelles souhaite que la France accueille 9 127 personnes en deux ans
Après des premières estimations réalisées en mai, la Commission européenne propose la répartition de 40 000 Syriens et Erythréens, dont 24 000 sont actuellement en Italie et 16 000 en Grèce.
Malgré les différents refus et autre fin de non-recevoir, la Commission européenne fait la sourde reille et poursuit ses demandes d'accueil de migants. Ainsi, ce mercredi, elle a présenté son plan global sur l’immigration, en précisant les quotas de migrants par pays. Elle confirme ainsi sa volonté d’assurer une répartition de demandeurs d’asile qui séjournent actuellement en Italie et en Grèce.
Sans aucun doute pour éviter de heurter les divers partenaires qui se sont élevés contre les "quotas" par pays, elle évoque une "clé" établie en tenant compte de certains critères qui ont fait l’objet d’une pondération : le nombre d’habitants, le produit intérieur, le taux de chômage, le nombre de demandes d’asile déjà reçues et le nombre de réfugiés déjà accueillis au titre de la protection internationale.
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Après des premières estimations réalisées en mai, Bruxelles propose la répartition, étalée sur deux ans, de 40 000 Syriens et Erythréens, dont 24 000 sont actuellement en Italie et 16 000 en Grèce. La France serait censée en accueillir 4 051 venant d’Italie et 2 701 venant de Grèce, l’Allemagne 5 258 et 3 505. Vingt et un autres Etats sont concernés : les traités européens octroient un opt-in (droit d’option) au Royaume-Uni et l’Irlande, qui peuvent décider de participer ou non à un tel projet, et le Danemark possède un opt-out, qui exclut sa participation.
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