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Pollution : Ségolène Royal présente un système de pastilles "techniquement plus efficace"
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Innovant

Dans une interview au Parisien publiée ce mardi, elle répète aussi qu'il "faut imaginer l'après-diesel".

Ségolène Royal a une idée fixe depuis qu'elle a rejoint le gouvernement : combattre la pollution. A Paris mais aussi dans toutes les grandes villes de France. Ainsi, ce mardi, la ministre de l'Ecologie va présenter un système de pastilles qui permettra aux policiers de repérer plus facilement les voitures les plus polluantes. Elles seront en effet classées selon leur niveau d'émission de particules. Une innovation qu'elle défend dans les colonnes du Parisien. 

Jugeant le procédé "techniquement plus efficace", elle affirme qu'il "permettra à chacun d'évaluer d'un seul coup d'oeil les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes. Les véhicules seront numérotés d'un à six, du moins au plus polluant. Chaque certificat, apposé derrière le pare-brise, sera d'une couleur différente".

Toutefois, ce certificat va demeurer "facultatif". "L'objectif n'est pas de faire de l'écologie punitive en pointant du doigt les propriétaires de véhicules polluants mais de les inciter à opter pour des véhicules moins polluants. Ils ont tout à y gagner. Grâce à ce système, les maires pourront par exemple autoriser le stationnement gratuit pour les véhicules électriques et d'autres mesures avantageuses pour les véhicules les moins polluants".

Et quid du diesel ? Dans cette interview, Ségolène Royal par à la chasse au diesel en expliquant qu'"une prime de 10 000 €" va être allouer aux personnes qui "veulent l'abandonner pour acheter un véhicule électrique". "Il faut imaginer l'après-diesel" insiste-t-elle. Puis la minsitre indique : "je lance aujourd'hui un appel à projets baptisé Villes respirables qui bénéficiera de 1 M€ par lauréat. Les villes pourront choisir différents objectifs : par exemple mettre en place un plan de déplacement qui élimine d'ici cinq ans les véhicules diesels les plus polluants en développant le covoiturage, les transports électriques publics et privés. Ou encore faire un audit des émissions polluantes de leur industrie et interdire les pulvérisations non contrôlées de pesticides". La guerre au diesel est bel et bien déclarée. 

Lu sur Le Parisien

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