Au lendemain de l’interdiction de leur conférence à Bruxelles, les droites nationalistes obtiennent gain de cause<!-- --> | Atlantico.fr
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Eric Zemmour ce jour lors de la National Conservatism Conference.
Eric Zemmour ce jour lors de la National Conservatism Conference.
©Simon Wohlfahrt / AFP

Liberté d'expression

L’arrêté du maire socialiste belge Emir Kir, qui avait interdit mardi la tenue d’une conférence rassemblant des personnalités comme Zemmour ou Orban, a été unanimement critiqué par la classe politique belge. Le Conseil d’Etat l’a finalement suspendu mercredi matin.

Quelques heures à peine après le lancement de l'évènement, mardi dans la matinée, intervenants et spectateurs se sont vu notifier l'annulation de la conférence après un arrêté d'interdiction pris par le maire de la commune hébergeant l'évènement.

Parmi les intervenants de cette conférence se retrouvent plusieurs figures de proues du camp nationaliste et eurosceptique : le premier ministre hongrois Viktor Orban, le britannique Nigel Farage, grand partisan du Brexit, ainsi que Eric Zemmour. La police, dépêchée sur les lieux mardi, a empêché le polémiste français d'accéder à l'évènement alors que son intervention était programmée pour se tenir en fin d'après-midi.

Après une journée de chaos, de revendications et de récriminations, le salut de l'évènement est venu mercredi matin du Conseil d'Etat belge, la plus haute juridiction administrative du pays, qui a décidé de suspendre l'arrêté, contre lequel les organisateurs de la conférence avaient engagé un recours. Dans son arrêt, le Conseil d'Etat a estimé que « le droit constitutionnel de se réunir pacifiquement » avait été ignoré par le maire belge. Bien que celui-ci ait invoqué la sécurité publique, le Conseil d'Etat a estimé qu' « en pareils cas il convient de prendre des mesures pour contenir les manifestations sur la voie publique plutôt que d'interdire une réunion privée. L'autorité doit au moins s'efforcer de protéger les personnes qui entendent exercer leur droit à se réunir, inscrit dans la Constitution ».

Le Figaro

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