Voilà comment choisir oeufs de Pâques et autres poules en chocolat tout en limitant les impacts négatifs sur votre santé<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Consommation
Des œufs de Pâques sont alignés dans la vitrine d'une chocolaterie à Paris, à la veille du week-end de Pâques.
Des œufs de Pâques sont alignés dans la vitrine d'une chocolaterie à Paris, à la veille du week-end de Pâques.
©Joël SAGET / AFP

Joie du week-end pascal

Avec le contexte de l’inflation, est-il toujours possible de trouver des chocolats de bonne qualité à des prix raisonnables ?

Vanessa Bedjaï-Haddad

Vanessa Bedjaï-Haddad

Vanessa Bedjaï-Haddad est diététicienne nutritionniste diplômée d'Etat, formée au coaching et au développement personnel. Elle exerce depuis plusieurs années à Paris. Après une première expérience en milieu hospitalier, elle se consacre désormais principalement à son cabinet et ses patients.

http://www.vbh-dieteticienne-nutritionniste.com/

Voir la bio »

Atlantico : Y a-t-il un type de chocolat particulier qu’il faudrait choisir pour limiter son impact sur la santé et la ligne ?

Vanessa Bedjaï-Haddad : Tout d’abord il faut parler du fait que le problème du chocolat n’est pas qu’une question de calories. La consommation du chocolat se fait dans un cadre de plaisir et non d’un besoin nutritionnel. Selon la qualité et la méthode de production, ce dernier va avoir un impact différent sur la santé. L’idée ne va pas être de choisir un chocolat qui va être le moins calorique mais plutôt de meilleure qualité. Mais qu’est-ce qu’un chocolat de qualité ? La recette ne requiert que 3 ingrédients : la pâte de cacao, le beurre de cacao et le sucre. Évidemment selon son type, il peut y avoir des ajouts de lait, de vanille ou de fruits notamment à coque mais il n’y a réellement que 3 ingrédients nécessaires à la préparation.

Pour qu’il soit sain – et de ce fait de bonne qualité- il faut qu’il soit réalisé avec cette préparation stricte. 

Avec le contexte actuel de l’inflation, est-il toujours possible de trouver des chocolats de bonne qualité à des prix raisonnables ?

Évidemment c’est moins évident surtout avec ce genre de produits de qualité de fait du prix de la matière première. Mais par définition, le chocolat ne se veut pas être un aliment qui se consomme régulièrement donc ne vaut-il pas mieux en acheter moins, mais de meilleure qualité ? Ce sont des produits qui sont plus chers et il faut apprendre à les déguster. Évidemment, si le but est de garnir le jardin d’œufs de Pâques, on peut aussi considérer que cette fête permet d’être moins regardant sur ce qu’on achète au niveau de la qualité. 

Durant cette période, il y aura tout de même quelques excès, comment limiet leur impact sur la santé ?

Lorsqu’on parle d’excès, c’est surtout en termes de fréquence et de quantité. Ce n’est pas très grave quand on parle d’ingérer en nombre un produit une fois par an. Tant que l’on garde une alimentation saine, équilibrée et variée avec des protéines et des matières grasses de bonne qualité, des légumes, il n’y a pas besoin de s’imposer des barrières une fois par an.

Il faut aussi apprendre à manger en conscience et à savourer. Il vaut mieux savourer chaque bouchée, avec des gens que l’on aime et se faire plaisir une fois dans l’année qu’avoir une consommation plus régulière de produits de qualité moindre. 

On peut essayer de rattraper la chose en allégeant l’assiette les semaines d’après, en mangeant un peu moins de sucre, mais en soit, ce sera plus intéressant pour ce qui est de la ligne que de santé. 

Est-ce qu’il y a des risques à manger des chocolats jusqu’à l’ « overdose » pendant ces fêtes, notamment pour les enfants ?

Le seul vrai risque est d’avoir très mal au ventre, même si le chocolat n’est pas de la meilleure qualité. Pour ce qui est de la surconsommation de la part des enfants, lorsque c’est le cas c’est souvent une sorte d’habitude reproductrice de ce que font les parents. Ce sont bien souvent eux qui ont plus de mal à « se gérer » et en réponse vont avoir des comportements restrictifs à l’encontre des enfants. Aller dans le sens de la privation ne mène pas à grand-chose et les enfants sont tout à fait capables de savoir quand ils n’ont plus d’envie ou de besoins de chocolat.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !