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Le Festival international du film de Saint-jean-de-Luz : un cinéma d'avenir
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Sous les projecteurs

Le Festival de Saint-Jean-de-Luz a démarré ce lundi 4 octobre, et va durer toute la semaine. Placé sous la direction artistique, à la fois avisée et passionnée, d’un homme qui connaît le ciné comme sa poche, Patrick Fabre, ce festival a pour objectif de faire découvrir les "jeunes" cinéastes d’aujourd’hui.

Dominique Poncet

Dominique Poncet

Dominique Poncet est est chroniqueuse pour Culture-Tops.

Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.).
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Amateurs de pépites cinématographiques, à vos marques ! Le Festival de Saint-Jean-de-Luz a démarré ce lundi, 4 octobre, et va durer toute la semaine. Placé sous la direction artistique, à la fois avisée et passionnée, d’un homme qui connaît le ciné comme sa poche, Patrick Fabre, ce festival a pour objectif de faire découvrir les "jeunes" cinéastes d’aujourd’hui, c’est-à-dire ceux qui viennent de réaliser leur tout premier film ou, sortent leur deuxième. En compétition cette année, dix longs métrages, dont le très attendu "Fleur de tonnerre" de Stéphanie Pillonca, avec Déborah François et Benjamin Biolay, le déjà primé "Diamond Island" de David Chou (Semaine de la Critique à Cannes et festival de Cabourg), et cinq films en provenance "d’ailleurs", dont, "You’ll never be alone" d’Alex Anwandter, venu du Chili, ou "Paris La Blanche" de Lidia Leber Terki , tourné en Algérie. Car une autre des particularités de ce festival d’ "automne" est d’être international et d’accueillir, sans discrimination, des films de tous les pays.

Le "court" n’est pas oublié, qui a aussi sa compétition avec, en lice cette année, huit œuvres dont "Une Vie ordinaire" de Sonia Rolland. 

Fiction ? Animation ? Comédie ? Drame ? Thriller ? Tous les genres (ou presque) seront représentés. Preuve du bel éclectisme de cette manifestation qui ne cesse de grandir en âge (trois ans depuis sa restructuration, mais plus de vingt si on tient compte de l’année de sa naissance !), en nombre de spectateurs (Plus de cinq mille l’année dernière, soit presque deux fois plus qu’il y a cinq ans) et en notoriété. Une sélection à Saint-Jean-de-Luz est en effet devenue une distinction qui compte (le choix des films y étant très sélectif ) et l’obtention d’une récompense a désormais valeur de "laisser-passer" pour le succès. Entre autre exemple, celui d’"A peine j’ouvre les yeux" de Leila Bouzid. Couronné l’année dernière par trois prix (dont celui du Jury), il a effectué une jolie trajectoire dans les salles françaises et va maintenant représenter la Tunisie aux Oscars. Il faut dire que le jury, composé de personnalités appartenant à tous les métiers du cinéma (réalisation, montage, musique, jeu, production, distribution) a un regard aiguisé. Cette année, c’est Cédric Klapisch qui en a accepté la présidence.

Pour les amateurs, juste ajouter que chacune de la trentaine de projections proposées par ce festival sera accompagnée d’un débat, en présence d’un ou plusieurs participants du film, qu‘il existe un "pass" pour venir découvrir les dix films de la compétition (au prix de revient de quatre euros la place !), qu’il sera possible d’assister à une master class sur le thème "comment passer du livre à l’écran", qu’outre ceux de la compétition, seront projetés trois autres films dont "Il a déjà tes yeux" de et avec Lucien Jean-Baptiste, et qu’enfin, on annonce, pour cette édition 2016 la présence de nombreux autres comédien(ne)s, dont Déborah François et Jonathan Zaccaï Aïssa Maïga, Isabelle Carré et François Xavier Demaison. 

Sous les projecteurs de Saint-Jean-de-luz… Les réalisateurs de l’avenir… Pour tous ceux qui ont envie de défricher la planète cinéma (Du 4 au 8 octobre).

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