L’Australie va utiliser un robot tueur pour éradiquer les chats sauvages<!-- --> | Atlantico.fr
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Une image d'illustration de chats dans un refuge.
Une image d'illustration de chats dans un refuge.
©CHRISTINA ASSI / AFP

Felixer 3

Près de trois millions de félins menacent des espèces indigènes en Australie. Les autorités du pays ont l’intention de maîtriser la population.

L’Australie va déployer un robot tueur de chats, Felixer 3, dans le cadre de la lutte contre la prolifération des félins sauvages qui ont envahi le pays et menacent la faune locale, selon la chaîne publique australienne ABC News et d’après Le Figaro. 

Le gouvernement de l’Etat d’Australie-Occidentale, où se trouve la ville de Perth, a approuvé fin juin une stratégie sur cinq ans pour éradiquer les chats sauvages. 

En plus de la multiplication des appâts toxiques traditionnels laissés dans la nature pour empoisonner les félins, les autorités australiennes prévoient le déploiement de cette machine capable de reconnaître les animaux pour cibler ceux à abattre. La boîte métallique, alimentée par énergie solaire, est équipée de caméras et de lasers qui détectent les animaux qui passent et savent identifier les chats. 

Quand un animal cible est repéré, une dose de « gel toxique » est projetée sur lui. Il va ensuite l’ingérer en faisant sa toilette, puis mourir.

Bien que simples à entretenir, ces machines, très chères, ne peuvent pas être déployées à grande échelle. 16 d’entre elles seront installées dans l’Etat, le plus vaste d’Australie, qui couvre le tiers ouest du pays. 

L’Australie lutte depuis des décennies contre le fléau des chats sauvages. Introduits par les colons européens, ils ont envahi la quasi-totalité du pays et causent de gros dégâts sur la faune locale. Ils ont déjà contribué à l’extinction « de plus de 20 mammifères indigènes » et « menacent la survie de 100 espèces » supplémentaires qu’ils chassent pour se nourrir, souligne le ministère fédéral de l’environnement. 

Un rapport du Parlement australien de 2020 estimait leur nombre à 2,8 millions. 

Le Figaro

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