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Clodettes : elles ne toucheront pas un centime de plus

Les jeunes femmes en tenues sexy qui ont dansé aux côtés de Claude François réclamaient plus que 300 euros de droits par an pour leurs chorégraphies à paillettes qui continuent de crever l'écran.

Les Clodettes, qui ont dansé en tenues sexy pendant des années aux côtés de Claude François ont le sentiment aujourd’hui d’être "les mal aimées". Les Clodettes ont fait danser la France dans les années 1970 mais elles ont été déboutées hier par le TGI de Paris.

Douze des plus anciennes réclamaient près de 200 000 € (16 000 € chacune) à la Spedidam, une société qui perçoit et distribue les droits des artistes et interprètes. Les danseuses se plaignaient de n’avoir touché que 100 à 300 € par an de droits depuis 2010 alors que leurs chorégraphies à paillettes continuent de crever l’écran sur la TNT ou dans les multiples DVD consacrés à la légende de Cloclo.

Le tribunal a rejeté leurs demandes. Dans son jugement, il explique que les Clodettes mentionnent l’existence de nombreux DVD dans le commerce reprenant leurs danses « sans indiquer pour chacune, quels enregistrements les concerneraient et sans faire le lien avec une feuille de présence établie lors de ces enregistrements ». 

Lydia Naval, 63 ans (nom de scène de Ketty), avait pourtant tenté, tableau Excel à l’appui, de retracer les participations des unes et des autres en se replongeant dans les centaines d’heures d’enregistrements de spectacles. Si pour la Spedidam, il manquait des informations sur les feuilles de présence, Me Richard, l’avocat des Clodettes, estime au contraire que la société n’a fait « aucun effort ». Leur combat n’aura peut-être pas été si vain, les Clodettes ont au moins, selon lui, « le courage de s’attaquer à un mastodonte financier qui gère des millions d’euros dans des conditions d’opacité ».

Lu sur Le Parisien

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