Pente glissante ?
Gaspard Gantzer compare le plomb à Notre-Dame à l'explosion de Tchernobyl
Gaspard Gantzer, ancien chef du pôle communication à la présidence de la République française sous François Hollande et candidat à la mairie de Paris, était ce mercredi matin l'invité de Bourdin direct à 8h35. Suite aux informations révélées au mois de juillet par Médiapart, il a été interrogé sur la pollution au plomb consécutive à l'incendie de Notre-Dame de Paris en avril dernier.
En effet, dans le quartier de Notre-Dame l'émotion reste vive car la pollution au plombs aux alentours de l'édifice inquiète les riverains. Ainsi, locaux et personnes travaillant dans le quartier ont été invités à réaliser des plombémies, des tests permettant de déterminer si le taux de plomb dans leur sang est anormal ou non. A ce jour, 164 enfants du quartiers ont été dépistés et deux cas de saturnisme, intoxication au plomb, ont été décelés.
S'exprimant à ce sujet, Gantzer a regretté la mauvaise gestion de l'affaire par les autorités locales, déclarant :
"si Mediapart n'avait pas publié une enquête au mois de juillet on ne parlerait pas de cette histoire. On a essayé un peu de nous cacher ce sujet, (...) que ce soit l'ARS ou les services de la mairie".
Allant plus loin, le candidat à la mairie de Paris, est allé jusqu'à comparer cette affaire à l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986 :
"On essaie de nous dire que tout ça a été circonscrit dans un rayon de 500 mètres autour de Notre-Dame, c'est un peu comme le nuage de Tchernobyl qui se serait arrêté à la frontière. Est-ce que les jardins ont été testés? Les crèches? Toutes les écoles et pas simplement les écoles publiques? On s'est arrêté au centre de Paris, pourquoi est-ce qu'on pense que la pollution au plomb s'est arrêtée à la limite administrative des arrondissements ? (...) Il faut une opération vérité et avoir une vraie campagne d'information".
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !