L'Emission politique : les principaux candidats ont exposé leurs idées et leurs visions pour l'Europe sur France 2<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Crédits Photo: BERTRAND GUAY / AFP

Elections européennes

L'Emission politique : les principaux candidats ont exposé leurs idées et leurs visions pour l'Europe sur France 2

Les principaux candidats aux élections européennes ont débattu sur France 2 dans le cadre de "L'Emission Politique" ce jeudi soir. 

Douze têtes de liste se sont retrouvées ce jeudi 4 avril dans le cadre d'un débat assez vif et parfois tendu. Les journalistes Alexandra Bensaïd et Thomas Sotto ont animé le débat. 

Les douze participants invités étaient : François-Xavier Bellamy (Les Républicains), Nathalie Loiseau (La République en marche), Manon Aubry (La France insoumise), Jordan Bardella (Rassemblement national), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Raphaël Glucksmann (Place publique-Parti socialiste), Yannick Jadot (Europe Ecologie-Les Verts), Ian Brossat (Parti communiste français), Jean-Christophe Lagarde (Union des démocrates et indépendants). 

Une polémique a opposé France 2 à trois candidats qui ont été invités à la dernière minute. Ils avaient déposé un recours, qui a finalement été invalidé jeudi. France 2 a néanmoins confirmé son invitation à Benoît Hamon (Génération. s), Florian Philippot (Les Patriotes) et François Asselineau (Union populaire républicaine) alors qu'ils ne devaient pas participer initialement à ce débat. 

Différents thèmes ont été abordés lors de cette soirée. La gouvernance de l'Union européenne, les questions d'immigration, la fiscalité et l'environnement étaient au cœur des échanges. Les candidats disposaient en moyenne d'une minute trente pour s'exprimer. Les deux journalistes Thomas Sotto et Alexandra Bensaïd ont parfois eu des difficultés à faire respecter les temps de parole. 

Le débat aura duré pendant plus de trois heures. Les échanges étaient vifs à certains moments. Des désaccords sont apparus entre de nombreux candidats. Certaines séquences ont entraîné malheureusement une certaine cacophonie. 

Le débat s'est ouvert sur une séquence insolite qui a fait le bonheur des adeptes des réseaux sociaux. Les douze têtes de liste étaient invitées à venir sur le plateau avec un objet symbolisant leur engagement et leur rapport à l'Europe. François Asselineau, qui s'est exprimé en premier, a dévoilé une paire de menottes aux couleurs du drapeau européen afin d'évoquer le carcan dans lequel se trouvent les politiques publiques. Florian Philippot est venu avec une baguette, Nathalie Loiseau avec du piment d'Espelette, Jordan Bardella avec une passoire. Jean-Christophe Lagarde et Raphaël Glucksman sont venus avec des fragments du mur de Berlin. 

La première partie du débat a été consacrée à la question des frontières et à la politique migratoire de l'Europe. 

Les candidats ont été invités à voter, virtuellement pour ou contre une éventuelle future adhésion de la Serbie. La plupart se sont prononcés contre. 

Manon Aubry (LFI) lors de ce débat a attaqué Nathalie Loiseau (LREM) sur le sujet sensible des pesticides et du glyphosate : 

"Pendant que vos ministres paradaient à la marche pour le climat le 15 mars, pourquoi avez-vous réintroduit dans la loi Pacte le prolongement de l'autorisation de pesticides qui sont produits en France et qui sont interdits dans l'Union européenne ?". 

Nicolas Dupont-Aignan a été vivement critiqué lors du débat pour avoir cité le chiffre de 18 millions de migrants en cinq ans dans l'Union européenne.

De nombreux candidats au cours de la soirée ont dénoncé le poids des lobbys au Parlement européen. 

François Asselineau s'est moqué de la tribune pour l'Europe publiée par Emmanuel Macron dans de nombreux journaux européens. Le candidat du Frexit a également dévoilé des éléments alarmants sur le niveau des infrastructures (des routes et des ponts) en France. Il a alerté d'un potentiel risque d'une catastrophe comme celle survenue avec le pont Morandi de Gênes en Italie.

Ian Brossat (PCF) a également proposé de baisser le salaire de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne. 

Dans les derniers instants du débat, Raphaël Glucksman a lancé un appel au rassemblement envers les différents candidats de la gauche, à Yannick Jadot et à Benoît Hamon.

"L'heure est extrêmement grave. Si la situation est si grave, pourquoi Benoît, pourquoi Yannick, on n'est pas en train de se battre ensemble ? Pourquoi on n'arrive pas à faire quelque-chose de commun ?.  On exposait nos idées et c'était presque les mêmes. Il y a une telle différence entre nous et les nationalistes, entre nous et la folie de ce libéralisme sans limites... On n'arrivera pas à convaincre les gens d'aller voter si on ne s'unit pas. Notre comportement n'est pas à la hauteur des périls, on s'en mordra les doigts et l'histoire nous jugera."

A sept semaines du scrutin, le débat devrait permettre aux électeurs indécis de mieux cerner le programme de certains partis et de découvrir des candidats encore peu connus du grand public. 

L'intégralité du débat diffusé sur France 2 est à retrouver à cette adresse : ICI 

Le Monde - France 2 - Franceinfo

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !