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Crédits Photo: capture d'écran ONPC

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Un an après l’attentat de Trèbes, la famille d'Arnaud Beltrame se dit "honorée" par les hommages

Il y a un an jour pour jour, le 23 mars 2018, Radouane Lakdim, un Marocain naturalisé français en 2004, tuait quatre personnes dans l'Aude : Jean Mazières, Christian Mevdes, Hervé Sosna et Arnaud Beltrame.

Ce dernier est mort après s'être proposé comme otage en échange de la libération de l’hôtesse de caisse du Super U de Trèbes, qui avait été prise en otage par le terroriste. Au bout de trois heures de face à face, il a été égorgé par le terroriste alors que le GIGN s’apprêtait à donner l'assaut. Arnaud Beltrame a succombé à ses blessures à l’hôpital dans la nuit du 23 au 24 mars.

Depuis cet acte de bravoure, au moins 150 communes ont décidé de baptiser une rue ou une place du nom du colonel, selon le décompte de franceinfo.

Des hommages qui ont été salués par son frère, Cédric Beltrame : "On a été surpris par l'amplitude des hommages aussi bien en termes de volume qu'en nombre de villes, de villages, partout en France. Ça nous donne le sentiment que les Français se sont unis à ce moment-là. Ça permet d'inscrire son nom dans la durée. C'est quelque chose de physique, de palpable, tangible. J'imagine que les générations futures pourront poser la question 'Mais, qui est cet Arnaud Beltrame ? Pourquoi la rue porte son nom ?' C'est un peu comme une sorte de témoignage historique", affirme Cédric Beltrame.

Arnaud Beltrame, diplômé de Saint-Cyr et de l'École des officiers de la Gendarmerie nationale, a eu une carrière bien remplie, de l'ancêtre du GIGN au ministère de l'Écologie en passant par l'Irak, l'Elysée et la Manche, puis pour finir l'Aude. "Ses aptitudes au commandement, sa disponibilité, son infaillible implication étaient appréciées de tous", a souligné après sa mort un communiqué de la présidence.

Franceinfo

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