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Crédits Photo: capture d'écran ONPC

Violences sexuelles

#MeToo : Catherine Deneuve s'inquiète que "les hommes avant même d'avoir été jugés, sont déjà reconnus coupables"

"Le viol est un crime. Mais la drague insistante ou maladroite n’est pas un délit, ni la galanterie une agression machiste". Dans une tribune publiée dans Le Monde, début janvier 2018, un collectif de 100 femmes, dont l'actrice Catherine Deneuve, dénonçait une forme de "puritanisme" et "la campagne de délations" depuis les révélations de l'affaire Weinstein, bien que cette dernière ait entraîné une "légitime prise de conscience". "Cette libération de la parole se retourne aujourd’hui en son contraire : on nous intime de parler comme il faut, de taire ce qui fâche, et celles qui refusent de se plier à de telles injonctions sont regardées comme des traîtresses, des complices !" écrivaient-elles, dans cette tribune qui avait créé la polémique.

Catherine Deneuve est récemment revenue sur ce sujet, dans C à Vous le vendredi 1er février. "J'ai signé ce texte en sachant qu'il y avait des choses auxquelles j'étais plus réticente. (...) Ca a été repris d'une façon tellement violente que je me suis sentie dans l'obligation de faire une réponse dans Libération", a-t-elle expliqué.

L'héroïne de Peau d'Âne s'est ensuite exprimée sur le féminisme, sur le plateau d'Anne-Elisabeth Lemoine. "C'est devenu tellement difficile parce qu'aujourd'hui, tout est facilement sorti de son contexte. On ne peut plus dire quoi que ce soit sur les femmes. Je trouve que ça a pris des proportions quand même inquiétantes", a-t-elle déploré. "Je suis très étonnée de voir qu'aux Etats-Unis, les hommes avant même d'avoir été jugés, sont déjà reconnus coupables. Je trouve ça assez terrible", a poursuivi l'actrice.

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