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Crédits Photo: Capture d'écran BFMTV

Monsieur le professeur

Macron à des Gilets jaunes (adultes) : "La vraie réforme, elle va avec la contrainte, les enfants"

près avoir rencontré des élus à Valence dans le cadre du Grand débat national, le président de la République Emmanuel Macron a effectué une visite surprise dans la Drôme ce jeudi. Le président de la République a participé et s'est invité dans un Grand débat organisé par des citoyens à Bourg-de-Péage, dans la Drôme. 

Durant près de trois heures, le président de la République a répondu aux questions des citoyens. Il s'est trouvé pour la première fois confronté à des Gilets jaunes dans le cadre du Grand débat national. Emmanuel Macron avait été critiqué pour ses deux précédentes réunions durant lesquelles il n'avait rencontré que des élus pendant plus de six heures.

Au total, 300 personnes étaient réunies dans le cadre de cet événement organisé ce jeudi à Bourg-de-Péage dans la Maison des associations de cette localité de 10.500 habitants. 

Au cours de la soirée, le président a égrené plusieurs "petites phrases" chocs pour justifier sa politique, dont ce passage, repéré par Ouest-France, après qu'un Gilet jaune a posé une question sur la dissolution de l'Assemblée nationale : "Moi je voulais que le système change, comme vous, mais moi je l’ai fait par une voie démocratique. J’ai dit : « Moi je crois en mes idées, je veux que le système change » […] donc 1, je veux proposer et 2, je vais à l’élection. Changer le système c’est pas simplement dire, « je vais pas à l’élection, foutez le système en l’air et moi je suis une colère et j’ai pas de truc à proposer ». Faut proposer des vraies réformes, mais la vraie réforme, elle va avec la contrainte, les enfants !", a lancé le président. 

"Si derrière on veut ceci, comment on le finance ? C’est pas open-bar ! Le bar c’est le nôtre. Ce qu’on boit et qui n’était pas sur notre compte, c’est nos enfants qui ne l’auront pas. Donc là-dessus faut tous qu’on retrouve la raison. Vous avez raison de vous indigner contre les injustices du quotidien et je partage ces indignations. On a commencé à en réparer", a poursuivi le président.

Ouest-France

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