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Crédits Photo: Capture d'écran Youtube / Euronews

Vague de violence redoutée

Regain de tension en RDC dans le cadre des élections

La situation dans l’est de la République démocratique du Congo connaît une tournure violente ces dernières heures. La présidentielle de dimanche en RDC est fortement perturbée. L'ambassadeur de l'Union européenne est également prié de quitter le pays. 

Près d’un million d’électeurs des villes de Butembo, Yumbi et Béni ne seront pas en mesure de voter à la présidentielle de dimanche. Cette région est l’un des fiefs de l’opposition. La commission électorale a pris une décision majeure pour cette région. Le scrutin sera repoussé au mois de mars. La raison officielle de ce report concerne la menace du virus Ebola. 

A Kinshasa, Bart Ouvry, l’ambassadeur de l’Union européenne est prié de quitter le pays. Cette mesure intervient après le renouvellement des sanctions européennes contre des proches du président Kabila. 

Selon plusieurs sondages, l’opposition serait donnée gagnante. Une vague de violence est redoutée. 

D’après la Commission électorale indépendante, un incendie à Kinshasa à la mi-décembre a détruit 8.000 machines à voter. 

Le scrutin est de plus en plus menacé.  

Une réunion a été organisée vendredi à Kinshasa en présence de la commission électorale, des candidats ou de leurs représentants et d'observateurs africains. Les élections générales prévues dimanche doivent désigner le successeur du président Joseph Kabila. Il est contraint de se retirer d'après la Constitution. Les élections ont déjà été reportées trois fois depuis le dernier mandat de 2016. Le dernier report d'une semaine a été annoncé le 20 décembre dernier par la Céni. 

Euronews

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