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Valérie Pécresse : "Il m'est déjà arrivé de gifler un frotteur dans le métro"

La présidente de la région Île-de-France a confié sur franceinfo avoir déjà été harcelée dans les transports en commun.

La semaine dernière, une centaine de personnalités, dont Catherine Deneuve, ont publié une tribune dans Le Monde pour défendre une "liberté d'importuner les femmes". Ce mardi 16 janvier, Valérie Pécresse a réagi à ce texte sur franceinfo. Les signataires de la tribune (…) "ne doivent pas prendre souvent le métro", a-t-elle déclaré, faisant référence au passage spécifique de la tribune dans lequel les signataires invoquaient le droit pour une femme "de ne pas se sentir traumatisée à jamais par un frotteur dans le métro, même si cela est considéré comme un délit". Cette phrase était "maladroite, et plus que maladroite, elle était malvenue", a estimé la présidente de la région Île-de-France.

"Il m'est déjà arrivé de gifler un frotteur dans le métro"

Même si elle comprend que "l'esprit de la tribune, c'était de dire 'ne déclenchons pas la guerre des sexes en libérant la parole des femmes'", Valérie Pécresse estime qu'"il faut appeler un chat un chat". "Beaucoup de femmes se sentent en insécurité dans les transports en commun. Beaucoup de femmes se sentent salies et humiliées par ces gestes profondément déplacés de ces hommes qui se frottent contre elles".  

"La drague c'est sympa, la drague lourde c'est pénible, les frotteurs c'est glauque et ça doit être condamné, le harcèlement c'est invivable et le viol c'est un crime", a-t-elle poursuivi. Et d'ajouter : "Dire ça, graduer les situations, ce n'est pas déclencher la guerre des sexe, ce n'est pas non plus émasculer les hommes. L'idée c'est quand même de rappeler la vraie vie des femmes". "Le sujet des frotteurs est un sujet : moi il m'est déjà arrivé de gifler un frotteur dans le métro et je n'en ai pas honte et je le referais", a-t-elle confié, expliquant qu'il s'agissait de "quelqu'un qui avait essayé de mettre sa main sous (sa) jupe".

Lu sur Le Figaro

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