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Débat

On n'est pas couché : passe d'armes entre Olivier Besancenot et Yann Moix sur la Commune de Paris et la Syrie

Invité sur le plateau d’"On n’est pas couché", l’ancien porte-parole du NPA a été interrogé de manière nerveuse par Yann Moix.

Invité samedi soir dans "On n'est pas couché" sur France 2 pour présenter son nouveau livre, "Le véritable coût du capital", Olivier Besancenot a répondu aux questions de Yann Moix et Léa Salamé.

A peine quelques minutes après son arrivée, le ton est monté entre Olivier Besancenot et le chroniqueur Yann Moix. 

Alors que Léa Salamé lui disait son impression que Besancenot se "désintéresse" des questions identitaires, l'ex-candidat à la présidentielle a répondu qu'il croyait "à l'identité sociale". "Je ne crois pas qu'il n'y ait qu'une Histoire en France. L'histoire des Versaillais n'est pas la mienne, c'est plutôt l'histoire des Communards" de 1871, a-t-il dit.

Ces propos ont piqué au vif Yann Moix, qui lui a lancé : "vous vous placez uniquement du côté des Communards ? (...) 80% du peuple de Paris était pris en otage entre les Communards et les Versaillais, ils n’avaient rien demandé à personne”

"Les gens étaient pris dans un processus révolutionnaire. (..) Mon arrière grand-mère était idéologiquement de rien, mais a elle dû choisir son camp, car quand on est pris entre deux feux, à un moment donné, dans un processus de radicalisation (...), il n'y avait plus beaucoup de place pour ceux qui n'ont plus d'avis", a répondu Olivier Besancenot.

Yann Moix a déplacé le débat sur la Syrie, rappelant que Besancenot souhaite que des armes soient envoyées aux "révolutionnaires" syriens et lui martelant : "où est le peuple syrien aujourd’hui ?"

"C’est une garde à vue sur quoi ?", s’est défendu Besancenot avant d’expliquer : "Il y a des organisations parfois minoritaires qui luttent contre la dictature d’Assad et contre l’Etat islamique". "L’homogénéité politique, il y en a rarement".

Plus tard dans l'émission, Yann Moix est revenu sur la popularité du leader communiste : " Vous avez une analyse politique qui devrait interroger et intéresser une majorité de Français qui sont dans la difficulté. Et donc ce qui me surprend, c'est pourquoi aussi peu de Français vous suivent? Alors que vous décrivez une réalité qui devrait entrer en résonance avec leurs soucis quotidiens. Pourquoi est-ce que vous n'êtes plus qu'à 1%? Vous étiez à 10% en 2009", s'interroge l'écrivain.

" Mais je suis bien d'accord avec vous, moi non plus je ne comprends pas et j'espère qu'après ce soir ça va régler le problème", lui a répondu l'ancien facteur.

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