Serbie-Albanie : un drone perturbe le match et entraîne une bagarre générale<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Sport
Crédits Photo: Capture / Youtube
Un drone a entraîné l'arrêt du match entre la Serbie et l'Albanie

Un drone de match

Serbie-Albanie : un drone perturbe le match et entraîne une bagarre générale

Le frère du Premier ministre albanais Edi Rama a été interpellé mardi soir à Belgrade accusé d'avoir organisé l'incident.

Le match Serbie-Albanie était déjà sous tension quelques heures avant le coup d'envoi de la rencontre. En raison du passé historique des deux pays, il sentait la poudre. Il aura fallu l'apparition d'un drone pour déclencher le chaos et l'arrêt de cette confrontation comptant pour les qualificatifs de l'Euro 2016.

A la 41e, un drone auquel était attaché un drapeau de la "Grande Albanie", un projet nationaliste dont le but serait de réunir au sein d'un même État plusieurs pays dont l'Albanie, le Monténégro, la Macédoine, le Kosovo, la Grèce et la Serbie, a survolé le stade. Au bout de quelques passages, un joueur serbe finit par se saisir du drapeau et fait tomber le drone. Pas contents que le drapeau de leur pays soit traité ainsi, des Albanais ont alors bousculé le Serbe. Une réaction qui a provoqué une bagarre générale et l'envahissement du terrain par de nombreux supporters serbes.

Quelques heures plus tard, rebondissement dans l'affaire du drone puisque le frère du Premier ministre albanais Edi Rama a été interpellé à Belgrade. Il serait à l'origine de l'incident. La télévision d'État serbe (RTS) rapporte qu'il "dirigeait le drone depuis la loge officielle du stade, à l'aide d'une télécommande". Il a été placé en garde à vue. Pour la petite histoire, il y avait 0-0 au moment de l'incident.

Lu sur Sports.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !