Fichage ethnique, plan de stabilité… : Jean-Sébastien Ferjou et Clémentine Autain débattent

Avec 265 voix pour et 232 contre, le Premier ministre a obtenu, mardi soir, une courte majorité sur le pacte de stabilité lors d'un vote consultatif à l'Assemblée nationale. "C'était important qu'il y ait un vote et qui montre que la majorité, au-delà des débats, approuve ce projet et ce programme", se félicite Manuel Valls. Il s'agit, assure-t-il, "des choix qui engagent la France devant les Français, mais aussi sa crédibilité devant l'Europe". Pour autant ce vote est-il un acte fondateur de la seconde partie du quinquennat de François Hollande ? la question a été posée ce vendredi soir à Jean-Sébastien Ferjou, directeur de la publication d'Atlantico, et Clémentine Autain, directrice de la revue Regards. 

Pour Clémentine Autain la réponse est claire : « oui ». « Il s’agit du cœur de la politique qui va être menée sur les trois prochaines années. Mais l’évènement est l’abstention de ces 41 députés socialistes, ce qui donne une majorité toute relative au gouvernement » assure cette membre du Front de gauche. Et celle-ci de poursuivre en affirmant qu’avec « ce pacte de stabilité, François Hollande assume mener une politique de droite ». Pour Jean-Sébastien Ferjou, en revanche, « on verra dans les mois qui viennent si ce pacte de stabilité est un acte fondateur ou destructeur du quinquennat ». A voir.