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Interview

Michel Sapin : "Depuis 2010, les impôts n’ont cessé d’être augmentés. Aujourd’hui encore, ils sont trop élevés"

Interrogé sur CNN par Nina Dos Sentos, le ministre des Finances a affirmé la volonté du gouvernement de relancer la compétitivité des entreprises et sa détermination à abaisser le déficit du pays à 3% du PIB fin 2015.

Dans une interview accordée à Nina Dos Santos pour CNN International, le ministre des Finances, Michel Sapin, s’est exprimé sur les objectifs budgétaires pour la France. Il a affirmé la volonté du gouvernement de relancer la compétitivité des entreprises et sa détermination à abaisser le déficit du pays à 3% du PIB fin 2015.

Après que Michel Sapin ait  brièvement évoqué les réformes du gouvernement pour relancer la croissance française et la compétitivité des entreprises, Nina Dos Sentos lui assène sans détour : "Réduire les dépenses des entreprises est une chose mais la réalité, c'est que la France a une taxe à 75%". "Depuis 2010, les impôts n’ont cessé d’être augmentés. Aujourd’hui encore, ils sont trop élevés. Nous voulons baisser les impôts dans les entreprises. C'est notre principal message (...) C'est grâce aux entreprises que nous retrouverons de la croissance (...) Je sais que la taxe à 75% est souvent commentée par les étrangers mais je ne pense pas que ce soit la cause de la fuite des chefs d'entreprise. De plus, cette taxe ne s'applique qu'à ceux qui sont en-dessus d'un certain niveau, elle ne concerne pas toute le monde et elle est temporaire", répond le ministre des Finances. La journaliste lui demande alors quand le gouvernement supprimera cette taxe : "Ce n’est pas à l’ordre du jour pour le moment", déclare Michel Sapin, ajoutant que la priorité est réduire les 40 milliards de charges actuellement en vigueur dans les entreprises. 

Quant à l’objectif de réduction du déficit français à moins de 3% du PIB, il est "nécessaire pour stabiliser la dette", a assuré Michel Sapin, ajoutant que "3% ce n’est pas pour 2014 mais pour 2015". Par ailleurs, la France ayant construit l'Europe, c'est bien sûr "sa première préoccupation" de "respecter les règles" auxquelles sont soumises les autres pays qui partagent notre monnaie. "Nous sommes dans le même bateau". Et le ministre de conclure qu'il ne peut pas donner plus de détails, le gouvernement et les autres ministres des Finances de la zone euro réfléchissant actuellement à un moyen pour la France de respecter ses engagements.

Lu sur CNN

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