L&rsquo;annonce des résultats de Carrefour mercredi soir a douché les investisseurs. En résumé, le Chiffre d&rsquo;Affaires se tient&nbsp;: +1.9% en France et +2.8% pour l&rsquo;ensemble du groupe. Mais ces chiffres corrects sont obtenus avec une marge opérationnelle désormais très basse à 1.1%, &nbsp;en baisse continue depuis plusieurs trimestres. En effet, la guerre des prix fait rage en particulier en France et les dirigeants ont annoncé une baisse de l&rsquo;ordre de 10-12% du résultat opérationnel pour l&rsquo;ensemble de l&rsquo;année. C&rsquo;est ce que nous appelons dans notre jargon un &laquo;&nbsp;profit-warning&nbsp;&raquo;.A partir de&nbsp; cette minute précise le scénario est pratiquement toujours le même&nbsp;:Les agences d&rsquo;informations financières diffusent massivement les chiffres du communiqué de l&rsquo;entreprise concernée pendant toute la soirée de l&rsquo;annonce.La nuit suivante ou tôt le matin, les analystes revoient leurs chiffres et établissent des scénarii de CA et de résultats.Ils communiquent leurs nouvelles estimations et leurs recommandations à leurs gérants ou leurs clients.Si les recommandations sont abaissées de &laquo;&nbsp;Conserver à Vendre&nbsp;&raquo; ou même de &laquo;&nbsp;Acheter à Conserver&nbsp;&raquo;, les ordres de ventes affluent&hellip;parfois totalement mécaniquement et sans trop de discernement.La spéculation s&rsquo;empare alors du titre ce qui amplifie l&rsquo;effet de &laquo;&nbsp;panique&nbsp;&raquo; sur le titre.La &laquo;&nbsp;chance&nbsp;&raquo; de Carrefour a été que les séances de jeudi et vendredi étaient plutôt bonnes avec des hausses de l&rsquo;indice de 0.6% et 0.7%...la sanction aurait été bien pire encore dans des séances globalement mauvaises.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; -13.1% restera néanmoins historique&hellip; C&rsquo;est la pire baisse du titre&nbsp;: pendant le krach de 1987 l&rsquo;action n&rsquo;avait baissé que de 12%&nbsp;!Parfois, un discours un peu plus optimiste pour les années à venir ou l&rsquo;annonce d&rsquo;un plan de redressement permet de limiter la casse. Dans le cas présent M. Bompard a indiqué qu&rsquo;un plan de transformation allait venir prochainement&nbsp;: les investisseurs ont pris note&hellip; mais n&rsquo;anticipent rien avant 2018&hellip;Plusieurs éléments rendent pessimistes à court-terme :1) Le spectre d&rsquo;Amazon rode autour du secteur de la distribution&nbsp;: regardez le cours d&rsquo;Amazon par rapport à tous les acteurs de la distribution aux Etats-Unis sur 1-5 ou 10 ans, c&rsquo;est édifiant. Amazon a capté toute la valeur. Les investisseurs ont arbitré massivement.2) Les craintes ont été amplifiées depuis l&rsquo;acquisition de Whole Foods par Amazon. Avec cette opération Amazon entre dans le métier de la distribution de&nbsp; produit frais. Une nouvelle guerre des prix est en vue et a déjà commencé aux Etats-Unis. D&rsquo;ailleurs il est intéressant de noter que la sous-performance du secteur et de Carrefour a commencé dès l&rsquo;annonce de l&rsquo;OPA d&rsquo;Amazon&nbsp;: Carrefour a reculé de 26% par rapport au CAC40 depuis le 16 juin 2017&nbsp;!3) Les dirigeants de Carrefour n&rsquo;ont pas donné d&rsquo;espoir de redressement des résultats avant 2018. Dans le contexte actuel de marché sur le secteur de la distribution cela ne donne pas envie d&rsquo;acheter.Concrètement que faire sur le titre Carrefour à 16.6&euro;&nbsp;?- Pour les investisseurs prudents et absents du titre&nbsp; aujourd&rsquo;hui : il est préférable d&rsquo;attendre que la pression autour de la distribution se décante et que M.Bompard annonce son plan de redressement.- Pour les investisseurs détenteurs du titre actuellement vendre sur ces niveaux nous paraît être une erreur. Beaucoup de mauvaises nouvelles sont d&rsquo;ores et déjà intégrées sur le plan financier et, selon nous, l&rsquo;expérience de M.Bompard à la FNAC rend plutôt optimiste même si la taille des 2 entreprises n&rsquo;est pas comparable. Enfin et peut-être surtout, à 16-17&euro; la capitalisation boursière (la valeur) de l&rsquo;entreprise Carrefour n&rsquo;est plus que 13.1 Milliards d&rsquo;Euros&hellip;sur ce niveau, l&rsquo;entreprise pourrait à un moment ou un autre faire l&rsquo;objet d&rsquo;un rapprochement. Il y a donc désormais une &laquo;&nbsp;prime&nbsp;&raquo; spéculative sur le titre&hellip;Il serait dommage de la céder dès maintenant.- A tel point d&rsquo;ailleurs que pour les investisseurs audacieux, à condition d&rsquo;avoir un peu de temps quand même, un achat spéculatif &nbsp;possible&hellip;Il faut cependant être bien conscient des risques à court-terme néanmoins&hellip;

Carrefour, la grande braderie

Atlantico Bourse

France

Economie

<div>En fin de semaine passée Amazon, spécialiste de la vente en ligne, a annoncé vouloir acheter Whole Foods pour 13 Milliards de Dollars. Cette acquisition soulève énormément de questions.</div><div>&nbsp;</div><div>Amazon achète-t&rsquo;il une chaîne de magasin &laquo; en dur &raquo; pour changer de métier ? Ou bien s&rsquo;agit-il d&rsquo;une acquisition totalement déstabilisante pour les supermarchés de la planète qui vont devoir soit disparaître soit se regrouper pour survivre ou trouver un partenaire &laquo; internet &raquo; pour espérer s&rsquo;adapter à un monde de la distribution en total chamboulement.&nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>Avant d&rsquo;aller plus loin Whole Foods c&rsquo;est quoi ?&nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>Il s&rsquo;agit d&rsquo;une chaîne de 465 magasins vendant des produits bio, employant 87000 salariés et offrant, à travers 30000 références produits, ses produits à 30 Millions de clients. Whole Foods réalise un Chiffres d&rsquo;Affaires de 16 Milliards de Dollars. &nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>L&rsquo;irruption d&rsquo;Amazon dans cette activité de la vente de produits frais et bio n&rsquo;est pas une surprise. Jeff Bezos, l&rsquo;emblématique patron d&rsquo;Amazon l&rsquo;annonçait depuis longtemps. Ce n&rsquo;est pas le signe d&rsquo;un changement stratégique visant à venir concurrencer les supermarchés sur leur terrain de la vente en magasin.&nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>Le jour de l&rsquo;annonce de l&rsquo;opération, tous les titres des entreprises de distribution à travers la planète ont nettement reculé : l&rsquo;arrivée d&rsquo;Amazon est clairement ressentie &nbsp;comme une menace&hellip;aussi bien pour Carrefour que pour Wal-Mart son équivalent américain. Plus de &nbsp;40 Milliards de $ de capitalisation ont été perdu par le secteur ce jour-là.&nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>La réaction du marché nous a semblé assez fondée sur l&rsquo;émotion&hellip;en effet bien souvent on a tendance à surestimer les effets à court-terme d&rsquo;une révolution technologique et à sous-estimer les puissants changements induits sur plus longue période.</div><div>&nbsp;</div><div>La réaction des concurrents va être d&rsquo;abord de protéger leur territoire et la plupart des grands distributeurs vont se défendre en investissant massivement dans le commerce numérique sous leur marque ou en faisant l&rsquo;acquisition de marchand en ligne. C&rsquo;est vrai aux Etats-Unis bien sûr mais aussi en France.&nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>La nouveauté est qu&rsquo;Amazon attaque désormais des marchés &laquo; vierge &raquo; de sa concurrence. Plus personne n&rsquo;est à l&rsquo;abri. Mais dans le cas de Whole Foods, l&rsquo;enjeu est double. Auparavant, il y avait deux mondes : celui des distributeurs &laquo; en dur &raquo; et les distributeurs en ligne.&nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>Désormais Amazon va coupler les 2. Le danger est donc majeur pour tout le monde ! Amazon va pouvoir répondre à tous les besoins de ses clients&hellip;que ce soit en ligne ou pas. Amazon a une grande expérience du service client en ligne où tout est fait pour simplifier la vie du client&hellip; Amazon va utiliser les méthodes de paiement internet pour accélérer et simplifier les passages en caisse et va pouvoir croiser ses fichiers avec les données des clients de Whole Foods&hellip;Cela lui donne un accès aux données des 30 Millions de clients avides de consommer des produits bio avec un pouvoir d&rsquo;achat important. Inversement ses clients actuels aux Etats-Unis, pour commencer, accèderont à des produits bio très &laquo; tendance &raquo;. Amazon a peut-être inventé un nouveau modèle mêlant le meilleur des deux mondes ! Comme souvent Amazon avance méthodiquement et comme un rouleau compresseur : elle va utiliser Whole Foods pour apprendre le métier de la vente de produits frais avant d&rsquo;accélérer !&nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>Comme souvent néanmoins dans les fusions il ne faut pas négliger le choc des cultures : les rois des algorithmes et de l&rsquo;optimisation de la logistique vont devoir travailler avec des équipes pour lesquelles le terroir, la qualité des produits &laquo; bio &raquo; sont essentiels. En imaginant que ces aspects soient surmontés, il est clair qu&rsquo;Amazon va puissamment faire évoluer les modèles de distribution : Amazon va pouvoir profiter de sa connaissance des historiques d&rsquo;achats pour vendre des produits bien sûr mais aussi pour vendre des publicités ciblées aux clients actuels d&rsquo;Amazon et aux clients de Whole Foods. L&rsquo;initiative d&rsquo;Amazon va lui permettre d&rsquo;accroitre sa part de marché dans la publicité en ligne. L&rsquo;enjeu est majeur là aussi.&nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>L&rsquo;inquiétude est compréhensible pour beaucoup de distributeurs &laquo; en dur &raquo; : en fait rien ne peut résister à la puissance d&rsquo;achat d&rsquo;Amazon qui peut acheter n&rsquo;importe quel concurrent ou nouer des partenariats stratégiques avec les plus grandes marques. Deux illustrations :&nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>1- les produits pharmaceutiques : il est probable qu&rsquo;Amazon se lance dans cette activité de ventes de produits pharmaceutiques d&rsquo;ici quelques années avec les conséquences que l&rsquo;on imagine dans les croisements d&rsquo;informations possibles.&nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>2- Les partenariats avec des marques : cette semaine Amazon a annoncé un partenariat avec Nike. Là, l&rsquo;idée est de coupler la puissance des deux marques&hellip;les autres marques de produits liés au sport ont aussi reculé nettement en bourse.&nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>Comme indiqué précédemment Amazon va utiliser Whole Foods non seulement pour apprendre la distribution de produits frais mais aussi pour améliorer sa logistique rapide (on comprend pourquoi) mais aussi pour innover dans les services avec son offre récente de service &laquo; entre particuliers &raquo; : moyennent un petit rabais sur votre commande prise en magasin Amazon vous confie la livraison d&rsquo;une commande pour un autre particulier sur votre chemin de retour à la maison.&nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>Bref, Amazon n&rsquo;a pas fini d&rsquo;inquiéter les acteurs du secteur. Il n&rsquo;y a pas de fatalité selon nous. Il est certain que les plus fragiles vont disparaître mais les plus orientés &laquo; service et valeur ajoutée &raquo; vont pouvoir continuer à se développer&hellip; en dur et/ou en ligne.&nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>&nbsp;</div>

Amazon : Pour qui sonne le glas ? 

Dans le business, les hasards de calendrier sont rares. Le jour même où Carrefour a présenté aux actionnaires le nouveau capitaine Alexandre Bompard, Amazon, le géant mondial du e-commerce a annoncé qu&rsquo;il rachetait les supermarchés Whole Foods et entrait ainsi par la grande porte dans le secteur de la distribution des produits alimentaires. L&rsquo;histoire ne s&rsquo;arrête pas là: Bompard quitte la Fnac/Darty, qui avait Amazon comme principal concurrent sur la toile. Chez Carrefour, il va se retrouver encore une fois, face au géant américain, mais cette fois, sur le terrain des supermarchés physiques. Autre champ de bataille.Pour plus de 13 milliards d&rsquo;euros, Amazon s&rsquo;offre 462 magasins Whole Foods qui vont lui servir de laboratoires pour se former très vite à la grande distribution alimentaire, qui s&rsquo;est développée dans le monde entier, avec des leaders comme l&rsquo;américain Wal-Mart ou Cisco, l&rsquo;allemand Metro ou le français Carrefour.Amazon a commencé dans la vente de produits culturels, livres, DVD, CD à la fin des années 90... puis s&rsquo;est élargi aux articles de la maison, aux vêtements, au mobilier, &hellip; On sait déjà qu&rsquo;il se prépare à la vente de voitures en ligne, mais là, avec le rachat de Whole Foods, il s&rsquo;est ouvert à un autre créneau avec la distribution de denrées alimentaires.C&rsquo;est un moment très inquiétant pour les distributeurs traditionnels, parce qu&rsquo;ils pensaient être protégés grâce à leur part de marché dans le frais et l&rsquo;alimentaire. Grace aussi a leurs équipements logistiques, Amazon n&rsquo;a peur de rien et se lance dans la bataille.La bourse et les marchés financiers ne s&rsquo;y sont pas trompés. Casino, Carrefour, Costco, Wal-Mart ont tous perdu plus de 5% de valeur.Pour l&rsquo;instant, le e-commerce de produits alimentaires est très marginal. Aux US, il ne représente que 1% du marché américain, soit quelques 700 milliards de dollars. Ce marché n&rsquo;a qu&rsquo;une très faible croissance, mais la part du e-commerce se développe très vite.De plus, Amazon a prouvé dans le passé que, quand il ouvrait de nouveaux rayons, c&rsquo;était pour devenir champion mondial. Avec les magasins de Whole Foods, tous les professionnels du secteur savent qu&rsquo;il peut aller très vite et faire mal à beaucoup d&rsquo;entre eux. Très vite.L&rsquo;arrivée de Alexandre Bompard arrive au bon moment bien sûr. En prenant la direction du numéro deux mondial de la grande distribution, il apporte à Carrefour les clefs d&rsquo;une mutation nécessaire. Tout le monde sait qu&rsquo;il appartient à la nouvelle génération des quarantenaires, avec dans ses bagages toute la culture digitale, toute l&rsquo;expertise de la grande distribution et toute l&rsquo;expérience des mutations. Il a sauvé la Fnac, submergée par la vague du digital, en transformant l&rsquo;enseigne et son modèle économique désormais fondé sur de tels changements. C&rsquo;est lui encore qui à négocier le mariage avec Darty. Les deux entreprises étaient trop petites pour affronter la concurrence mondiale et leurs synergies sont évidentes. Les deux marques sont complémentaires. Les gammes de produits sont différentes, les segments de clientèle aussi.Carrefour a été crée dans les années 60 et s&rsquo;est vite hissé à la première place européenne et deuxième place mondiale de la grande distribution. En usant d&rsquo;acquisitions (Promodès en 1999) et d&rsquo;internationalisation (Amérique du Sud, Chine, Moyen-Orient). Le groupe compte plus de 380 000 employés.Avec ça, Alexandre Bompard rentre dans la cour des très grands. On l&rsquo;a bien vu le jour où il a été présenté aux actionnaires, lors de l&rsquo;Assemblée générale. Il y avait là tous les grands actionnaires. Les historiques, les familles Fournier, Devoret, les anciens de Promodès aussi. Et puis il y avait les plus récents, avec principalement Bernard Arnault le patron de LVMH.George Plassat, qui va quitter ses fonctions, n&lsquo;avait pas à rougir de son bilan. Il a redressé ce paquebot de la distribution mondiale. Les résultats financiers ne sont pas extraordinaires, mais pour la grande distribution, ils restent bons. Mais ce qui est intéressant c&rsquo;est que ce manager hors pair a dressé le cahier des charges et la stratégie que son successeur aura à mettre en oeuvre. Questions de pragmatisme, il n&#39;aura guère le choix.1e point. Carrefour est d&rsquo;abord un groupe de distribution de produits alimentaires, produits frais et non frais. C&rsquo;est dans son ADN et en dépit des faibles marges, Carrefour ne peut pas abandonner ce créneau.2e point. Carrefour va devoir adapter le digital au mobile, le grand enjeu qui permet de suivre le client à la trace, repérer et anticiper les nouveaux besoins, et les modes de consommation. Carrefour doit savoir débusquer et séduire son client partout sur la planète. Passer les frontières tout en restant proche du consommateur. Le digital doit permettre de mettre, via une plateforme, en relation des consommateurs et des produits, proposés par des revendeurs partenaires capables de livrer en temps et en heure. Alexandre Bompard arrive principalement pour organiser cette seconde révolution. Il l&rsquo;a fait avec la Fnac, qui a largement développé son offre de e-commerce depuis 2010.3e point, Carrefour doit savoir retrouver de la compétitivité compte tenu de l&rsquo;affaiblissement des pouvoirs d&rsquo;achat. Là encore, le grand défi va être de diminuer les coûts et Alexandre Bompard en a l&rsquo;expertise.&nbsp;Affaires de ressources humaines, de logistique et de digital. Encore et toujours.La feuille de route est simple, s&rsquo;adapter à l&rsquo;écosystème pour barrer la route à Amazon, parce que s&rsquo;il y a une entreprise dans le monde qui a formidablement su prendre le virage du digital, c&rsquo;est Amazon. Amazon est née avec le digital.Carrefour/Amazon, c&rsquo;est le combat des plus grands de la distribution, où chacun, né d&rsquo;un cœur de métier différent, tend à devenir le semblable de l&rsquo;autre.En coutant Alexandre Bompart présenter ses projets lors de cette assemblée générale des actionnaires, et confirmer à tous qu il était sans doute l&rsquo;homme qu il fallait , au bon moment et au carrefour (sans jeu de mots) entre l&rsquo;ancien et le nouveau monde , en l&rsquo;écoutant ainsi avec son faux air de jeune premier , certains analystes se plaisait à imaginer le même homme préparer le rapprochement entre Carrefour et le groupe qu&rsquo;il venait de quitter , la Fnac-Darty . C&rsquo;était logique. Le projet aurait du sens. Mais c&rsquo;est oublier que la vie des affaires est peuples d&rsquo;hommes de pouvoirs avec des egos solides. C&rsquo;était oublier que carrefour est parrainé par Bernard Arnault, alors que Darty/FNAC a ete pouponné par François Pinault. Et entre les deux rois du luxe, celui qui règne sur LVMH et celui qui dorlote Gucci, on ne peut pas dire que la relation a toujours été emprunte d&rsquo;une grande solidarité. Ça a été la guerre frontale pendant des années. Aujourd hui l&rsquo;animosité s&rsquo;est un peu calmée. Les deux dinosaures se sont aperçus que la planète du luxe était assez grande pour deux fauves immenses. Mais de là à se partager les terres de chasse à l&rsquo;amiable ... il y a un abîme. Le rapprochement entre Carrefour et Fnac, beaucoup y pensent, mais personne n&rsquo;en parle. Le sujet est tabou.

drapeau europe france

Carrefour /Amazon, le combat des géants mondiaux de la distribution tous produit

Fight

Carrefour /Amazon, le combat des géants mondiaux de la distribution tous produits se prépare. Il va être sanglant. 

Les GAFAM, acronyme des 5 entreprises du titre de l&rsquo;article affichent une performance remarquable depuis plusieurs années. La valeur des GAFAM a dépassé en bourse la valeur de l&rsquo;ensemble des sociétés du CAC 40 courant 2015. L&rsquo;écart de valeur s&rsquo;est encore accru depuis.En 2006 les GAFAM valaient 400 Mads &euro; en bourse, elles valent désormais 2200 Mads &euro;, en 2006 les 40 plus importantes valeurs françaises valaient 1000 Mads &euro; aujourd&rsquo;hui elles pèsent 1200 Mads &euro;&hellip; Cela traduit, tristement la médiocre performance de l&rsquo;économie française, en prenant comme référence la bourse. On pourrait élargir l&rsquo;analyse en comparant le Nasdaq et l&rsquo;ensemble des valeurs coté en Europe. Le Nasdaq qui représente la performance de l&rsquo;ensemble des &laquo;&nbsp;technos&nbsp;&raquo; US bat à plate couture l&rsquo;ensemble des valeurs cotées en Europe.Si l&rsquo;on revient à nos 5 GAFAM, force est de constater que ces entreprises, ont su se développer en capitalisant sur une expertise donnée et devenir des leaders mondiaux.Désormais, malgré leur taille, elles réussissent, au moins pour le moment, à rester innovantes jusqu&rsquo;à maintenant chacune est restée plus ou moins dans son métier pour générer son profit.Google et Facebook dans la publicité.Apple dans le matériel et les services associés.Microsoft dans les logiciels.Amazon la distribution en ligne.La poursuite du développement passe désormais aussi par l&rsquo;élargissement de leur offre&hellip; ce qui les pousse à empiéter sur le domaine de leurs concurrents&nbsp;: ainsi par exemple Google se lance dans la production de smartphone, Facebook se lance dans la vente en ligne&hellip;Cette concurrence frontale n&rsquo;a pour le moment pas fait de dégâts et a, au contraire, stimulé les 5 GAFAM&hellip; elles ont d&rsquo;ailleurs aussi entrepris d&rsquo;intervenir aussi sur des activités aussi différentes que le &laquo;&nbsp;cloud&nbsp;&raquo; depuis plusieurs années&nbsp; ou les magasins en dur plus récemment &nbsp;pour Amazon&hellip;La concurrence parait frontale mais il y a aussi des accords sur des sujets importants&nbsp;: Google et Facebook, par exemple, se sont entendus pour construire un câble sous-marin géant pour relier la côte ouest américaine et l&rsquo;Asie. Les GAFAM&nbsp; tissent donc leur toile, au sens propre comme au sens figuré sur tout ce qui touche de près ou de loin à internet, au digital et au &laquo;&nbsp;big data&nbsp;&raquo; &nbsp;Justement, pour le moment, le &laquo;&nbsp;big data&nbsp;&raquo; ou l&rsquo;utilisation des données des utilisateurs par les géants du web n&rsquo;est pas (trop) mal vécue par les clients&hellip;. Pourtant cela commence à inquiéter dans beaucoup de pays : des législations contraignantes commencent à apparaître mais aussi certaines start-up commencent à concurrencer les GAFAM pour proposer des services moins intrusifs que ceux proposés par les leaders actuels, ce qui limiterait le potentiel de rentabilité. Pour le moment, le danger parait assez éloigné.A plus court-terme, le danger pour les GAFAM provient plutôt des états&nbsp;: En effet les GAFAM sont les champions toutes catégories de l&rsquo;optimisation fiscale. Elles se sont organisées pour payer le moins d&rsquo;impôts possible. Cette situation est devenue intolérable pour les pays qui se font ainsi dépouiller. L&#39;Europe a déjà menacé Google ou Apple d&#39;amendes énormes ces dernières semaines.Une remise à plat se ferait clairement là aussi au détriment des rentabilités. Une action rapide est envisageable mais le lobbying américain sera intense pour éviter des amendes contre des entreprises phares des Etats-Unis. On ne peut cependant s&#39;empêcher de penser que le mal est fait : l&#39;avantage pris par les GAFAM basé sur des &quot;astuces&quot; fiscales leur a permis de prendre une avance décisive sur leurs concurrents...concurrents qui ont parfois disparu depuis...les amendes éventuelles subies par les GAFAM ne les feront pas revivre...Enfin, la concurrence chinoise semble à terme plus inquiétante&nbsp;: les grandes entreprises chinoises de l&rsquo;internet utilisent le même schéma que les GAFAM&nbsp;: un marché intérieur important, socle de leur développement et le soutien de la puissance publique.&nbsp;Sur le plan boursier plusieurs forces s&rsquo;opposent donc&nbsp;:1/ La dynamique de profit est intacte à court &ndash;terme pour les GAFAM&nbsp;: positif2/ Elles sont leaders de métiers clés à moyen-terme&nbsp;: positif3/ Elles vont devoir investir lourdement sur des métiers &laquo;&nbsp; non cœur&nbsp;&raquo; pour rester dans la course&nbsp;: négatif à moyen-terme.4/ Les GAFAM vont être de plus en plus la cible des états pour régulariser leur situation fiscale : négatif à moyen-terme.5/ La concurrence chinoise&nbsp;: négatif à long-terme.A court-terme il est donc envisageable que la&nbsp; performance des GAFAM reste sur la même dynamique. A plus long-terme c&rsquo;est loin d&rsquo;être évident, même si il ne faut pas se faire d&rsquo;illusion&nbsp;; notre CAC40 n&rsquo;est pas près de rattraper son retard sur les GAFAM&nbsp;!&nbsp;

Bourse : jusqu’où iront Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft ?

Le baromètre de la &laquo;&nbsp;bourse&nbsp;&raquo; dans l&rsquo;esprit du public et des médias reste le CAC40, mais il y aussi une vie boursière en dehors des grandes valeurs. Depuis plusieurs années déjà,&nbsp; nous conseillons à nos clients d&rsquo;investir dans les petites et moyennes valeurs. Bien nous en a&nbsp; pris&nbsp;: ces segments de marché ont globalement nettement mieux performé. La surperformance a été très importante, sur ces 7 dernières années, les petites valeurs ont surperformé les grandes valeurs de plus de 80%.Un rappel tout d&rsquo;abord&nbsp;: qu&rsquo;est-ce qu&rsquo;une petite ou moyenne valeur&nbsp;? Nous estimons qu&rsquo;une &laquo;&nbsp;petite&nbsp;&raquo; valeur&nbsp;a une capitalisation boursière entre 100M&euro; et 1 Milliard &euro;, une &laquo;&nbsp;moyenne&nbsp;&raquo; &nbsp;valeur a une capitalisation comprise entre 1 Mad &euro; et 5 Mad &euro;.La bourse a, malgré tous ses défauts, sur une longue période une logique implacable&nbsp;: la performance économique d&rsquo;une entreprise finit immanquablement par se traduire dans le cours de la bourse. A l&rsquo;échelle de l&rsquo;ensemble des petites et moyennes vs les grandes, on retrouve un schéma comparable&nbsp;: la croissance du chiffre d&rsquo;affaires et des résultats des petites et moyennes a été supérieure à celle des grandes. La bourse l&rsquo;a reconnu et valorisé.Les raisons sont diverses des petites et moyennes valeurs sont plus concentrées sur un métier ou une zone, elles bénéficient plus directement de la performance, même faible de leurs activité. Elles sont globalement, moins endettées, plus mobiles et n&rsquo;ont pas eu à gérer des sujets liés à la situation de telle ou telle zone géographique comme leurs homologues &laquo;&nbsp; grandes entreprises&nbsp;&raquo;. La pureté de leur modèle économique est clairement un grand avantage.Il faut aussi souligner que le segment est moins exposé aux banques et au secteur financier en général. Or ce secteur a particulièrement souffert depuis 2008&hellip; Enfin&nbsp; il est probable sur un plan strictement boursier que le segment des petites et moyennes valeurs ait plus profité de la politique de la BCE.Les coûts d&rsquo;endettement ont baissé, l&rsquo;activité en zone euro s&rsquo;est légèrement amélioré sur les coûts des matières premières ont baissé, ce cocktail a été très favorable au segment.Comme toujours après des périodes fastes nous cherchons à analyser si un investissement performant reste ou non pertinent.Certains points sont à garder à l&rsquo;esprit&nbsp;: il n&rsquo;y a, hélas pas de placement miracle. Chaque support a ses inconvénients. Ce segment en a plusieurs&nbsp;: en période de stress de marché, les petites et moyennes valeurs sont moins&nbsp; &laquo;&nbsp; liquides&nbsp;&raquo;. Pour vendre ses titres en cas de besoin, il est difficile, voire certains jours particulièrement chahutés, impossible, &nbsp;de vendre dans de bonnes conditions. Lorsque la BCE arrêtera ses injections, il est à craindre une moindre liquidité du marché qui pénalisera le segment et accroitra la volatilité des prix des petites et moyennes valeurs. D&rsquo;ailleurs si l&rsquo;on analyse ce qui se passe aux Etats-Unis on constate que depuis l&rsquo;hiver dernier et la (faible) remontée des taux, le segment des petites et moyennes valeurs a sous-performé les grandes aux Etats-Unis.Par contre il nous semble, quand on étudie les valeurs une à une en France ou en Europe, que la croissance devrait toujours être supérieure à celle des grandes. De plus, les OPA devraient continuer d&rsquo;alimenter prioritairement ces valeurs. Leur qualité de &laquo; spécialiste&nbsp;&raquo; d&rsquo;un segment identifié d&rsquo;activité constitue un vivier naturel pour alimenter la croissance de partenaires plus important. Cela s&rsquo;est vérifié en 2015 et 2016 et devrait se poursuivre en 2017.Tout ceci nous conduit à désormais commencer à prendre des dispositions dans nos portefeuilles&nbsp;: nous gardons un poids stable sur ce segment mais ce n&rsquo;est plus le moment de renforcer à court-terme. Nous procédons à quelques arbitrages. Nous nous concentrons sur les valeurs en &laquo;&nbsp; retard&nbsp;&raquo; qui pourraient profiter de la timide reprise en zone Euro, ou être de bons vecteurs pour des opérations de croissance externe.Comme toujours, nous gardons une poche de cash pour saisir des opportunités&nbsp;: l&rsquo;avantage de ce secteur est qu&rsquo;il offre toujours des occasions intéressantes lorsque les marchés sont stressés sur courte période.&nbsp;

porte feuille

Bourse : petites ou grandes valeurs dans les portefeuilles ?

Bourse : voici pourquoi il faut privilégier les petites et moyennes valeurs aux grandes dans les portefeuilles

Finance

Le mois d&rsquo;octobre a finalement enregistré une très belle hausse. Le marché a préféré se concentrer sur les bonnes nouvelles. Les investisseurs ont été encouragés par les banques centrales. Les risques sont clairement passés au second plan pour le moment. L&rsquo;optimisme n&rsquo;est pas béat pour autant&nbsp;: les déceptions concernant les résultats annoncés pour le 3ème trimestre sont rudement sanctionnées&nbsp;: Saint-Gobain ou Schneider, qui ont déçu jeudi, ont vu leur cours reculer immédiatement.&nbsp;Au rayon des bonnes nouvelles sur le front des entreprises&nbsp;: les &laquo;&nbsp;technos&nbsp;&raquo; américaines ont affiché des croissances et des résultats solides&nbsp;: Google, Amazon, Facebook et Apple ont rassuré les investisseurs sur leur capacité de croissance rentable.Apple a une nouvelle fois tout écrasé&nbsp;!Noyés sous une avalanche de chiffres et de superlatifs, les commentateurs finissent par omettre quelques réalités stupéfiantes dans les annonces de résultats d&rsquo;Apple.Concentrons-nous sur 5 chiffres publiés pour le 3ème trimestre&nbsp;:<ul><li>Chiffre d&rsquo;Affaires&nbsp;: 51 Milliards de $ (en 3 mois&nbsp;!).</li><li>Bénéfice Net&nbsp;: 11 Milliards de $.</li><li>Progression du CA en 1 an&nbsp;: 22%.</li><li>Marge brute&nbsp;: 39%.</li><li>Trésorerie&nbsp;: 200 Milliards de $.</li></ul>&nbsp;Aucune entreprise ayant un chiffre d&rsquo;affaires supérieur à 30 Milliards n&rsquo;a jamais fait mieux !Chaque trimestre les résultats sont attendus avec anxiété et une tension particulière. A ce niveau de chiffres, Apple devient pratiquement &laquo;&nbsp;systémique&nbsp;&raquo; et permet en tout cas de juger de la vigueur de l&rsquo;économie, d&rsquo;où le stress des intervenants au moment des publications.En ce sens les résultats d&rsquo;Apple en Chine ont été particulièrement scrutés&nbsp;: les promesses ont été tenues. Les chiffres de ventes ont été excellents. Le point clé selon nous est de voir que 50% des acheteurs chinois sont de nouveaux clients pour Apple&hellip; Autant de personnes qui vont entrer dans l&rsquo;écosystème fermé d&rsquo;Apple pour très longtemps.Apple ouvre u magasin chaque mois en Chine pour atteindre 40 en cible contre 25 aujourd&rsquo;hui. Le maillage va ainsi être de plus en plus serré.Au cours des annonces pour le trimestre, Apple a aussi dévoilé des progressions de ventes stratosphériques en Asie hors Chine et Japon. Le développement se poursuit partout dans le monde.L&rsquo;autre fait marquant sur le plan de la psychologie des acheteurs en Asie est que pour beaucoup &laquo;&nbsp;Apple&nbsp;&raquo; et l&rsquo;iPhone en particulier est synonyme de &laquo;&nbsp;luxe&nbsp;&raquo; et de reconnaissance sociale. Ce fait en lui seul pourrait justifier une valorisation plus élevée du titre aujourd&rsquo;hui valorisé moins de 12 fois les résultats alors que LVMH par exemple se paye plutôt 22 fois&nbsp;!Malgré une progression forte de son CA et de ses bénéfices ainsi qu&rsquo;une préservation de sa marge, le titre est finalement assez mal valorisé par les investisseurs.A chaque publication de résultats, certains &nbsp;analystes trouvent des arguments pour appeler à la méfiance sur Apple.Pèle &ndash; mêle&nbsp;:<ul><li>&laquo;&nbsp;Apple ne dépend que d&rsquo;un produit, l&rsquo;iPhone qui représente 60% des ventes&nbsp;&raquo;&hellip;c&rsquo;est vrai mais jusqu&rsquo;à présent, la capacité d&rsquo;innovation a été forte et surtout d&rsquo;autres produits, moins cœur que l&rsquo;iPhone,&nbsp; servent de relais entre 2 millésimes d&rsquo;iPhone.</li><li>&laquo;&nbsp;La croissance ne pourra pas durer éternellement sur ce rythme&nbsp;&raquo;&hellip;oui, c&rsquo;est évident aussi. Ce serait très gênant avec une entreprise qui vaudrait 50 fois les résultats et/ou qui aurait 70% de parts de marché&hellip;or Apple détient aujourd&rsquo;hui une part de marché du mobile inférieure à 20%.</li><li>&laquo;&nbsp;Apple est trop dépendant de la Chine&hellip;dont la croissance s&rsquo;essouffle&nbsp;&raquo;, la part de marché y est encore très faible et Apple s&rsquo;implante sur d&rsquo;autres marchés (Inde&hellip;)</li></ul>En fait beaucoup ont oublié qu&rsquo;Apple a surtout construit un écosystème fermé extrêmement rentable&nbsp;: vous achetez un iPhone et vous consommez des applications, de la musique et des abonnements très rentables pour Apple qui prélève de petites sommes chaque fois alors que tout le dispositif est complètement amorti sur le plan technique&nbsp;: Rentabilité maximum avec des marges insolentes.Les concurrents évoquent un monopole et mettent en lumière la face plus sombre du leader. La position de leader revendiquée est surtout le fruit d&rsquo;une stratégie cohérente menée de longue date. Beaucoup de concurrents ont lancé des offres en commençant par des services gratuits, le passage au &laquo;&nbsp;payant&nbsp;&raquo; s&rsquo;avère difficile voire impossible. A l&rsquo;inverse, Apple attend qu&rsquo;un marché soit &laquo;&nbsp;mûr&nbsp;&raquo; techniquement et y entre massivement dans le cadre de son dispositif global, international, fermé et rentable. Les concurrents n&rsquo;ont pas les reins assez solides pour tenir le choc. L&rsquo;exemple de Deezer dans le &laquo;&nbsp;streaming&nbsp;&raquo; musical sera intéressant à suivre&nbsp;: comment survivre face à la machine de guerre mis en place par Apple avec son offre Apple Music qui en 3 mois a conquis 6 millions de clients ?En fait Apple est une entreprise de croissance valorisée comme une valeur défensive. Etant donné les projets en cours, au-delà des évolutions à venir autour de l&rsquo;iPhone, autour de la télévision, de l&rsquo;automobile ou de la santé, le risque sur Apple apparaît très limité&hellip;on peut acheter et conserver, en respectant les règles de diversification bien sûr.

Apple : valeur de luxe à acheter ou monopole à fuir ? 

La marque à la pomme est dans la tourmente. En effet, le rapport de 43 pages, publié par&nbsp;<a href="http://www.chinalaborwatch.org/report/109" style="font-size: 12px; line-height: 1.4;" target="">China Labor Watch</a>,&nbsp;rapporte des faits saisissants : &quot;Les employés de&nbsp;Pegatron&nbsp;travaillent par équipes, douze heures par jour, en roulement, six jours par semaine. Ils sont obligés de faire des heures supplémentaires et d&#39;effectuer des tâches non rémunérées, avec des pauses très courtes pour les repas.&quot; Le document cumule les accusations contre l&#39;un des principaux sous-traitants d&#39;Apple. Au total ce sont quelque 100.000 personnes qui travaillent dans de telles conditions inhumaines. Elle sont toutes employées pour fabriquer les millions d&#39;iPhone 6S qui sortent des chaînes de l&#39;usine Pegatron&nbsp;à Shanghai.&nbsp;China Labor Watch accuse notamment le sous-traitant d&#39;<a href="http://plus.lefigaro.fr/tag/apple" style="font-size: 12px; line-height: 1.5;" target="">Apple</a>&nbsp;d&#39;embaucher des ouvriers &laquo;sous la limite d&#39;âge&raquo;, de les payer 1,85 dollar de l&#39;heure en moyenne, de les loger dans des dortoirs &quot;insalubres et surpeuplés&quot;, infestés par des punaises, où ils s&#39;entassent à quatorze par pièce.&nbsp;Si le groupe américain s&rsquo;est récemment engagé à&nbsp;améliorer&nbsp;la situation en Chine, le rapport, qui vient s&rsquo;ajouter à plusieurs études dénonçant les conditions de travail dans les usines chinoises opérant pour Apple, affirme que le quotidien des salariés n&rsquo;a guère changé sur place.&nbsp;Dans l&rsquo;usine de Shanghaï, la durée hebdomadaire du travail a certes été ramenée de 63 à 60 heures mais les conditions de travail actuelles ne sont&nbsp;&laquo;&nbsp;en général&nbsp;&raquo;&nbsp;pas meilleures que celles en vigueur il y a deux ans, assure China Labor Watch.Il y a pire, les employés prennent également de gros risques à leur insu. Selon l&rsquo;organisation, les salariés ne sont par ailleurs pas informés des dangers auxquels ils s&rsquo;exposent du fait des substances toxiques (mercure, arsenic...) utilisées dans l&rsquo;usine. Le rapport est édifiant à ce sujet :&nbsp;&quot;Personne ne leur donne la moindre information sur le moment où ces substances entrent dans le processus de production ou sur les moyens de s&rsquo;en protéger&quot;.&nbsp;

iPhone 6S

Apple : les ouvriers chinois payés 1,85 dollar de l'heure pour faire l'iPhone 6S

Sous-traitants sous-payés

Apple : les ouvriers de son sous-traitant chinois payés 1,85 dollar de l'heure pour fabriquer l'iPhone 6s

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Apple : valeur de luxe à acheter ou monopole à fuir ? 

Pas de changement dans notre vision des marchés cette semaine&nbsp;: la volatilité reste importante et de nombreuses questions sont posées concernant la croissance. Notre idée est de revenir prioritairement sur les marchés européens en fonction des opportunités.Cette semaine, l&rsquo;actualité sur les valeurs nous a conduits à nous intéresser à l&rsquo;offre lancée par Fnac sur Darty : en effet, la Fnac a proposé le 30 septembre de reprendre Darty pour 720 millions d&rsquo;euros.Dans ce type de dossier nous analysons les deux aspects&nbsp;: l&rsquo;aspect &quot;industriel&quot; à court, moyen et long terme ainsi bien sûr que l&rsquo;aspect &quot;financier&quot;.Sur le papier, l&rsquo;idée de la Fnac arrive à un bon moment&nbsp;: les deux entreprises ont connu des difficultés il y a quelques temps. Fnac et Darty sont sortis de l&rsquo;ornière, il y a 2 ans pour la Fnac, plus récemment pour Darty. Le moment est donc bien choisi pour envisager une opération de développement. Visiblement, Darty est favorable à l&rsquo;idée proposée par la Fnac de créer en fusionnant le plus grand groupe français de distribution d&rsquo;électronique et de produits techniques. Une fusion permettra à coup sûr de diminuer les coûts d&rsquo;approvisionnement&nbsp;; ce qui est de toute façon positif pour défendre les parts de marchés cumulées des deux entités et de préserver voire améliorer les marges.Sur le plan de la culture d&rsquo;entreprise, les enseignes ont des approches très différentes&nbsp;: il est difficile à ce stade d&rsquo;envisager les collaborations et les complémentarités à mettre en place. Ce sujet est d&rsquo;autant plus difficile à traiter qu&rsquo;un tiers des magasins du nouvel ensemble se trouvent en région parisienne . Il n&rsquo;y a donc pas vraiment de complémentarité ou d&rsquo;expansion géographique. Le projet est pratiquement exclusivement un sujet franco-français&nbsp;: il n&rsquo;y a quasiment pas d&rsquo;implantation de Darty ou Fnac hors de France.De ce fait, l&rsquo;idée de penser que l&rsquo;opération est destinée à contrer le développement du e-commerce parait erronée&nbsp;: la taille du nouvel ensemble restera assez faible à l&rsquo;échelle internationale. C&rsquo;est un bon début qui permet d&rsquo;asseoir le positionnement en France et de gagner un peu de temps face aux Amazon, Google et Apple par exemple qui continue de déployer leur colossale force de frappe à l&rsquo;échelle planétaire.Sur l&rsquo;aspect industriel, notre conclusion est que l&rsquo;opération est intéressante mais ne changera pas fondamentalement la donne à plus long-terme. Elle risque aussi de se heurter à une problématique de culture d&rsquo;entreprise&hellip; Enjeu clé dans une fusion.L&rsquo;aspect financier est en fait plus simple&nbsp;: le montage financier proposé par la Fnac n&rsquo;est pas satisfaisant.<ul><li>Les synergies chiffrées envisagées par la Fnac sont significatives et permettent d&rsquo;envisager une rentabilisation rapide de l&rsquo;opération, si tout va bien. Nous pensons que cela prendra plus de temps que ne l&rsquo;envisage la Fnac.</li><li>La Fnac propose un échange de titres. Rien ne sera payé en cash&nbsp;: les actionnaires anglais de Darty ne vont pas aimer. Apporter des titres en livres sterling pour se retrouver avec des titres en euros aura un effet immédiat&nbsp;: ils vont vendre dès qu&rsquo;ils auront les titres. Pas terrible pour les autres porteurs.</li><li>Le prix est insuffisant&nbsp;: Fnac propose un prix équivalent à 101 pence par action pour Darty. Cela représente une prime de 25%... Attractive en apparence mais qui ne suffira pas pour &quot;amortir&quot; les coûts et les risques liés à toute fusion. De plus, il est possible que les autorités de la concurrence demande au nouveau groupe issu de la fusion de céder quelques magasins&nbsp;; ce qui obérera le résultat de l&rsquo;ensemble.</li></ul>&nbsp;Le point positif de l&rsquo;approche de Fnac est qu&rsquo;en payant en titres, le nouveau groupe n&rsquo;aura pas à supporter des coûts liés à un endettement trop important. Les opérations financées par de la dette sont très souvent mal appréciées par le marché. Le contexte actuel l&rsquo;a montré&nbsp;: des titres comme Altice/Numéricable ou pire Glencore ont été sévèrement sanctionné par le marché ces derniers temps, essentiellement à cause d&rsquo;une dette liée à des rachats d&rsquo;entreprises trop importante.En conclusion&nbsp;: le deal est intéressant dans la mesure où il permet de défendre des parts de marché en France de manière assez peu risqué du fait d&rsquo;un endettement nul pour financer l&rsquo;opération. En faire une opération rentable prendra du temps du fait de cultures d&rsquo;entreprises fortes et différentes. A notre avis, les actionnaires de Darty feront monter les enchères pour suivre l&rsquo;opération. De ce fait, le risque que le deal ne se fasse pas n&rsquo;est pas négligeable. De notre côté, nous ne sommes donc pas acheteur de Fnac à court-terme et attendrons les premiers effets de la nouvelle organisation pour nous positionner éventuellement.

FNAC – DARTY : un mariage de raison que la bourse ne va pas forcément valider 

La semaine a été très agitée sur les marchés. La réaction à la &quot;non décision&quot; de la FED jeudi dernier et le lamentable épisode Volkswagen ont provoqué une forte volatilité pendant la semaine. Les propos plus clairs de Janet Yellen, la présidente de la Fed, ont permis un redressement très net vendredi.Lorsque l&rsquo;on essaie d&rsquo;analyser les tendances plus en détail, on s&rsquo;aperçoit que le facteur commun à toutes les réflexions et toutes les interrogations se situe dans les anticipations de croissance économique mondiale&nbsp;: aucune zone à travers le monde n&rsquo;est à l&rsquo;abri d&rsquo;une anticipation moins positive de sa croissance.Récemment, ce sont l&rsquo;OCDE et probablement prochainement le FMI qui ont revu (ou vont revoir) leurs prévisions de croissance mondiale à la baisse.Dans ces périodes, ce sont plus les inflexions que les niveaux absolus qui impactent les marchés. En effet, lorsque les marchés anticipent une hausse de la croissance, aussi modeste soit-elle après une récession, le cours des actions progressent et ce même si la croissance absolue est faible. C&rsquo;est un peu ce qui se passe en zone euro depuis plusieurs mois. A contrario, après une période de croissance positive, une inflexion même modeste peut être durement sanctionnée par les investisseurs. Evidemment, la confirmation de tendance négative conduit à des ventes massives sur les marchés&hellip; C&rsquo;est un peu ce que nous vivons sur les marchés émergents ces derniers temps.Dans cette période de révisions des anticipations de croissance économique, nous avions adopté une politique d&rsquo;investissement plus prudente en conservant une poche de cash consistante pour atténuer les soubresauts de marchés et pour être réactifs en cas d&rsquo;exagération.La baisse des marchés de la semaine écoulée est-elle suffisante pour réaliser quelques investissements&nbsp;?Sur les pays émergents&nbsp;: en Asie, l&rsquo;incertitude chinoise pèse encore trop pour que nous reprenions des positions. Même raisonnement en Amérique Latine&nbsp;: le faible niveau des matières premières devrait encore peser sur la croissance. Le cuivre représente près de la moitié des exportations du Pérou par exemple. Le faible niveau des cours du pétrole, qui devrait durer encore quelques temps, pèsent sur de nombreuses économie&nbsp;: Russie, Algérie, Indonésie, Brésil ou Mexique sont pénalisés.Nous ne changeons pas notre vue sur cet ensemble de pays de ce fait&nbsp;: nous attendons que la situation se stabilise.Quid des pays développés&nbsp;? Beaucoup de questions sur la croissance américaine et toujours des doutes en zone euro. Les marchés ont reflété ce doute. Le Dow Jones et l&rsquo;ensemble des marchés européens ont finalement assez sévèrement reculé depuis les plus hauts récents.Sur le plan de la macro-économie et en restant focalisé uniquement sur les chiffres, que constate-t-on aux Etats-Unis ? Qu&#39;après un bon deuxième trimestre, l&rsquo;économie américaine devrait ralentir un peu pour revenir vers 2,5% en rythme annuel. Ceci explique une partie de la baisse récente. Les pessimistes envisagent un ralentissement plus marqué voire une récession pour 2016. Nous en croyons pas à ce scénario et tablons toujours sur une croissance modérée à 2-2.5% pour 2016. C&rsquo;est certes moins que ce à quoi nous a habitué l&rsquo;économie américaine à ce stade du cycle économique mais largement suffisant pour que les entreprises américaines continuent de dégager du profit. De plus, on peut penser que la politique monétaire de la FED restera finalement accommodante&nbsp;: même si la FED monte ses taux, nous serons toujours sur des niveaux historiquement bas.&nbsp;Le schéma est, toute proportion gardée, un peu le même en zone euro&nbsp;: une croissance relativement faible&hellip; Mais avec deux différences majeures&nbsp;: la Banque Centrale Européenne continue d&rsquo;injecter des liquidités et les chiffres sont encore à l&rsquo;amélioration en particulier sur le plan de la consommation. En effet, les taux devraient rester bas et la facture pétrolière à la baisse impacte favorablement les ménages et les entreprises.Bien sûr, des événements comme celui de Volkswagen contribuent à entretenir la défiance. De même, la situation japonaise peut inquiéter sur la portée réelle à long-terme des politiques monétaires ultra-accommodantes.Notre politique d&rsquo;investissement à très court-terme nous conduit à conserver du cash ou des placements d&rsquo;attente, mais nous commençons à regarder des dossiers qui ont fortement reculé, selon nous de manière excessive. Nous commencerons par investir sur la zone euro puis aux Etats-Unis de manière totalement opportuniste. Par contre, nous restons très très prudents sur les pays émergents au sens large et sur le Japon.

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Cette semaine nous quittons l&rsquo;Europe sa croissance qui reprend tout doucement et ses sujets d&rsquo;inquiétude pour lesquels la bourse semble anticiper une résolution prochaine&hellip;Google, Amazon, Facebook et Apple, les &laquo;&nbsp;GAFA&nbsp;&raquo;, &nbsp;sont des &laquo;&nbsp;entreprises-symboles&nbsp;&raquo; d&rsquo;internet et de la domination américaine dans la technologie, à tel point qu&rsquo;un peu partout des voix s&rsquo;élèvent pour contester l&rsquo;influence excessive de ces entreprises. La capacité qu&rsquo;elles ont développé à &laquo;&nbsp;optimiser&nbsp;&raquo; leurs impôts à travers la planète finit également par irriter les gouvernements et les populations.L&rsquo;idée ici est d&rsquo;analyser comment ces grands noms se comportent en bourse et envisager la manière dont les investisseurs pourraient agir sur ces titres.Amazon&nbsp;: le titre a presque quadruplé en 5 ans, passant de 100$ à 380$, proche désormais de ses plus hauts historiques. Le leader mondial de la distribution en ligne de produits grand public a souvent déçu par une rentabilité faible. En effet Amazon a préféré longtemps investir à long-terme. Le dernier trimestre a montré un changement de comportement&nbsp;: la rentabilité court-terme est désormais la cible prioritaire&hellip;le titre a bien rebondi.Avis&nbsp;: Rester à l&rsquo;écart après la forte hausse récente. Malgré le système d&rsquo;abonnement &laquo;&nbsp;Prime&nbsp;&raquo; qui fonctionne bien, l&rsquo;ambition logistique de l&rsquo;entreprise est tel que les coûts de développement seront toujours importants pour rester leader. La stratégie de rentabilisation à court-terme n&rsquo;est pas cohérente avec cette nécessité.Facebook&nbsp;: Le titre a doublé depuis son introduction en fanfare en 2012. Les niveaux de 80$ sont frôlés depuis plusieurs mois sans être dépassés. Le virage vers le mobile a bien fonctionné&nbsp;: l&rsquo;usage du mobile pour utiliser Facebook et la rentabilité, via la publicité, ont explosé. Depuis plusieurs mois la nouvelle stratégie est claire&nbsp;: Facebook se veut une entreprise internet globale au delà du &laquo;&nbsp;simple&nbsp;&raquo; réseau communautaire. Facebook achète des entreprises, investi à tour de bras dans la technologie. Cette stratégie a un coût élevé&nbsp;et un risque d&rsquo;exécution fort.Avis&nbsp;: rester à l&rsquo;écart, attendre les premiers signes de rentabilité avant de venir sur la valeur.Google&nbsp;:Introduite à 50$ en 2004, l&rsquo;action vaut 549$ désormais. Le profil boursier de Google ressemble étrangement à celui de Facebook sur des niveaux différents un peu pour les mêmes raisons. Pour Google c&rsquo;est le niveau de 600$ qui semble constituer une barrière depuis près d&rsquo;un an. La raison est la même&nbsp;: Google croît sur un rythme désormais modéré sur son &laquo;&nbsp;cœur&nbsp;&raquo; business et multiplie les investissements et les développements à marche forcée. Les coûts de recherche développements s&rsquo;élèvent à près de &hellip;10 Milliards de $. L&rsquo;idée de voir ses revenus futurs moins dépendant du seul moteur de recherche et de la publicité paraît une stratégie porteuse à terme. La question va être&nbsp;: Google va t&rsquo;elle pouvoir mener de front la recherche et développement en même temps que la gestion d&rsquo;une entreprise de 50000 employés qui progressent de 4 à 5000 par semestre. La course au gigantisme mène parfois au désastre&hellip;Avis&nbsp;: Achat vers 520$. L&rsquo;investissement est audacieux et doit être envisagé à très long-terme&hellip;il faut également croire à la vision un peu &laquo;&nbsp;mystique&nbsp;&raquo; des fondateurs qui travaillent sur les aspects santé-espérance de vie&hellip; Le mysticisme et la bourse ne font généralement pas bon ménage&hellip;Apple&nbsp;: La star incontestée de la technologie (et du marketing). Les chiffres annoncés récemment ont dépassé toutes les attentes. Les résultats d&rsquo;Apple ont de quoi impressionner&nbsp;: 75 Milliards $ de Chiffres d&rsquo;Affaires et 18 Milliards $ de résultats au dernier trimestre 2014, avec 39% de marge (&nbsp;!!!).Les produits Apple se vendent remarquablement dans le monde entier. Changement de management après le décès de Steeve Jobs, nouveaux produits, hausse du $, économie en croissance molle&hellip;rien n&rsquo;y fait Apple continue à vendre ses produits à travers la planète. Le modèle &laquo;&nbsp;intégré&nbsp;&raquo;, fermé, disaient les détracteurs, fonctionne parfaitement. La firme gagne de nouveaux utilisateurs chaque trimestre. L&rsquo;inquiétude en 2012-2013 provenait de l&rsquo;interrogation sur la capacité d&rsquo;innovation d&rsquo;Apple et sur le fait que les 178 Milliards de cash était stérilisé. Il semble qu&rsquo;Apple avance ses pions vers &laquo;&nbsp;la vie quotidienne&nbsp;&raquo;&nbsp;: la santé avec I-watch, la montre d&rsquo;Apple&nbsp;; la voiture connectée&nbsp;; l&rsquo;énergie&nbsp;; Apple a en effet investi dans une usine solaire&nbsp;; la maison connectée&hellip;Avis&nbsp;: Achat dans une optique long-terme si on croît au modèle et que l&rsquo;on n&rsquo;est pas effrayé par l&rsquo;aspect &laquo;&nbsp;i-vie&nbsp;&raquo; qui nous est promis par les développements en cours. Par ailleurs quitte à acheter un produit Apple qui génère une marge de 40% autant avoir quelques actions de l&rsquo;entreprise en question&nbsp;!Les GAFA sont très souvent cités comme symbole de la technologie et la puissance internet des Etats-Unis. L&rsquo;histoire boursière a été intéressante jusqu&rsquo;à maintenant mais comme on l&rsquo;a vu les investissements nécessaires pour croitre encore, font que la suite devrait être plus nuancée et consiste à faire des paris forts sur l&rsquo;avenir&hellip; Le pari est moins risqué avec Apple qu&rsquo;avec les autres car elle est d&rsquo;ores et déjà une &laquo;&nbsp;cash machine&nbsp;&raquo; incroyable.

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