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&laquo;Quoi, encore le chômage&nbsp;?&nbsp;&raquo; J&rsquo;entends déjà la protestation de l&rsquo;internaute blasé&nbsp;: on&nbsp;y a déjà eu droit, et en boucle, sur tous les médias et puis chaque mois c&rsquo;est pareil,&nbsp;depuis tant d&rsquo;années, et même qu&rsquo;on a tout essayé&nbsp;!&nbsp;&raquo;Mais justement, ce discours-là est-il pertinent&nbsp;? Est-ce vraiment &laquo;&nbsp;pareil&nbsp;&raquo;&nbsp;? Est-ce à ce point une &laquo;&nbsp;fatalité&nbsp;&raquo;&nbsp;? A- t-on vraiment &laquo;&nbsp;tout essayé&nbsp;&raquo;&nbsp;?Et tout d&rsquo;abord les médias en ont-ils vraiment parlé&nbsp;? Oui, sans doute, sur toutes les radios et télévisions, mais en passant, entre caprices funestes de la météo et faits divers, autrement dit, dans la rubrique &laquo;&nbsp;fatalités&nbsp;&raquo;! Quant à la presse nationale, rien en première page sauf sur le Figaro (opposition oblige) et sur les Echos (spécialité oblige). Libération avait ce jour-là autre chose à faire&nbsp;:&nbsp;dénoncer sur une pleine page &laquo;&nbsp;Sarkozy, le bonimenteur&nbsp;&raquo;&nbsp;; Le Parisien/ Aujourd&rsquo;hui en France accordait, certes, longuement son attention au sujet, mais en page 9. Le Monde abordait lui, gravement et justement d&rsquo;autres enjeux en &laquo;&nbsp;une&nbsp;&raquo;, journal de référence oblige, et renvoyait dans un bref article (en page 5 de son supplément &laquo;&nbsp;Eco &amp; Entreprises &raquo;) la triste, mais finalement bien secondaire, nouvelle.Il y avait pourtant, d&rsquo;un strict point de vue journalistique, de quoi mettre davantage en relief le chiffre du chômage français pour le mois d&rsquo;octobre&nbsp;: + 28&nbsp;400 soit près de 1000 chômeurs supplémentaires par jour. En premier lieu, parce qu&rsquo;il s&rsquo;agit du plus mauvais chiffre depuis février dernier et qu&rsquo;il renoue avec les pires mois du quinquennat. En second &ndash; fait passé inaperçu, sauf erreur - parce qu&rsquo;en ce mois d&rsquo;octobre 2014, à mi-chemin de son mandat, François Hollande vient de &laquo;&nbsp;battre&nbsp;&raquo; Nicolas Sarkozy à mi-chemin du sien&nbsp;: 537&nbsp;000 chômeurs supplémentaires entre mai 2012 et octobre 2014 contre 497&nbsp;000 de plus entre mai 2007 et octobre 2009 (source DARES) La différence est mince, dira-ton aussitôt&nbsp;: à ceci près que faire pire que son prédécesseur dans un contexte bien moins mauvais (l&rsquo;Europe est aujourd&rsquo;hui en stagnation et non en forte récession comme en 2008-2009) est pour le moins ennuyeux. Et voir son chômage continuer de croître quand celui de la zone euro baisse (547&nbsp;000 chômeurs de moins en un an&nbsp;!) &laquo;&nbsp;interpelle&nbsp;&raquo; tout de même davantage que voir son chômage augmenter en même temps que celui des autres (époque Sarkozy).Surtout quand son propre résultat plombe par définition ladite moyenne de la zone euro&hellip;Mais le plus frappant dans ce traitement médiatique est, au-delà de l&rsquo;espace consacré à la nouvelle, le traitement qualitatif de l&rsquo;enjeu&nbsp;: ton résigné et approche exclusivement politique (quelles conséquences pour une candidature Hollande en 2017&nbsp;?&nbsp;&raquo; Et surtout &laquo;&nbsp;quelle aubaine pour le Front national&nbsp;&raquo;&nbsp;!) comme si, sur le plan strictement économique, la messe était dite.Le refrain mitterrandien du &laquo;&nbsp;on a tout essayé&nbsp;&raquo; est désormais la petite musique que l&rsquo;on entend partout. &laquo;&nbsp;Fatalité&nbsp;&raquo;, puisqu&rsquo;on vous le dit&nbsp;! Avec le correctif qui fait désormais son chemin&nbsp;: &laquo;&nbsp;sauf Marine le Pen&nbsp;&raquo;...Que 20 rapports depuis 20 ans (c&rsquo;est à peu près le rythme), tous enterrés dès que sortis, comme le déjà mort-né rapport franco-allemand de la semaine, répètent inlassablement les mêmes préconisations&nbsp;: (vraie) réforme du marché du travail, (vrai) allègement des charges des entreprises, (vraie) simplification administrative, (vraie) réduction des dépenses publique etc&hellip; Peu importe&nbsp;! Comme peu importent les expériences étrangères qui ont appliqué les recettes en question et qui, toutes - je dis bien toutes- du Canada à la Grande-Bretagne, en passant par la Suède et l&rsquo;Allemagne, ont abouti à un succès spectaculaire en matière d&rsquo;emploi. L&rsquo;Espagne, elle-même, (eh oui&nbsp;!) voit son chômage diminuer sensiblement.Dès lors, se pose une question de fond&nbsp;: pourquoi cette résignation française&nbsp;? Masochisme&nbsp;pur et simple? Goût mal placé de notre chère &laquo;&nbsp;exception nationale&nbsp;? Ou plus prosaïquement, un fait simple têtu, et inavouable&nbsp;: la très grande majorité de la population, soit fonctionnaire, soit en CDI, soit retraitée, étant, ou se croyant, à l&rsquo;abri du chômage, laisse &laquo;&nbsp;l&rsquo;ajustement&nbsp;&raquo; inévitable se faire au détriment d&rsquo;une minorité (en forte hausse) de précaires&nbsp;: chômeurs, condamnés à l&rsquo;inactivité longue et jeunes, condamnés aux stages à répétition. Quitte à faire jouer en leur faveur les solidarités familiales, dont tous les chiffres montrent la forte augmentation. Mais, de grâce, pas touche aux statuts, au droit du travail et aux privilèges de toutes natures des &laquo;&nbsp;insiders&nbsp;&raquo;&nbsp;!Dans un pays qui hurle au moindre soupçon &laquo;&nbsp;d&rsquo;inégalité&nbsp;&raquo;, la plus dangereuse et la moins dénoncée de toutes, est peut-être bien là&nbsp;: non pas entre riches et pauvres, non pas entre patrons et salariés, ni même entre public et privé, mais entre &laquo;&nbsp;inclus&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;exclus&nbsp;&raquo; du marché du travail. Deux chiffres, terribles dans leur égalité même, l&rsquo;illustrent&nbsp;: 85% des salariés &laquo;&nbsp;en place&nbsp;&raquo; ont un CDI&nbsp;; 85% des entrées sur le marché du travail se font en CDD (dont les 2/3 pour moins d&rsquo;un mois&nbsp;!).De sorte que nous assistons, sur cette question de la politique de l&rsquo;emploi, à une véritable &laquo;&nbsp;tyrannie de la majorité&nbsp;&raquo;. Risque suprême de la démocratie, on le sait depuis Tocqueville, car, sous sa pression, ce sont la liberté et l&rsquo;égalité qui reculent à grands pas. Tyrannie qui ne cèdera que lorsque la majorité elle-même aura compris qu&rsquo;elle est aussi directement menacée, aussi bien dans ses garanties que dans ses certitudes. Cela ne saurait tarder. Mais à quel prix&nbsp;politique ?&nbsp;

Chômage en France : pourquoi on a tout essayé… sauf l’essentiel !

Totem et Tabou.

1. Nouveau record pour le chômage en octobre. Les chiffres du chômage ont été publiés jeudi et 28.400 nouveaux chômeurs de catégorie A &ndash; sans aucun emploi &ndash; &nbsp;viennent s&rsquo;ajouter aux 3.46 millions que compte déjà l&rsquo;hexagone. Le gouvernement tente néanmoins de rester positif. Dans un communiqué, le ministre du Travail rappel que cette hausse &quot;est plus limitée pour les plus jeunes et les plus âgés, montrant l&rsquo;impact positif des politiques de l&rsquo;emploi, notamment les 150.000 emplois d&rsquo;avenir qui ont été signés ou les mesures en faveur des séniors&quot;. François Rebsamen a également réaffirmé sa volonté de développer davantage d&rsquo;emplois aidés. Et d&rsquo;ajouter&nbsp;: &quot;l&rsquo;effort en faveur des jeunes s&rsquo;intensifiera également avec le déploiement en 2015 de la Garantie Jeunes à 50.000 bénéficiaires&quot;. Selon les calculs de l&rsquo;OCDE, l&rsquo;inversion de la courbe du chômage ne devrait pas avoir lieu avant 2016.<a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/dossier/briefing-atlantico-business-nouveau-record-pour-chomage-en-octobre-belle-histoire-francaise-aux-etats-unis-5-recompenses-qui-1878716.html" style="font-size: 12px;" target="_blank">[LES AUTRES ARTICLES DE VOTRE BRIEFING ATLANTICO BUSINESS]</a> <a class="twitter-follow-button" data-lang="fr" data-show-count="false" href="https://twitter.com/atlanticobiz" style="font-size: 12px;">Suivre @atlanticobiz</a>&nbsp; <iframe frameborder="0" height="60" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fatlanticobusiness&amp;width&amp;layout=standard&amp;action=like&amp;show_faces=true&amp;share=false&amp;height=80&amp;appId=384156924993456" width="480"></iframe>2. Mario Draghi en faveur d&rsquo;un ajustement des salaires dans la zone euro. Lors d&rsquo;une intervention à Helsinki, le président de la BCE a expliqué&nbsp;: &quot;Tous les pays de la zone euro doivent être assez flexibles pour répondre rapidement aux chocs de court terme, y compris par l&#39;ajustement des salaires ou la réallocation des ressources entre les secteurs, [...] de sorte que leurs économies puissent attirer des capitaux et générer assez d&#39;emplois&quot;. Selon lui, la zone euro doit mettre en place des mécanismes protégeant les pays, lorsque l&rsquo;un d&rsquo;entre eux est en crise, rappelant que l&rsquo;union économique et monétaire reste à ce jour &quot;incomplète&quot;. &quot;Une certaine forme de partage du risque transfrontalière s&#39;impose pour permettre de réduire les coûts d&#39;ajustement de ces pays et empêcher que les récessions ne laissent des cicatrices profondes et permanentes&quot;3. Le Black Friday arrive en France. Les enseignes françaises font tout pour attirer les consommateurs, à moins d&rsquo;un mois des fêtes et vont même jusqu&rsquo;à reprendre le &quot;Black Friday&quot; américain ce vendredi, Auchan, la Fnac, Darty et la Redoute en tête. L&rsquo;opération s&rsquo;étend sur toute la semaine pour certains groupes et les réductions sur les produits peuvent monter jusqu&rsquo;à 70%. Rien que pour ce premier jour, les recettes attendues sur les achats en ligne sont estimées à 144 millions d&rsquo;euros.4. Le patron de Baja Ferries, candidat à la reprise de la SNCM. Selon une information du Figaro, Daniel Berrebi, patron de la compagnie maritime mexicaine a adressé un courrier au président du Tribunal, avant même que sa décision ne soit rendue. Il y ferait acte de sa candidature pour la reprise partielle des activités de la société maritime.5. Club Med : 9 millions d&rsquo;euros de perte. Ce matin, le Club Méditerranée a publié cette nouvelle perte nette sur l&rsquo;exercice 2013-2014, tout en indiquant maintenir sa rentabilité opérationnelle.6. L&rsquo;usine Goodyear d&rsquo;Amiens n&rsquo;a pas de repreneur. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a annoncé hier dans un communiqué la direction du groupe. Dans un entretien exclusif au Courrier Picard, son DRH explique : &quot;je peux affirmer aujourd&#39;hui que toute discussion avec un repreneur potentiel, y compris Titan, est terminée&quot;7. Numericable a reçu le feu vert pour racheter Virgin Mobile. Hier, l&rsquo;Autorité de la concurrence a indiqué avoir signé cette autorisation d&rsquo;achat, qui intervient alors que le câblo-opérateur français vient d&rsquo;entériner le rachat de SFR.8. 16.000 nouvelles bornes de recharge bientôt installées en France. A l&rsquo;occasion de la 3ème Conférence environnementale, Emmanuel Macron a déclaré que &quot;la semaine prochaine, un opérateur annoncera l&rsquo;implantation de 16.000 bornes avec de l&rsquo;argent privé&quot;. Il ne précise toutefois pas le nom de cet opérateur, mais EDF et Bolloré font parti des potentiels candidats.9. Les Français ont une bonne image de Google, beaucoup moins de Facebook. C&rsquo;est ce qui ressort d&rsquo;une étude menée par l&rsquo;Institut BVA et relayée par 20 Minutes. 81% des Français voient le géant du web d&rsquo;un bon œil. Lorsqu&rsquo;il s&rsquo;agit du réseau social, la barre chute à 39%.10. L&rsquo;iPhone 5C pourrait ne plus être produit en 2015. C&rsquo;est ce que révèle un quotidien de Taïwan. Les deux sous-traitants qui le fabriquent auraient pour consigne de stopper sa production en milieu d&rsquo;année prochaine.

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Nouveau record pour le chômage en octobre... et les 9 autres infos éco du jour

Les 10 infos éco du jour

<h3 class="s2" style="text-align: justify;">Lundi</h3>1. Le plan de croissance européen sera présenté mercredi.&nbsp;Au programme, 300 milliards d&#39;euros en trois ans pour financer de grandes infrastructures afin de relancer la croissance sur le continent. Dans le détail, il s&rsquo;agira d&rsquo;un fond de garantie public de 30 milliards d&#39;euros appelé à se développer par effet de levier.&nbsp; &nbsp;<a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/dossier/briefing-business-weekend-comment-placer-argent-quand-gouvernement-ne-sait-pas-ou-va-cliches-liberalisme-et-10-infos-eco-semaine-1878954.html" style="font-size: 12px;" target="_blank">[LES AUTRES ARTICLES DE VOTRE BRIEFING ATLANTICO BUSINESS]</a> <a class="twitter-follow-button" data-lang="fr" data-show-count="false" href="https://twitter.com/atlanticobiz" style="font-size: 12px;">Suivre @atlanticobiz</a>&nbsp; <iframe frameborder="0" height="60" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fatlanticobusiness&amp;width&amp;layout=standard&amp;action=like&amp;show_faces=true&amp;share=false&amp;height=80&amp;appId=384156924993456" width="480"></iframe> &nbsp;<h3 class="s2" style="text-align: justify;">Mardi</h3>2. François Rebsamen écarte la possibilité d&rsquo;un coup de pouce pour le Smic en janvier.&nbsp;Le ministre du Travail a déclaré hier&nbsp;: &quot;Quand la croissance revient, le Smic&nbsp;doit augmenter. Quand elle n&#39;est pas là, le coup de pouce n&#39;est pas toujours une bonne solution&quot;. Le ministre s&#39;exprimait à l&rsquo;occasion d&rsquo;un colloque organisé par FO sur le salaire minimum. Il a rappelé&nbsp;: &quot;nous avons un défi majeur pour redresser notre pays, dont la compétitivité a été abîmée&quot;.3. Le gouvernement n&rsquo;abandonne pas l&rsquo;écotaxe selon Ségolène Royal.&nbsp;La ministre de l&rsquo;Écologie a d&rsquo;ailleurs précisé hier lors d&rsquo;une conférence de presse que c&rsquo;est le contrat avec la société Ecomouv&rsquo; qui a été suspendu, et lui uniquement. Plus tôt dans la journée, François Hollande, en déplacement en Lorraine s&rsquo;est dit ouvert à une expérimentation de l&rsquo;écotaxe dans la région, ainsi qu&rsquo;en Alsace. &nbsp;<h3 class="s2" style="text-align: justify;">Mercredi</h3>4. Le désaccord gouvernemental sur les 35 heures n&#39;en finit pas.&nbsp;Après les récentes allégations d&rsquo;Emmanuel Macron sur l&rsquo;assouplissement du temps de travail, François Rebsamen a tenté de clore le débat en indiquant qu&rsquo;une telle chose était &quot;impossible&quot; à mettre en œuvre, au cours d&rsquo;une audition par la commission d&rsquo;enquête de l&rsquo;Assemblée sur le temps de travail. &quot;La remise en cause des 35 heures est un propos de tribune&quot; a expliqué le ministre du Travail, ajoutant que &quot;les 35 heures ont accompagné une amélioration de la compétitivité de nos entreprises&quot; et que &quot;les entreprises comme les salariés ont profité de la réduction du temps de travail&quot;, alors même que le ministre de l&rsquo;Economie a laissé entendre le contraire.5. Le plan de 315 milliards de Jean-Claude Juncker présenté ce mercredi.&nbsp;La Commission européenne présente aujourd&rsquo;hui son plan d&rsquo;investissement. Selon plusieurs sources de presse, une nouvelle structure devrait financer ce plan, le FEIS (Fonds européen pour les investissements stratégiques), disposant d&rsquo;un capital de 21 milliards d&rsquo;euros. Il fonctionnera comme une banque et, grâce à des effets de levier, devrait être capable de lever les 315 milliards attendus sur 3 ans.6. Un passe Navigo unique à 70 euros pourrait voir le jour.&nbsp;La Région et la chambre de commerce et d&rsquo;industrie ont&nbsp; trouvé un protocole d&rsquo;accord concernant un abonnement aux transports en commun à tarif unique, selon l&#39;AFP qui s&#39;est procurée hier un courrier envoyé au Premier ministre lundi. Le coût du dézonage complet des transports franciliens est estimé entre 300 et 500 millions d&rsquo;euros par an<h3 class="s2" style="text-align: justify;">Jeudi</h3>7. Google une nouvelle fois dans le viseur des députés européens.&nbsp;Ces derniers se prononcent ce jeudi sur une motion, réclamant notamment de scinder en deux le géant de la toile, avec d&rsquo;un côté son service de recherche et de l&rsquo;autre ses activités commerciales. Même si ce plan a peu de chances de voir le jour, il pourrait service à relancer les négociations entre Bruxelles et Google. La Commission européenne pourrait faire pression sur l&rsquo;américain contre qui elle a lancé en 2010 une enquête sur d&rsquo;éventuelles pratiques anticoncurrentielles. Google domine aujourd&rsquo;hui largement l&rsquo;Europe et occupe plus de 90% du marché de la recherche web en France8. 35 heures, gel des salaires : le rapport franco-allemand remis aujourd&rsquo;hui à Bercy.&nbsp;Le rapport des deux économistes Jean Pisani-Ferry et Henrik Enderlein arrive aujourd&rsquo;hui. C&rsquo;est sur lui que Paris et Berlin espèrent s&rsquo;appuyer pour défendre une vision commune des politiques économiques à adopter. Avant même d&rsquo;être rendu public, ce rapport a suscité&nbsp;la polémique suite à des fuites dans la presse allemande&nbsp;: un gel des salaires y serait recommandé pendant 3 ans. Finalement, le rapport serait plus centré sur l&rsquo;investissement. &nbsp;<h3 class="s2" style="text-align: justify;">Vendredi</h3>9. Nouveau record pour le chômage en octobre.&nbsp;Les chiffres du chômage ont été publiés jeudi et 28.400 nouveaux chômeurs de catégorie A &ndash; sans aucun emploi &ndash; &nbsp;viennent s&rsquo;ajouter aux 3.46 millions que compte déjà l&rsquo;hexagone. Le gouvernement tente néanmoins de rester positif. Dans un communiqué, le ministre du Travail rappel que cette hausse &quot;est plus limitée pour les plus jeunes et les plus âgés, montrant l&rsquo;impact positif des politiques de l&rsquo;emploi, notamment les 150.000 emplois d&rsquo;avenir qui ont été signés ou les mesures en faveur des séniors&quot;. François Rebsamen a également réaffirmé sa volonté de développer davantage d&rsquo;emplois aidés. Et d&rsquo;ajouter&nbsp;: &quot;l&rsquo;effort en faveur des jeunes s&rsquo;intensifiera également avec le déploiement en 2015 de la Garantie Jeunes à 50.000 bénéficiaires&quot;. Selon les calculs de l&rsquo;OCDE, l&rsquo;inversion de la courbe du chômage ne devrait pas avoir lieu avant 201610. Le Black Friday arrive en France.&nbsp;Les enseignes françaises font tout pour attirer les consommateurs, à moins d&rsquo;un mois des fêtes et vont même jusqu&rsquo;à reprendre le &quot;Black Friday&quot; américain ce vendredi, Auchan, la Fnac, Darty et la Redoute en tête. L&rsquo;opération s&rsquo;étend sur toute la semaine pour certains groupes et les réductions sur les produits peuvent monter jusqu&rsquo;à 70%. Rien que pour ce premier jour, les recettes attendues sur les achats en ligne sont estimées à 144 millions d&rsquo;euros.

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Les 10 infos éco de la semaine

Tout ce qu'il faut retenir

L'énième fin des 35 heures, les 315 milliards du plan Juncker et la hausse du chômage en octobre : les 10 infos éco de la semaine qu'il ne fallait pas rater


Il n&#39;y a pas eu de miracle. En octobre, le nombre de chômeurs de&nbsp;catégorie A&nbsp;inscrits à Pôle emploi s&#39;établit à 3,46 millions. Cela correspond à une augmentation de 0,8% par rapport au mois de septembre, soit 28 400 demandeurs d&#39;emploi supplémentaires.&nbsp;C&#39;est la plus forte hausse depuis février dernier.&nbsp;Sur un an, cela représente une hausse de 5,5%.&nbsp; Toutes catégories confondues (A, B, C), le nombre de demandeurs d&#39;emplois s&#39;établit&nbsp;à 5,15 millions en France métropolitaine fin octobre 2014. C&#39;est 26 000 de plus par rapport au mois précédent, soit une hausse de 0,5%.&nbsp;Sur un an, il augmente de 5,6%.

chômage pôle emploi

Chômage : forte hausse en octobre, 28 400 demandeurs d'emploi en plus

Et ça continue

Sur la base des chiffres enregistrés à la fin du mois de septembre, Pôle emploi pourrait constater une fraude record de 120 millions d&#39;euros sur l&#39;année 2014. La fraude s&#39;était élevée à 100 millions d&#39;euros en 2013.&nbsp;D&#39;après une information révélée par le journal Le Monde, le bilan provisoire de la fraude atteignait 90 millions d&#39;euros à la fin du mois de septembre. Les chiffres définitifs seront publiés dans trois mois.&nbsp;Le chiffre de 120 millions d&#39;euros&nbsp;représenterait une augmentation de 20% par rapport à 2013, et de 100% en comparaison à 2011, année pendant laquelle la fraude s&#39;était élevée à 62 millions d&#39;euros. Entre janvier et septembre 2014, Pôle emploi aurait détecté 7 472 affaires frauduleuses, contre 7 308 en 2013 sur la même période.&nbsp;

Pôle emploi : vers une année record pour la fraude aux allocations chômage

Sans précédent 

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537 000 chômeurs supplémentaires contre 497 000 : qui de Hollande ou de Sarkozy a le pire bilan à mi-mandat ?

La cause est entendue : puisque, selon la formule consacrée, &laquo; l&rsquo;élection présidentielle est la rencontre entre un homme et un peuple &raquo;, il faut qu&rsquo;une majorité de ce peuple adhère à cet homme.C&rsquo;est tout l&rsquo;enjeu de la rhétorique politique qui doit légitimer le &laquo; je &raquo; de l&rsquo;orateur par le &laquo; nous &raquo; du groupe. Tout combat politique, à fortiori dans un scrutin comme l&rsquo;élection présidentielle française, est donc un affrontement de personnalités, c&rsquo;est-à-dire de caractère et de valeurs, ce que l&rsquo;on nomme depuis Aristote, l&rsquo;éthos (qui est autre chose que l&rsquo;égo!)Pour convaincre le peuple de la qualité de son éthos, le candidat pourra évoquer directement&nbsp; son caractère et ses valeurs et/ou passer par les deux autres registres du discours pour rajouter couleurs et nuances à la palette de sa personnalité : celui des émotions et de l&rsquo;affect (pathos) et celui de la raison (logos). Le choix de la stratégie rhétorique à mettre en place dépend donc de l&rsquo;image initiale de l&rsquo;orateur dans l&rsquo;opinion. Ce petit rappel permet de comprendre et d&lsquo;évaluer le positionnement rhétorique des trois grands impétrants de la droite aux prochaines présidentielles, Sarkozy, Fillon ou Juppé<h3 class="s2">Nicolas, Ethos, of course !</h3>Des trois, Nicolas Sarkozy présente l&rsquo;éthos le plus contrasté (&laquo; clivant &raquo; comme on dit) et donc le plus contesté : d&rsquo;un côté énergique, compétent, charismatique ; de l&rsquo;autre, égocentrique, transgressif, voire &laquo; hors-la-loi &raquo;. Il est donc logique que c&rsquo;est sur ce terrain de l&rsquo;éthos qu&rsquo;il se positionne d&rsquo;emblée. Lui reprocher &laquo; de parler de lui et non des Français &raquo; est donc un contre-sens : tout dépend comment il s&rsquo;y prend. Car il doit relever deux défis cruciaux : d&rsquo;abord le soupçon d&rsquo;un &laquo; égo surdimensionné &raquo; qui &laquo; veut prendre sa revanche &raquo;. Après quelques maladresses télévisuelles, la réponse de Nicolas Sarkozy est désormais adéquate: choix de la formule questions/réponses qui met le chef au niveau du groupe ; message final collectif (&laquo; il faudra compter avec nous !&raquo;). Deuxième défi, pire encore : quid des &laquo; affaires &raquo; ?&nbsp; La réponse est plus difficile : le positionnement victimaire (&laquo; l&rsquo;acharnement judiciaire&raquo;), le recours systématique à la question rhétorique (&laquo; si j&rsquo;avais quelque chose à me reprocher, aurais-je fait mon retour &raquo; ?) sont des ressources utiles pour parler aux convaincus (les militants) ; mais pour les Français, c&rsquo;est autre chose : il faut recourir au logos, c&rsquo;est-à-dire à la raison et aux faits avérés. Or Nicolas Sarkozy n&rsquo;est pas maître de la réponse qui dépend des juges. C&rsquo;est bien pourquoi son sort politique est sous la menace de cette épée de Damoclès. Et c&rsquo;est sans doute aussi pourquoi il joue sur un scénario bref avec des échéances anticipées : a-t-il totalement tort ?<h3 class="s2">François, Logos comme toujours !</h3>François Fillon a lui clairement opté pour le logos. C&rsquo;est le sens même de sa devise : &laquo; je ne crois pas aux sauveurs, je crois aux idées &raquo;. D&rsquo;où son travail de fond en matière de propositions concrètes. De quoi conforter l&rsquo;image d&rsquo;un homme compétent et expérimenté ; de quoi également, pour l&rsquo;amateur de course automobile, être en &laquo; pole position &raquo; au moment décisif ; de quoi accessoirement tacler ceux qui parlent d&rsquo;abord d&rsquo;eux-mêmes (devinez qui ?). Dans cet esprit, un zest d&rsquo;éthos sur &laquo; la politique honnête &raquo; ne peut pas nuire ! Un choix donc pertinent mais incomplet : car demeure des doutes dans l&rsquo;opinion et particulièrement à l&rsquo;UMP, sur l&rsquo;éthos d&rsquo;un homme traité de &laquo; collaborateur &raquo;, éternel brillant second (de Seguin à Sarkozy). Il est donc urgent pour François Fillon de profiler un éthos plus visible et un vrai leadership: sans pour autant agresser celui dont il fut le premier ministre, car cela serait pris comme un signe d&rsquo;inconséquence&hellip;<h3 class="s2">Alain ou le Pathos inattendu</h3>C&rsquo;est ce qu&rsquo;a compris Alain Juppé, qui après avoir savonné la planche de Nicolas Sarkozy, refuse aujourd&rsquo;hui le jeu (de massacre) des médias. &laquo; Pas de pierre dans le jardin de Sarkozy &raquo; est devenue sa devise, bienvenue à l&rsquo;égard des militants UMP; et qui pour l&rsquo;ensemble de l&rsquo;opinion connote une qualité très appréciée : le fair play. D&rsquo;où la très habile défense du &laquo; bilan Sarkozy &raquo; face à Jean-Marie le Guen dans &laquo; Des paroles et des actes &raquo;. Quand on est Federer, il faut dire du bien de Nadal, et réciproquement&hellip;Avec, en sus, une magistrale leçon d&rsquo;argumentation donnée à l&rsquo;un des meilleurs rhéteurs du PS, pris en flagrant délit de contradiction par le normalien Juppé&hellip;Toutefois son éthos pose encore quelques (sérieux) problèmes : d&rsquo;abord son image technocratique. Donc trop loin du peuple. Donc trop peu représentatif. C&rsquo;est autour de cet enjeu qu&rsquo;a entièrement tourné l&rsquo;intervention de la jeune militante des &laquo; quartiers &raquo;. Dans un des meilleurs moments de l&rsquo;émission, Alain Juppé a su déjouer le piège à force d&rsquo;ironie, d&rsquo;exemples bordelais concrets et d&rsquo;hommages à des collaborateurs aux noms &laquo; venus d&rsquo;ailleurs &raquo;.Mais encore plus dangereux pour son éthos, l&rsquo;accusation d&rsquo;une ancienne première dame, très populaire et qui, en fine politique, a tapé là où ça fait mal : &laquo; Juppé est froid ! &raquo;. Or l&rsquo;on n&rsquo;aime guère les monstres froids dans les chaumières et l&rsquo;on veut s&rsquo;assurer chez le chef d&rsquo;une qualité essentielle : l&rsquo;empathie. N&rsquo;&rsquo;est ce pas ce qui a fait gagner Chirac en 1995 (&laquo; la fracture sociale &raquo;) ? N&rsquo;est-ce pas cela même qui a propulsé Ségolène Royal au 2e tour en 2007 ? Autrement dit, Bernadette Chirac a mis sur la table une couleur majeure comme on dit au bridge : le pathos.Et c&rsquo;est sans doute là qu&rsquo;Alain Juppé, en acceptant le registre, a gagné sa soirée et littéralement &laquo; renversé &raquo; l&rsquo;opinion : d&rsquo;abord en se disant &laquo; touché &raquo; par la critique de Madame Chirac : quelle meilleure preuve de sa sensibilité ? Ensuite par son émotion en fin d&rsquo;émission devant les beaux scores de sa prestation. Juppé n&rsquo;est donc pas froid : CQFD ! Dans la lutte des éthos de ces trois experts en rhétorique, le combat ne fait que commencer : Alain Juppé vient de prendre une petite longueur d&rsquo;avance sur Nicolas Sarkozy et François Fillon est distancé. Mais la situation peut se renverser à tout moment : une marque d&rsquo;arrogance chez le premier ; un accent de rancœur chez le second ; et inversement, une marque forte de leadership chez le troisième, et les cartes seront rebattues.A moins que ne survienne, comme dans l&rsquo;histoire de Dumas, un quatrième mousquetaire ?

Les Trois Mousquetaires de la droite : "Ethos", "Logos" et "Pathos" 

<div dir="ltr"><div>C&rsquo;est au tour de François Fillon de se lancer dans l&rsquo;arène des programmes économiques pour la France. A trois ans des présidentielles, il est clair que la relative précocité de l&rsquo;exercice ne semble effrayer personne. Et si l&rsquo;ancien Premier ministre se refuse à assumer une ligne &quot;Thatcher&quot;, l&rsquo;orientation &quot;rigoureuse&quot; ne fait pas beaucoup de doutes.La réduction des dépenses publiques&nbsp;En premier lieu, François Fillon souhaite s&rsquo;attaquer à la baisse des dépenses publiques. La méthode est claire, il s&rsquo;agit de diminuer les effectifs de 600&nbsp;000 personnes. Etant donné que le total était de 5.5 millions à la fin 2013, le plan consiste à réduire les coûts de 11% sur la masse salariale publique. Une somme qui représentait 273.3 milliards à la fin 2013. Avec un calcul simpliste, et en lissant cet effort sur 5 années, l&rsquo;économie réalisée atteint 90 milliards. Pour le Premier ministre, pas question d&rsquo;abaisser la qualité des services, il insiste donc sur la durée du temps de travail, passant de 35 à 39 heures, soit une hausse de&hellip;.11%. Dans un fichier Excel, l&rsquo;équation est parfaite. Reste à savoir si le tableur sera aussi efficace dans la réalité. Les 4 heures supplémentaires effectuées par les fonctionnaires en poste seront-elles aussi productives que celles effectuées par les 600&nbsp;000 personnes sur le départ&nbsp;?Pour parvenir à un total de baisse des dépenses de 110 milliards, reste à trouver 20 milliards. Le &quot;millefeuille administratif&quot; est ici la cible principale.La politique socialeLe point phare consiste à réformer une nouvelle fois à réformer les retraites, en fixant l&rsquo;âge légal de départ à 65 ans. Ici, difficile de ne pas être d&rsquo;accord tant la situation des retraites françaises pèse sur les comptes publics. Sur ce poste, la France fait réellement figure de dernier de la classe au plan&nbsp;mondial. La question n&rsquo;est donc pas de savoir si l&rsquo;âge de la retraite sera relevé un jour, mais quand. En dépensant 13% de son PIB sur ce poste, la France paye 3 points de PIB de plus que la moyenne des pays de L&rsquo;OCDE. Car en France la moyenne d&rsquo;âge de départ est à 59 ans, contre 63.5 en moyenne dans l&rsquo;OCDE. Pour parvenir à ce chiffre moyen, le chiffre de 65 ans est adapté.La réduction des aides aux chômeurs peuvent sembler plus problématiques puisque le chômage est à son plus haut historique dans le pays. La remise en cause des quelques 30 milliards de la formation professionnelle est également au programme, reste à en dessiner les contours.Les entreprisesLe grand retour de la TVA sociale est au programme. C&rsquo;est-à-dire une hausse de 3.5 points de TVA permettant de financer une baisse massive de charges sur les salaires. En d&rsquo;autres termes, une dévaluation fiscale consistant à baisser le coût du travail tout en pénalisant la consommation. L&rsquo;effet recherché est que l&rsquo;ensemble de la consommation est alourdie, et seul le coût du travail baisse. En relatif, l&rsquo;avantage est donc donné aux biens et services produits sur le territoire. A ce jour, les différentes études menées sur ce sujet sont mitigées. Si des effets peuvent avoir lieu sur le court, moyen terme, ils s&rsquo;annulent sur le long terme. De plus, une telle hausse de 3.5 points de TVA est prise en compte dans le calcul de l&rsquo;inflation. Ce qui n&rsquo;est pas neutre. En effet, une telle hausse artificielle de l&rsquo;inflation aura des répercussions sur la politique de la BCE, qui aura tendance à vouloir réduire le taux d&rsquo;inflation par une contraction de l&rsquo;activité. Une telle politique représente donc un réel risque et des effets non certains.Les impôts sur le revenu&nbsp;et le patrimoineElargissement de l&rsquo;assiette de l&rsquo;Impôt sur le revenu afin de rétablir un principe d&rsquo;égalité devant l&rsquo;impôt. Suppression de l&rsquo;impôt sur la fortune et de la taxe à 75% sur les plus hauts revenus. Des taxes dont l&rsquo;existence relève du au symbole, et dont la remise en cause est tout aussi symbolique. Il s&rsquo;agit donc ici d&rsquo;une approche bien plus politique qu&rsquo;économique.ConclusionLe programme de François Fillon a l&rsquo;avantage d&rsquo;être clair. Les failles du système français sont identifiées, mêmes ci certaine mesures découlent plus du calcul de coin de table que d&rsquo;une réelle analyse. Reste un problème, de taille. Sans croissance, un tel programme est tout simplement inapplicable. François Fillon avait pu soutenir la volonté de la BCE de soutenir la croissance dasn les colonnes du journal le Point, en appuyant la mise en place du plan d&rsquo;assouplissement quantitatif européen dévoilé le 2 octobre. Si l&rsquo;ancien Premier ministre veut se référer aux réformes mises en place au Royaume Uni, il ne doit pas oublier que la Banque d&rsquo;Angleterre a soutenu le gouvernement de David Cameron pour un montant supérieur à 20% du PIB du pays. Ce qui représente une somme de 400 milliards à l&rsquo;échelle de la France. Il convient vraiment de ne pas oublier cet aspect de l&rsquo;Histoire, sinon, rien de tout cela ne sera possible.</div></div>&nbsp;

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Fillon : un programme économique consciencieux qui manque de réalisme

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Propositions économiques de François Fillon : un vrai sérieux budgétaire qui fait l'impasse sur un léger détail... l'absence de croissance

Le match est lancé. Plus de deux ans avant l&#39;élection présidentielle, le duel Juppé-Sarkozy fait déjà rage. Et il n&#39;y a déjà guère de doutes que les primaires UMP prévues en 2016 devraient se résumer en un affrontement entre ces deux hommes, tant ils écrasent la concurrence. Mais pas de la même manière. En effet, l&#39;un a les faveurs des Français, l&#39;autre celle des sympathisants de la droite. Plus précisément, selon un sondage Odoxa publié samedi par Le Parisien/Aujourd&#39;hui en France et i&gt;Télé, 43% des Français souhaitent qu&#39;Alain Juppé représente son parti en 2017, contre 28% pour Nicolas Sarkozy.&nbsp;A l&#39;inverse, 62% des sympathisants UMP et 51% des sympathisants de droite préfèrent l&#39;ancien président de la République. Dans ces deux catégories, le maire de Bordeaux est largement distancé par celui qui vient d&#39;annoncer son retour en politique. En effet, ils ne sont respectivement que 26% et 30% à souhaiter sa candidature.<a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/defi-juppe-comment-gerer-situation-favori-quand-on-est-surtout-medias-et-peu-moins-militants-maxime-tandonnet-vincent-tournier-1789963.html" target="_blank">&gt;&gt;&gt;&gt;&gt; A lire aussi sur le sujet :&nbsp;Le défi Juppé : comment gérer la situation de favori (quand on l&rsquo;est surtout des médias et un peu moins des militants) &lt;&lt;&lt;&lt;&lt;&lt;&lt;&lt;</a>Quant à la personnalité des deux hommes, <a class="Colorbox" href="http://www.itele.fr/politique/video/alain-juppe-prefere-des-francais-95599" target="_blank">selon I&gt;Télé</a>, les sondés sont 55% à penser que Sarkozy a plus d&#39;autorité et de charisme qu&#39;Alain Juppé (41%). En revanche, la tendance est favorable à Alain Juppé pour son côté rassembleur (50% pour le maire de Bordeaux contre 46% pour l&#39;ancien président), pour sa compétence (61% à Alain Juppé, 35% à Nicolas Sarkozy) et surtout pour sa sincérité (73% pour Alain Juppé et 21% pour Nicolas Sarkozy).Mais comme, preuve de leur suprématie sur les autres, comme le relève Odoxa, &quot;à eux deux ils recueillent 71% des citations des Français et 88% des citations des sympathisants de l&rsquo;UMP comme candidats rêvés de l&rsquo;UMP pour 2017&quot;. En effet, <a class="Colorbox" href="http://www.leparisien.fr/politique/presidentielle-2017-juppe-prefere-des-francais-sarkozy-plebiscite-a-droite-03-10-2014-4185449.php" target="_blank">Le Parisien</a> souligne que les autres responsables UMP arrivent loin derrière. Le député de l&#39;Eure, Bruno Le Maire, est cité par 11% des Français et 6% des sympathisants de l&rsquo;UMP, devant l&#39;ancien Premier ministre François Filon (10% et 3%) et le député de l&#39;Aisne, Xavier Bertrand (6% et 3%).Enquête réalisée auprès d&rsquo;un échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus interrogé par Internet les 2 et 3 octobre 2014. Méthode des quotas.<div>&nbsp;</div>&nbsp;

Alain Juppé et Nicolas Sarkozy

2017 : Juppé favori des Français comme candidat UMP, Sarkozy chouchou à droite

Sondage

Présidentielle 2017 : Juppé favori des Français comme candidat UMP, Sarkozy chouchou à droite 

Des paroles et des actes recevait Alain Juppé jeudi soir. Après avoir évoqué son projet pour la France, ses ambitions et avoir répondu aux questions des chroniqueurs de l&#39;émission, le maire de Bordeaux a pu constater ce que les téléspectateurs avaient pensé de sa prestation. En temps réel, Harris Interactive a sondé 800 personnes avant et après l&#39;émission et a ensuite livré les résultats. Et ce fut un plébiscite. Tous les paramètres étaitent en hausse après l&#39;intervention de l&#39;ancien Premier ministre. 79% des personnes interrogées l&#39;ont trouvé compétent, 72% l&#39;ont jugé sympathique, 61% ont estimé qu&#39;il ferait un bon président, 69% ont jugé qu&#39;il était dynamique, en tout 68% de téléspectateurs ont eu une bonne opinion de lui.&nbsp;Jean-Daniel Lévy, directeur du département politique et opinion a indiqué qu&#39;il était rare d&#39;avoir de tels résultats. Une analyse qui a visiblement émmu Alain Juppé. &quot;On vous sent ému&quot; lui lance alors David Pujadas. &quot;Oui (...)&nbsp;Merci aux Françaises et aux Français. On continue&quot; a répondu le maire de Bordeaux la voix brisée par l&#39;émotion et les larmes aux yeux.

Totem et tabou

537 000 chômeurs supplémentaires contre 497 000 : qui de Hollande ou de Sarkozy a le pire bilan à mi-mandat ?

Totem et tabou

Les Trois Mousquetaires de la droite : "Ethos", "Logos" et "Pathos" (saurez-vous reconnaître Fillon, Juppé, Sarkozy ?)