<h3>Atlantico : Quel est le poids du BTP dans les &eacute;missions carbone ?</h3>
Fabrice Gatuingt : Le BTP repr&eacute;sente en France un peu plus de 20% des &eacute;missions carbone sur le plan national. Cela repr&eacute;sente environ 70 millions de tonnes &eacute;quivalent p&eacute;trole de CO2. Cela concerne tous les actes de construction, de l&rsquo;extraction des mati&egrave;res premi&egrave;res jusqu&rsquo;&agrave; la fabrication des mat&eacute;riaux. Cela concerne &eacute;galement le transport des mat&eacute;riaux sur le lieu du chantier, le co&ucirc;t du chantier lui-m&ecirc;me. Il y a aussi tout ce qui concerne l&rsquo;exploitation avec le b&acirc;timent ou les ouvrages routiers. Cela recouvre aussi la fin de vie, le recyclage ou la mise en d&eacute;charge des mat&eacute;riaux. &nbsp;
<h3>Quelles sont les m&eacute;thodes utilis&eacute;es par les pays scandinaves pour obtenir des chantiers de construction plus &eacute;cologiques ?</h3>
Fabrice Gatuingt : Les pays scandinaves utilisent notamment des engins de chantiers &eacute;lectriques plut&ocirc;t que ceux consommant du p&eacute;trole. Ce co&ucirc;t-l&agrave; dans un chantier est relativement faible dans les constructions en France.
Les pays scandinaves ont des modes de construction un peu diff&eacute;rents. Le mat&eacute;riau bois est beaucoup plus mis en avant. Cela a un impact carbone qui est meilleur que pour la plupart des constructions que nous pouvons avoir actuellement en France. Ce poids du chantier est s&ucirc;rement plus important qu&rsquo;il ne l&rsquo;est r&eacute;ellement chez nous. Il existe des choses assez similaires en France en revanche avec des labels &eacute;cologiques pour les chantiers. &nbsp;
<h3>En France, o&ugrave; en est-on et peut-on s'en inspirer ?</h3>
Fabrice Gatuingt : Il existe d&eacute;j&agrave; un label en France, celui du chantier z&eacute;ro carbone qui a &eacute;t&eacute; mis en place apr&egrave;s la COP21. Il est bas&eacute; sur le m&ecirc;me principe afin d&rsquo;essayer de r&eacute;duire l&rsquo;empreinte carbone des chantiers.
Comme tout label, il est bas&eacute; sur un certain nombre de crit&egrave;res qui au final donnent une note globale. Si ce chiffre est suffisamment &eacute;lev&eacute;, le chantier obtient le label. Cela permet de jouer sur diff&eacute;rents impacts polluants du chantier et pas uniquement sur l&rsquo;aspect des engins polluants pr&eacute;sents sur le site du chantier.
Si l&rsquo;on regarde le crit&egrave;re de la pollution en ville, &agrave; travers la pollution par les gaz d&rsquo;&eacute;chappement ou la pollution sonore, l&rsquo;emploi d&rsquo;engins &eacute;lectriques comme le font les pays scandinaves peut s&rsquo;av&eacute;rer effectivement int&eacute;ressant.
Cette pratique est n&eacute;anmoins encore assez marginale en France. On pr&eacute;f&egrave;re se focaliser plut&ocirc;t sur l&rsquo;ensemble de l'acte de construire&nbsp; et pour la dur&eacute;e de vie de l&rsquo;ouvrage. Cela va amener &agrave; regarder le mat&eacute;riau de construction mais &eacute;galement &agrave; s&rsquo;int&eacute;resser &agrave; l&rsquo;utilisation de l&rsquo;ouvrage. En effet, les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre sont aujourd'hui de 60% pour la construction et de 40% pour l&rsquo;exploitation de l&rsquo;ouvrage. Si on arrive &agrave; r&eacute;duire cela, on r&eacute;duit d&rsquo;autant l&rsquo;impact CO2 du b&acirc;timent.
<h3>Quelles sont les perspectives en termes de co&ucirc;ts et de b&eacute;n&eacute;fices en appliquant ces m&eacute;thodes scandinaves pour les entreprises du BTP et dans le cadre de la lutte contre le r&eacute;chauffement climatique ?</h3>
Fabrice Gatuingt : Cela repr&eacute;sente effectivement un surco&ucirc;t comme un particulier lorsqu&rsquo;il ach&egrave;te une voiture &eacute;lectrique. Il y a un surco&ucirc;t ind&eacute;niable sur la construction. Il faut n&eacute;anmoins &eacute;tudier les perspectives sur une vingtaine ou une trentaine d&rsquo;ann&eacute;es, sur le temps long.
Si l&rsquo;on prend l&rsquo;exemple de l&rsquo;ENS Paris-Saclay, il s'agit&nbsp; d&rsquo;un b&acirc;timent enti&egrave;rement construit en b&eacute;ton, un souhait de l&rsquo;architecte Renzo Piano, avec une conception bio-climatique forte. Sur la dur&eacute;e de vie totale de l&rsquo;ouvrage, en fait cela sera b&eacute;n&eacute;fique. D&egrave;s sa conception, il a &eacute;t&eacute; souhait&eacute; un impact &eacute;nerg&eacute;tique le plus faible possible :&nbsp; il n&rsquo;y a pas de climatisation, utilisation de la g&eacute;othermie locale pour le chauffage et chemin&eacute;es thermiques pour la ventilation des locaux.&nbsp; On utilise &eacute;galement l'inertie du b&eacute;ton pour stocker la chaleur et la restituer. A la construction, il y a un co&ucirc;t CO2 qui peut para&icirc;tre plus important et un surco&ucirc;t par les techniques utilis&eacute;es mais sur les&nbsp; 50 &agrave; 70 ans d&rsquo;utilisation de l&rsquo;ouvrage, cela va permettre d'avoir un impact CO2 bien plus faible. C&rsquo;est un peu comme ce qu&rsquo;il se passe avec l&rsquo;achat des voitures. Les consommateurs sont pr&ecirc;ts &agrave; investir dans une voiture plus on&eacute;reuse &agrave; l'achat car elle dispose de plus de technologie et de fonctions lui permettant de r&eacute;aliser des &eacute;conomies sur le long cours tout en envisageant une meilleure revente. Aujourd&rsquo;hui, la construction essaye d&rsquo;aller dans la m&ecirc;me voie. Pour un particulier acheter aujourd'hui un logement plus cher s'il poss&egrave;de un label &eacute;cologique, c&rsquo;est souvent synonyme&nbsp; d'un co&ucirc;t d&rsquo;utilisation moins &eacute;lev&eacute; au long cours. A la revente, cela pourra aussi &ecirc;tre revaloris&eacute;. C&rsquo;est quelque chose qui est assez nouveau de raisonner ainsi dans la construction et qui peut avoir un effet b&eacute;n&eacute;fique sur le long terme pour l&rsquo;environnement.&nbsp;&nbsp;

La méthode scandinave pour réussir des constructions zéro carbone

Atlantico Green

<h3 class="s2">Atlantico : Avec le réchauffement climatique et la montée des eaux, les architectes sont à la recherche de nouvelles structures pour éviter que les habitants des côtes se retrouvent sous l&#39;eau. Quelles sont les structures les plus impressionnantes déjà mises en place ?&nbsp;</h3>Baptiste Furic : Un architecte français travaille beaucoup sur la flottaison, il s&#39;appelle <a class="Colorbox" href="http://www.rougerie.com/indexd.php" target="_blank">Jacques Rougerie</a>. Il possède une fondation et vient de se lancer dans un nouveau prototype qui s&#39;appelle le Nautilus et dont l&#39;objectif est qu&#39;il puisse explorer les océans. &nbsp;Sa façon de travailler ? Le bio-mimétismes, il imite la nature afin de faire en sorte que les bâtiments flottent. Il a dessiné entre autres, un parc marin dont les gradins s&#39;étalent sur l&#39;eau comme des nageoires d&#39;une raie mantra.<img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u9698/2014/10/jacques.png" style="width: 480px;" />Et si l&#39;on revient plus loin en arrière, les paquebots transatlantiques dont les premières réalisations datent du 19e siècle sont une belle performance de flottaison.Il ne s&#39;agit pas spécialement de nouveaux projets, par exemple l&#39;ancienneté des cités lacustres montre bien que ce sont des techniques ancestrales. Les habitants avaient compris leurs problématiques environnementales et avaient construit leurs habitations en conséquence. A Venise, ils sont aujourd&#39;hui prêts à investir beaucoup d&#39;argent pour protéger cette cité classée au patrimoine mondial. Le problème de Venise ne porte (pas encore) sur la montée des eaux mais à force d&#39;avoir mis des constructions, elles se sont affaissées. Des poteaux en métal sont donc placés sous les structures afin de les maintenir.L&#39;Ile-Saint-Louis, à Paris, est un autre exemple : c&#39;est une construction sur pilotis en chêne, elle a été fondée dans la vase. Globalement, cette île n&#39;existait pas, ses pourtours ont été fabriqués. Avec des poteaux en chêne que personne n&#39;a changé depuis le XVIIe siècle.<h3 class="s2">Quels types de structures pourraient nous protéger de la montée des eaux ? Comment fonctionnent-elles ?</h3>Il existe également les îles flottantes des Uros sur le lac Titicaca. Il s&#39;agit de villes faites de joncs. Les habitants ramassent les joncs et font des fagots et avec cela, ils créent un base solide sur laquelle construire leurs habitations. &nbsp;En revanche, en architecture contemporaine, peu d&#39;architectes se sont pour le moment saisi de ces problématiques.Outre la flottaison, afin de lutter contre la montée des eaux, il est également possible de construire des digues. Mais l&#39;exemple des Pays Bas montre que ce système sera à terme un échec. Car cela demande un entretien conséquent et on peut lutter contre la puissance de l&#39;eau jusqu&#39;à une certaine hauteur seulement. Sa pression est en effet très élevée : tout l&#39;océan pousse sur la digue donc ce n&#39;est pas viable.Sinon, le système de construction sur pilotis demeure un moyen efficace. Au Brésil, les constructions des favelas, les palafittes, étaient en fait des constructions en bois sur pilotis.<h3 class="s2">Comment le problème est-il pris en compte en France ?</h3>Le problème du pavillonnaire est que personne ne réfléchit plus aux contraintes locales. En France, nous sommes face à des plans locaux d&#39;urbanisme (PLU) qui changent au bon vouloir du maire. Le problème est mal pris en compte en termes de construction. Plutôt que de rendre certaines zones inconstructibles, on devrait les limiter à certaines typologies de construction. Il faut se prémunir en construction sur hauteur par exemple.La montée des eaux est un gros problème. Nous n&#39;avons pas de solutions pour sauver toutes les constructions qui risquent de se retrouver sous l&#39;eau. Par ailleurs, il y a tellement de cas que financièrement, ce n&#39;est pas possible.<h3 class="s2">Se dirige-t-on vers de nouveaux métiers dans l&#39;architecture? Des filières spécialisées en la matière sont-elles appelées à se développer?</h3>Inévitablement, mais un architecte compétent n&#39;a pas de souci à prendre en compte les risques et notamment les risques liés à la montée des eaux. D&#39;autant plus si on le prévient par un système d&#39;identification des risques, avec une connaissance du territoire. A partir des cartographies aujourd&#39;hui, les architectes peuvent proposer des solutions techniques adéquates. Un architecte normal peut s&#39;en sortir mais le flottant est compliqué. Il existe déjà des options dans les écoles, notamment pour comprendre plus en profondeur les principes d&#39;Archimède.&nbsp;

greenweb 05 octobre

Comment les architectes font face à la montée des océans

Comment les architectes développent de nouvelles idées pour faire face à la montée des océans

<h3 class="s2">Atlantico : Des scientifiques de l’Université de Purdue ont développé une peinture ultra blanche qui permettrait de rafraichir les immeubles. En quoi ça consiste&nbsp;?</h3>

Jonathan Paiano :&nbsp;L’idée est de produire une peinture dont les propriétés optiques permettent de réfléchir la lumière du soleil avec une très grande efficacité. Dans ce cas, les chercheurs ont atteint une efficacité supérieure à 95%. Grâce à cela, le rayonnement ne peut plus chauffer autant la surface, qui d’ailleurs dans ce cas dégage également de la chaleur par transfert radiatif (ou refroidissement radiatif).

<h3 class="s2">Pourquoi est-ce important de rafraichir les immeubles&nbsp;?</h3>

Comme expliqué dans <a href="https://trustmyscience.com/peinture-ultra-blanche-refroidir-batiments-plein-soleil/">mon article sur Trust My Science,</a> à l’heure où le réchauffement climatique nous demande d’innover et de trouver des solutions plus durables pour subvenir à nos besoins énergétiques (ce qui inclut le fait de chauffer et refroidir nos habitations), ce genre d’innovations agissant directement sur l’efficacité énergétique des bâtiments est plus qu’encourageant, surtout dans les pays en développement, où les moyens techniques sont plus rudimentaires.

Cette peinture permettrait d’obtenir une économie considérable sur la climatisation, s’élevant à environ 40 euros par mois de dépense énergétique pour une maison typique de 200 mètres carrés.

<h3 class="s2">Les scientifiques cherchent à développer ce type de peinture depuis les années 70. Pourquoi les anciennes recherches n’ont pas fonctionné&nbsp;?</h3>

Cette peinture utilise une disposition moléculaire particulière à base de carbonate de calcium. Les chercheurs ont réussi à distribuer de façon homogène des particules de différente taille, ce qui permet de traiter différentes longueurs d’onde et d’obtenir l’efficacité annoncée. En plus de produire cela en laboratoire, il faut penser à l’industrialiser. Et jusqu’ici, je ne pense pas que nos technologies et connaissances le permettaient... Mais il s’agit aussi simplement de l’effet de la recherche dans le domaine, qui dure depuis des années et qui a permis d’aboutir à un produit efficace et utilisable, essais après essais.&nbsp; 
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construction canicule - AFP

Climatisation à moindre impact : de nouvelles peintures pour bâtiments pourraient permettre de rafraîchir les immeubles

<h3>Atlantico : Le béton produit à base de chanvre semble devenir une alternative au béton traditionnel dans la construction. Comment est-il produit ?</h3>
Soumaya Naoum&nbsp;: Le béton de chanvre est obtenu par un mélange d’un liant à base de chaux hydraulique et aérienne, de granulat, de chènevotte et d’eau. Le dosage de ces éléments dépend de la nature d’application du béton de chanvre : enduit isolant, bloc de chanvre, doublage, etc. Le béton de chanvre n’est pas un élément structurant dans la mesure où il a besoin d’une ossature bois.
<h3>Pourquoi est-il intéressant écologiquement&nbsp;?</h3>
Le béton chaux chanvre est écologique du fait des particularités du chanvre : - Le chanvre est une plante qui peut pousser partout en France - Il est très peu consommateur d’eau - Tout peut être utilisé (pas de déchets)
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<img src="https://atlantico-media.s3.eu-west-3.amazonaws.com/Capture2_576afe05d7.PNG" alt="" width="666" height="271">
<h3>Les propriétés de ce béton sont-elles les mêmes que celui que nous avons utilisés pendant des années ?</h3>
Non, notamment car le béton classique est mécaniquement auto porteur. En revanche, il est énergivore dans sa fabrication (le béton est la source d'environ 7 à 8% des émissions mondiales de CO2). De plus, le béton classique utilise des ressources non renouvelables tels que le sable dont la pénurie présente un enjeu environnementale et économique majeur. Ces pénuries concernent les extractions maritimes et présentent une menace pour les côtes (érosion) et les écosystèmes. A titre d’exemple : pour le bâtiment seul, deux-tiers des constructions sur la planète sont constituées de béton, et deux-tiers de ce béton est constitué de sable. La Chine, durant ces 4 dernières années, a consommé autant de sable que les Etats-Unis en un siècle.
<h3>Les entreprises font-elles appel de plus en plus à ce type de matériaux ? Le gouvernement encourage-t-il à utiliser cela ?</h3>
Oui, à la demande des architectes et certains maîtres d’ouvrage notamment des bailleurs sociaux. Le gouvernement n’encourage pas particulièrement l’utilisation de ce matériau et les lobbies du ciment sont très puissants... même si Lafarge s’est récemment mis à en produire sans trop communiquer là-dessus.
<h3>Le chanvre s'utilise-t-il pour d'autre matériaux de construction ?</h3>
Oui, par exemple l'enduit de finition, l'isolation thermique extérieure et intérieure (sol, mur, toiture), ou l'isolation phonique (intérieure).
<h3>D'autres matériaux, comme les légumes-racines et les cendres, pourraient-ils aussi rendre aussi le béton plus respectueux de l'environnement ?</h3>
Effectivement le procédé est assez intéressent et semble moins énergivore que le béton classique. Cependant, deux points sont à surveiller&nbsp;: - Peut-on atteindre une portance similaire au béton classique ou du moins au béton de chanvre ? - Est-il pertinent, alors que nous nous acheminons vers la raréfaction de l’eau et le manque de nourriture à cause du dérèglement climatique (en 2019, 690 million de personnes souffrent de malnutrition selon le rapport de l’ONU), d’utiliser des racines légumes comestibles comme les carottes ? Il faudrait plutôt réfléchir à les remplacer par les betteraves sucrières.

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Vos logements pourraient bientôt être construits avec du béton issu de chanvre

Vos logements pourraient bientôt être construits avec du béton issu de chanvre Soumaya Naoun

Europe

Economie

La méthode scandinave pour réussir des constructions zéro carbone chantiers btp bâtiment Fabrice Gatuingt

Environnement

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<h3 class="s2">Atlantico : Quels sont les composés chimiques, présents dans des produits d&#39;usage du quotidien, qui ont encore un impact sur la couche d&#39;<ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T07:54">o</ins>zone&nbsp;? Concernant ceux supposés préserver la couche d&#39;ozone, présent-ils d&#39;autres risques pour l&#39;environnement ?</h3><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T07:56">Patricia Martinerie : Les principaux gaz destructeurs de la couche d&rsquo;ozone sont les CFC</ins>&nbsp;<ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T07:56">:</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T07:57"> les chlorofluorocarbures ont été utilisés</ins> <ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T07:57">dans les réfrigérateurs et climatiseurs, </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:07">dans </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T07:57">les bombes aérosol comme les déodorants, </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:02">la fabrication de mousses. </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:11">Depuis 1987, l</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:04">eur </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:08">utilisation</ins> <ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:10">a été progressivement</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:11"> réduite puis</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:04"> interdite par le Protocole de Montréal</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:11">. </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:12">Cependant, j&rsquo;ai participé à une étude qui a montré qu&rsquo;un CFC&nbsp;: <a class="Colorbox" href="http://lgge.osug.fr/article814.html" target="_blank">le CFC-113a est encore produit au XXIème siècle</a></ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:12">. </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:18">Les Halons, utilisés dans les extincteurs sont aussi proscrits par le </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:19">Protocole de Montréal. </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:19">Ces gaz restent dans l</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:20">&rsquo;atmosphère pendant plusieurs décennies avant d&rsquo;être détruits par les rayons ultra-violets</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:21">. Ce sont aussi des gaz à effet de serre qui réchauffent l</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:22">&rsquo;atmosphère. Leurs substituts de première génération, principalement les HCFC</ins>&nbsp;<ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:22">:</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:23"> hy</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:32">d</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:23">rochlorofluorocarbures détruisent beaucoup moins la couche d</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:24">&rsquo;ozone et sont en cours de remplacement par les HFC</ins>&nbsp;<ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:24">:</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:25"> hydrofluorocarbures qui ne la détruisent pas. Cependant, les HCFCs et HFCs sont aussi des gaz à effet de serre. </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:27">Un article scientifique paru cette semaine </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:29">a montré que deux de ces gaz les plus abondants&nbsp;: le HCFC-22 et le HFC-134a </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:30">sont émis vers l&rsquo;atmosphère deux à trois fois plus pendant l</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:31">&rsquo;été que pendant l&rsquo;hiver</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:32">. </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:32">Ceci est probablement dû à leur utilisation dans les réfrigérateurs et climatiseurs, plus </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:00">sollicit</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:32">és pendant l</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:33">&rsquo;été et qui ont des fuites plus importantes quand il fait chaud.</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:36"> L</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:38">e Protocole de Montréal a permis de limiter le trou d</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:39">&rsquo;ozone et il commence à se combler, mais la surveillance des </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:40">gaz destructeurs d&rsquo;ozone reste nécessaire</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:41">. Par exemple,</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:40"> la source des émissions de CFC-113a vers l&rsquo;atmosphère doit être identifiée, et les </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:41">émissions de HCFC-22 et de HFC-134a pourr</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:42">aient être réduite</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:01">s</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:42"> par l&rsquo;utilisation de circuits </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T08:43">frigorifiques plus étanches.</ins><h3 class="s2">Ces composés existent-ils à l&#39;état naturel ou sont-ils le fait des activités humaines ?&nbsp;</h3><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:02">Ces composés,n&rsquo;existent pas dans l&rsquo;atmosphère naturelle, ils sont produits uniquement par les activités humaines. </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:04">Cela a été mis en </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:05">évidence par leur mesure dans l&rsquo;air piégé dans les neiges et glaces des régions polaires, qui permettent d</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:06">&rsquo;accéder à de l&rsquo;air ancien. </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:07">L</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:13">e</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:07">s émissions des CFCs ont </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:10">débuté dans les années 1930, </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:19">ils ont connu un développement important à partir des années 1950 </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:10">et ils se sont accumulés dans l</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:11">&rsquo;atmosphère. </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:12">Leur lente destruction par le rayonnement ultra</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:13">-</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:12">violet libère les atomes de chlore qu&rsquo;il</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:13">s contiennent. Ce sont ces atomes de chlore qui détruisent</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:14"> la couche d&rsquo;ozone</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:31">.</ins><h3 class="s2">Et leurs effets néfastes ne sont découverts que maintenant ?</h3><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:28">Le &laquo;&nbsp;trou dans la couche d&rsquo;ozone&nbsp;&raquo; a été découvert en 1985. Comme il se produit principalement dans les régions polaires (avant d&rsquo;être dispersé par les vents) où les observations de l&rsquo;atmosphère sont rares, il aurait pu être détecté plus tardivement et les conséquences auraient été plus graves.</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T11:01">La cause du trou d&rsquo;ozone a été identifiée très rapidement et </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T11:02">d</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:32">es mesures de replacement des CFCs par des gaz moins nocifs pour la couche d&rsquo;ozone ont été mises en place </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T11:02">dès 1987 </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:32">avec </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:37">le </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:32">protocole de Montréal</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:39">. </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:41">Depuis, il a été révisé et ratifié par un nombre croissant de pays</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:42">. </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:35">Aujourd&rsquo;hui, ce sont les substituts des CFCs qui s&rsquo;accumulent dans l&rsquo;atmosphère</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:43"> et </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:44">c&rsquo;est</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:44"> surtout</ins> <ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:43">leur impact sur le réchauffement du climat</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:44"> qui</ins> <ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T11:03">est </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:43">préo</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T11:03">c</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:43">cu</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T11:03">pan</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T11:04">t.</ins><h3 class="s2">L&#39;Agence américaine de protection de l&#39;environnement estime que les composés (type<ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:51"> HFC</ins>) pourraient représenter <ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:53">l&rsquo;équivalent de </ins>19% des émissions de <ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:53">CO2</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:54">, le principal</ins> gaz à effet de serre<ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:54">,</ins> d&#39;ici 2050 si rien n&#39;est fait. Quels sont les moyens mis en œuvre pour lutter contre <ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T09:54">la propagation de ces émissions </ins>?&nbsp;</h3><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:44">La mise en place de mesures pour lutter contre le réchauffement climatique est beaucoup plus difficile que dans le cas du trou d</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:45">&rsquo;ozone. </ins>&nbsp;<ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:49">En effet, </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:50">l</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:46">e principal gaz à effet de serre</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T11:13">produit par l&rsquo;homme</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:46">&nbsp;: le dioxyde de carbone (CO2)</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:47"> a des utilisations beaucoup plus étendues que les CFCs, HCFCs et HFCs. </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:47">Cependant, l</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:48">&rsquo;utilisation croissante des HFCs, en particulier</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:49"> pour la </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:48">réfrigération et climatisation</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:49">, </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:50">pourrait conduire ces gaz à avoir un impact climatique important. Comme ils sont utilisés dans des circuits fermés, il est assez facile de limiter leurs émissions dans l</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:51">&rsquo;atmosphère en renforçant l&rsquo;étanchéité des </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:52">circuits</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:53">, et en recyclant les réfrigérateurs et climatiseurs en fin de vie. </ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:53">Ces mesures sont beaucoup plus facile</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:56">s</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:53"> à prendre que de stopper les émissions de CO2 vers l</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:54">&rsquo;atmosphère lorsqu</ins><ins cite="mailto:Patricia%20Martinerie" datetime="2014-11-29T10:55">&rsquo;on brûle du pétrole pour produire de l&rsquo;énergie ou dans les moteurs de voiture par exemple.</ins>

Les effets secondaires des produits chimiques couche d'ozone compatibles

<h3 class="s2">Atlantico : Un gaz artificiel appelé perfluorotributylamine, ou PFTBA, qui serait 7 000 fois plus puissant que le CO2, a pour la première fois été décelé dans l'atmosphère par une équipe d'universitaires canadiens, au-dessus de Toronto. Sa concentration n'est pas alarmante, néanmoins le fait que ce gaz artificiel se retrouve dans l'atmosphère doit-il nous inquiéter ?</h3>François Gervais : Au niveau de la concentration mesurée de&nbsp;0,18 partie par milliard, soit l'équivalent de 1,8 euro comparé à 10 milliards, elle aurait quelque mal à s'afficher autrement que ténue. Quelle est la différence de charge électrique entre le carbone et le fluor, origine de l'absorption du rayonnement thermique émis par la Terre, et donc de l'effet de serre atmosphérique par suite de la vibration de ces atomes, au sein de ce PFTBA ? Cette différence est double, mais seulement double, de celle de la liaison entre le carbone et l'oxygène dans CO2 (voir Tableau 1 du livre "L'innocence du carbone" édité par Albin Michel). Il est vrai que le temps de résidence dans l'atmosphère est annoncé 5 fois plus long. Toutefois, à une concentration quatre dixième de millionième de fois moindre que celle du CO2 dans l'air, on reste très loin du compte.<h3 class="s2">Si ses propriétés radiatives sont effectivement aussi puissantes qu'on le dit (7 000 fois supérieures au CO2), à partir de quelle quantité libérée dans l'atmosphère faudrait-il s'inquiéter ? Quelles seraient les conséquences ?</h3>Si l'on en croit ces chiffres, il faudrait que la quantité de PFTBA émise soit multipliée par 300 pour risquer d'avoir un impact similaire à celui du CO2, hypothèse&nbsp;peu réaliste. Quant à l'impact du CO2 émis par la combustion des ressources fossiles, à l'instar des autres gaz à effet de serre, il reste lui-même discutable puisqu'aucune augmentation significative de la température moyenne de la Terre n'a été observée depuis 1997, comme le reconnait le Groupe d'expert intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) dans son cinquième rapport, en dépit de l'envoi dans l'atmosphère durant cette période de pas moins d'un tiers de tout le CO2 émis depuis le début de l'ère industrielle.<div class="im"><h3 class="s2">Cette information constitue-t-elle un avertissement sérieux ? Les industries et les pouvoirs publics doivent-ils améliorer la sécurité autour du maniement de tels gaz ?</h3></div>Rappelons la tentative avortée d'industriels asiatiques d'engranger des montants élevés de "crédits carbone" (découlant de l'application du protocole de Kyoto) en détruisant de l'hydrofluorocarbone, un gaz similaire comportant des liaisons chimiques Carbone-Fluor, déclaré "12&nbsp;000 fois plus puissant" que celui du CO2. Résultat : l'Union européenne a coupé le robinet des crédits. Cette initiative ne témoigne-t-elle pas de son faible niveau d'inquiétude à ce propos ?<div class="im"><h3 class="s2">Quels autres gaz à effet de serre, artificiels ou non, existent aujourd'hui, et dans quelles proportions ? Les enjeux liés à ces derniers sont-ils de taille ?</h3></div>Le principal gaz à effet de serre dans l'air reste la vapeur d'eau. Son effet de serre est très bénéfique puisqu'il réchauffe la Terre d'une trentaine de degrés, sans lesquels on conviendra que la vie serait difficile sous nos latitudes. Il est suivi du CO2 dont l'effet présumé reste prédit par des modèles informatiques.&nbsp;Ils présentent toutefois un écart grandissant avec les mesures au fil des années, écart reconnu dans le dernier rapport du GIEC.

masque à oxygène

Faut-il s’inquiéter de la récente découverte du PFTBA ?

Apocalypse now

Un gaz à effet de serre pire que le CO2… Faut-il s'inquiéter de la récente découverte du PFTBA ?

<h3 class="s2">Atlantico : Comment les mécanismes de la peur permettent-ils de comprendre pareil paradoxe ?</h3>Jean-Paul Mialet : Regardons d&rsquo;abord sur quoi repose le sentiment de peur. &nbsp;Il s&rsquo;agit d&rsquo;un état émotionnel ressenti en face d&rsquo;une menace. La menace rend anxieux, c&rsquo;est-à-dire qu&rsquo;elle fait naître l&rsquo;angoisse. L&rsquo;angoisse est une émotion à vocation d&rsquo;alarme et de protection de l&rsquo;organisme. Ce système d&rsquo;alarme peut dans certains cas pathologiques se déclencher sans raison&nbsp;: on parle alors d&rsquo;angoisse nue. Mais&nbsp; en principe, il ne s&rsquo;enclenche que devant un danger&nbsp;: on parle alors de peur.Des menaces telles que celles du réchauffement climatique ne concernent pas notre organisme mais la planète, ou notre descendance dans un avenir (relativement) lointain. La peur est dans ce cas une idée abstraite qui ne produit que peu d&rsquo;angoisse&nbsp;: elle est une idée &ndash; une idée qui concerne un évènement que l&rsquo;on souhaite éviter &ndash; plus encore qu&rsquo;une émotion. Pour désigner cette sorte de peur - la peur d&rsquo;une idée - &nbsp;parlons alors de crainte. La crainte s&rsquo;établit surtout pour des risques improbables représentant une menace imaginaire.&nbsp; Si l&rsquo;on accepte la distinction que nous venons de faire entre la peur (proche de l&rsquo;émotion) et la crainte (plus proche de la pensée), les populations à risque d&rsquo;inondation ou d&rsquo;accidents industriels ne les craignent pas&nbsp;: ils en ont peur, ils les redoutent et songent au moyen de s&rsquo;en protéger. De même que ces accidents de la nature qui les concernent peu, le réchauffement climatique suscite chez les occidentaux qui n&rsquo;en souffrent pas une crainte plus qu&rsquo;une peur.On ne peut pas comparer la crainte du réchauffement climatique et la peur du terrorisme ou du virus Ebola. Dans les deux cas, il s&rsquo;agit de morts réelles et proches&nbsp;: d&rsquo;une mort immédiate et non de la pensée d&rsquo;une catastrophe généralisée et lointaine. Cette mort survient de plus de façon imprévisible et imparable dans des conditions violentes. Impossible de ne pas s&rsquo;identifier aux victimes en ressentant de la peur&nbsp;: à travers eux, c&rsquo;est notre propre intégrité organique individuelle que nous sentons menacée, ce qui déclenche une angoisse propice à la propagation d&rsquo;une panique. Face au réchauffement climatique, il n&rsquo;y aura pas &ndash; du moins pas avant longtemps &ndash; de panique, mais un débat d&rsquo;idée.<h3 class="s2">Sur la question du changement climatique, quel rôle ont pu jouer les multiples études contradictoires, et de puissantes campagnes de communication pour la contredire ? En quoi la politisation de cette problématique a-t-elle également pu en saper la crainte ?</h3>Comme on vient de le dire, le changement climatique est une crainte, c&rsquo;est-à-dire une pensée propice aux jeux de la pensée et au débat d&rsquo;idées. Mais du fait de la gravité de l&rsquo;enjeu, ce débat peut difficilement est abordé de façon neutre et totalement objective. Puisqu&rsquo;il s&rsquo;agit de l&rsquo;avenir de l&rsquo;humanité et de la planète, certains s&rsquo;emparent du sujet et imposent leurs idées aux autres. Ils ont leur diagnostic et leur remède. S&rsquo;opposant à la pensée dominante, des enquêtes et des campagnes de communications tentent d&rsquo;apporter la contradiction.Mais le débat scientifique a peu sa place dans ces luttes d&rsquo;influence&nbsp;: voir le sort qu&rsquo;a connu Claude Allègre lorsqu&rsquo;il a osé avancer des arguments contraires aux interprétations du moment. &nbsp;Il n&rsquo;y a donc pas&nbsp; de débat rationnel mais une doctrine établie à partir d&rsquo;observations et d&rsquo;interprétations supposées scientifiques mais tenues pour irréfutables &ndash; alors que ce qui caractérise la science est d&rsquo;admettre la réfutation. En idéologisant ainsi la question du changement climatique, on risque d&rsquo;en faire une orientation politique et de porter atteinte à sa crédibilité &ndash; alors que tout le monde convient que le changement climatique est une réalité. Le fanatisme des uns et des autres pourrait le réduire à une simple croyance.<h3 class="s2">Parallèlement, le virus Ebola a suscité plusieurs mouvements de panique irrationnelle, comme dans cette école de Boulogne où des parents ont préféré ne pas envoyer leurs enfants lorsqu&#39;ils ont appris qu&#39;un de leur camarade revenait d&#39;une zone touchée en Afrique. Quelle est la part d&#39;imagination dans la formation des peurs ? Et quel est son rôle ?</h3>Comme on vient de le dire, le virus Ebola suscite une peur qui s&rsquo;accompagne d&rsquo;angoisse. L&#39;angoisse est une émotion fonctionnelle&nbsp;: elle contribue à la sauvegarde de l&rsquo;individu en le mettant en condition de réagir plus vite et plus efficacement (bien qu&rsquo;à partir d&rsquo;un certain niveau, elle puisse au contraire se montrer paralysante et handicapante). L&rsquo;angoisse est contagieuse&nbsp;: elle se propage facilement à une communauté qui se sent menacée et peut conduire à la panique par des interactions qui la renforcent.Deux facteurs alimentent l&rsquo;angoisse&nbsp;: 1) l&rsquo;intensité de la menace qui, on l&rsquo;a vu, doit représenter un danger pour l&rsquo;intégrité physique ou mentale de l&rsquo;individu 2) l&rsquo;absence de maîtrise par rapport à la menace. L&rsquo;imaginaire intervient largement dans l&rsquo;évaluation de ces deux facteurs. Le virus Ebola tel qu&rsquo;on le croise dans les medias présente toutes les caractéristiques voulues pour alimenter de puissantes angoisses&nbsp;: beaucoup de sang versé et pas de maîtrise (origine obscure difficilement traçable&nbsp;; contagion en apparence imparable&nbsp;: il faut une tenue de cosmonaute pour l&rsquo;affronter).<h3 class="s2">La région du cerveau à l&#39;origine de l&#39;angoisse se retrouve dans l&#39;amygdale, l&#39;une des parties les plus archaïques de notre système nerveux central. Dans quelle mesure est-il possible de contrôler nos angoisses irrationnelles ? Quelles sont les techniques à mettre en place ?</h3>L&rsquo;amygdale,&nbsp; comme vous l&rsquo;avez dit, est une partie archaïque du cerveau. Elle subit l&rsquo;influence du cortex cérébral&nbsp;: elle peut ainsi être modulée par des contenus cognitifs, des raisonnements alimentés par la culture, l&#39;éducation, l&#39;environnement. En d&rsquo;autres termes, la composante anxieuse de la peur peut être atténuée par une information objective qui vienne restreindre l&rsquo;emballement de l&rsquo;imagination. Les medias pourraient jouer un grand rôle de ce point de vue.Mais il y a deux obstacles. D&#39;une part les médias veulent frapper les imaginations et cultivent &nbsp;le sensationnalisme pour attirer le public le plus large possible. Et d&#39;autre part les individus aiment eux-mêmes jouer à se faire peur &ndash; du moins tant que ces peurs peuvent être vécues dans le confort. Rappelons-nous les histoires de nos enfances. Hélas, lorsque ce jeu tourne autour d&rsquo;une menace bien réelle, il contribue à aggraver la situation en entravant l&rsquo;information objective.&nbsp;&nbsp;

couche d'ozone pollution

Pourquoi le dérèglement climatique inspire beaucoup moins la peur qu’Ebola

Rationaliser l'irrationnel 

Niveau record de gaz à effet de serre depuis 800 000 ans : pourquoi le dérèglement climatique inspire beaucoup moins la peur qu’Ebola ou autres paranoïas contemporaines

<img src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u107/omi.jpg" alt="Ozone pole Nord (OMI)" width="505" height="407" />L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM, 189 États et territoires membres&nbsp;devenue en 1951 une institution des Nations Unies spécialisée dans la météorologie) s'inquiète : la couche d'ozone au pôle Nord a diminué de 40 % entre l'hiver et fin mars."La destruction de la couche d'ozone, qui protège les organismes vivants des effets nocifs du rayonnement ultraviolet, a atteint des records ce printemps au-dessus de l'Arctique à cause de la persistance dans l'atmosphère de substances nocives pour ce gaz et d'un hiver très froid au niveau de la stratosphère, deuxième grande couche de l'atmosphère terrestre située juste au-dessus de la troposphère." explique l'OMM."Le degré de destruction de la couche d'ozone en 2011 au-dessus de l'Arctique est sans précédent mais l'on pouvait s'y attendre. Les spécialistes de l'ozone ont en effet annoncé qu'une forte déperdition d'ozone au-dessus de l'Arctique était possible dans le cas d'un hiver stratosphérique stable et froid. La destruction de l'ozone stratosphérique survient dans les régions polaires lorsque la température descend audessous de -78°C, ce qui entraîne la formation de nuages dans la stratosphère. Les réactions chimiques qui convertissent des gaz réservoirs inoffensifs tels que l'acide chlorhydrique en gaz nocifs pour l'ozone se produisent sur les particules nuageuses. Il s'ensuit une destruction rapide de l'ozone pour autant que la lumière du soleil soit présente." précise l'OMMLe niveau de rayonnement UV pourrait monter dans certaines parties du Canada, en Alaska, et dans les pays scandinaves : "L'exposition au rayonnement UV-B peut causer, chez l'homme, des cancers de la peau, des cataractes et une altération du système immunitaire. Certaines cultures et certaines espèces de la faune marine peuvent aussi en pâtir." ajoute l'OMM.

Ozone, pole Nord, pollution, climat

Pollution

- 40 % pour la couche d'ozone du pôle Nord

&quot;C&#39;est un accord très ambitieux pour la planète. L&#39;Europe montre l&#39;exemple&quot;, s&rsquo;est réjoui François Hollande. Après huit heures de discussions, les dirigeants européens ont fini par signer, dans la nuit de jeudi 23 à vendredi 24 octobre, un plan sur la réduction des gaz effet de serre. L&rsquo;objectif est de les réduire d&rsquo;au moins 40% d&rsquo;ici 2030 par rapport à 1990. Les 28 chefs d&rsquo;Etat et de gouvernement ont aussi décidé de porter la part des énergies renouvelables à 27% de la consommation et de faire 27% d&rsquo;économies d&rsquo;énergie à l&rsquo;échelle européenne. Enfin, ils ont prévu d&rsquo;augmenter à 15% les &quot;interconnexions&quot; entre réseaux électriques au sein de l&rsquo;UE d&rsquo;ici 2030.&quot;C&#39;est une bonne nouvelle pour le climat, les citoyens, la santé et les négociations internationales sur le climat à Paris en 2015&quot;, s&rsquo;est félicité &nbsp;le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, assurant que cela créerait &quot;des emplois durables&quot; et de la &quot;compétitivité&quot;.&quot;Avec la crise en Ukraine et les troubles au Moyen-Orient, il est devenu très clair à quel point il est urgent et vital de réduire la dépendance énergétique de l&#39;Europe&quot;, a-t-il rappelé.Le futur plan de 300 milliards d&rsquo;euros, que Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission, doit bientôt présenter, financera largement la mise en œuvre de ce nouvel accord sur le climat. A l&rsquo;Est, de nombreux pays sont encore très dépendants des énergies fossiles. En Pologne, par exemple, les centrales sont alimentées au charbon à 90%. Il faudra donc mobiliser des moyens financiers pour moderniser les secteurs énergétiques dans ces pays et aider à faciliter l&rsquo;isolation thermique des bâtiments. Grâce à cela, la France, l&rsquo;Espagne et le Portugal espèrent financer des travaux de construction d&rsquo;interconnexions via les Pyrénées. Mais dès jeudi après-midi, les associations environnementales critiquaient le manque d&rsquo;ambition de ce plan. &quot;Les dirigeants de l&#39;UE donnent un coup de frein à l&#39;énergie propre&quot;, a dénoncé Greenpeace. Les objectifs &quot;sont bien en deçà de ce qui pourrait être fait par l&#39;Europe pour combattre le changement climatique&quot;, ont par ailleurs estimé les Amis de la Terre. Enfin, pour Oxfam, il s&#39;agit d&#39;&quot;une action insuffisante de la part des pays les plus riches qui fait peser le fardeau sur les populations les plus pauvres, les plus affectées par le changement climatique et les moins responsables de cette crise&quot;.

Climat : les 28 prévoient de réduire les gaz à effet de serre de 40% d’ici 2030

Ambitieux

Climat : les Européens prévoient de réduire les gaz à effet de serre de 40% d’ici 2030

Bonne nouvelle, la couche d&#39;ozone va se reconstituerLe Programme des Nations Unies pour l&#39;environnement (PNUE) et l&#39;Organisation météorologique mondiale (OMM) viennent de publier un nouvel état des lieux de l&rsquo;effet du Protocole de Montréal. Fruit du travail de près de 300 scientifiques, ce rapport est très encourageant. La reconstitution de la couche d&rsquo;ozone est en bonne voie et elle devrait être complète d&rsquo;ici 2050 comme il était prévu initialement.Il y a quelques jours, l&#39;Organisation météorologique mondiale (OMM) annonçait que, malheureusement, les niveaux des principaux <a class="xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/climatologie-hausse-record-gaz-effet-serre-2013-selon-omm-55226/" target="_blank" title="Hausse record des gaz à effet de serre en 2013 selon l’OMM">gaz à effet de serre</a>, qui sont dans l&rsquo;ordre d&rsquo;importance décroissante le <a class="definition glossaire xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/developpement-durable-dioxyde-carbone-729/">dioxyde de carbone</a> (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d&rsquo;<a class="definition glossaire xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-azote-13578/">azote</a> (N20), avaient atteint de nouveaux pics en 2013. La nouvelle a de quoi inquiéter car elle confirme que l&rsquo;humanité est sur une trajectoire conduisant à une augmentation de 4 à 5 degrés de la température moyenne de la planète d&rsquo;ici la fin du XXIe siècle.<a class="Colorbox" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/environnement-bonne-nouvelle-couche-ozone-va-reconstituer-55224/" target="_blank">Lire la suite sur Futura-sciences </a>Sur le satellite Europe, les glaces jouent à la tectoniqueEurope, satellite galiléen de Jupiter, présente des signes tangibles d&rsquo;une véritable tectonique des plaques à sa surface. C&rsquo;est la première fois que ce processus est observé ailleurs que sur la Terre. Légèrement plus petit que la Lune, cet astre renferme plus d&rsquo;eau que la planète bleue et abriterait un océan d&rsquo;eau liquide. Un monde considéré comme potentiellement habitable dans notre Système solaire.Lorsqu&rsquo;il observa pour la première fois <a class="xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronomie-jupiter-grandeur-decadence-grande-tache-rouge-52161/" title="Jupiter : grandeur et décadence de la Grande Tache rouge">Jupiter</a>, au début de l&rsquo;année 1610, le Florentin <a class="definition glossaire xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-galileo-2439/">Galileo</a> Galilei découvrit autour d&#39;elle, non sans étonnement, la présence de quatre satellites. Près de quatre siècles plus tard, plus exactement entre décembre 1995 et septembre 2003, une sonde spatiale qui portait son nom vint explorer la <a class="definition glossaire xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-planete-geante-4547/">planète géante</a> et sa banlieue, approcher tous ces corps célestes encore méconnus et survoler une douzaine de fois Europe. Les scientifiques &mdash; et le grand public &mdash; découvrirent alors sur les clichés magnifiques de Galileo, des détails stupéfiants de sa surface gelée, zébrée d&rsquo;une multitude de lignes et de crevasses. Que peut bien cacher ce monde glacial légèrement plus petit que la <a class="definition glossaire xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-lune-2550/">Lune</a> (environ 3.120 km de diamètre)&thinsp;?<a class="Colorbox" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/europe-satellite-europe-glaces-jouent-tectonique-55228/" target="_blank">Lire la suite sur Futura-sciences </a>Certains somnifères augmenteraient le risque d&#39;AlzheimerL&#39;utilisation à long terme de certains somnifères ou médicaments contre l&#39;anxiété de la famille des benzodiazépines pourrait augmenter sensiblement le risque de développer une maladie d&#39;Alzheimer, selon une étude franco-canadienne publiée mercredi.Pendant six ans, les chercheurs ont étudié 1.796 cas d&#39;<a class="xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-maladie-alzheimer-decryptage-873/" target="_blank" title="Dossier La maladie d'Alzheimer : décryptage">Alzheimer</a> répertoriés dans un programme d&#39;assurance médicale canadien et les ont comparés à plus de 7.000 personnes en bonne santé, de même âge et de même sexe. Dans l&#39;étude publiée sur le site du <a class="xt-­click" href="http://www.bmj.com/content/349/bmj.g5205" target="_blank" title="Benzodiazepine use and risk of Alzheimer’s disease: case-control study">British Medical Journal</a>, ils ont montré que la prise de benzodiazépines durant plus de trois mois était associée à un risque accru d&#39;Alzheimer pouvant atteindre 51 %. L&#39;association était notamment liée à la durée d&#39;exposition et était plus importante en cas d&#39;utilisation de benzodiazépines ayant une longue durée d&#39;action.<a class="Colorbox" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sommeil-certains-somniferes-augmenteraient-risque-alzheimer-55222/" target="_blank">Lire la suite sur Futura-sciences </a>Un nouveau titanosaure découvert, cette fois, en AfriqueBien des espèces de dinosaures restent encore à découvrir. Les titanosaures africains du Crétacé sont par exemple très mal connus. D&#39;où l&#39;importance de la découverte de Rukwatitan bisepultus en Tanzanie, qui éclaire l&#39;histoire de cette grande famile, au moment où elle prospérait.Il y a environ 145 millions d&rsquo;années, au début du <a class="definition glossaire xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dico/d/paleontologie-cretace-1971/">Crétacé</a>, l&rsquo;Afrique était en cours de séparation d&rsquo;avec l&rsquo;Amérique du Sud. Les <a class="definition glossaire xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-espece-2261/">espèces</a> de <a class="definition glossaire xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dico/d/paleontologie-dinosaure-3746/">dinosaures</a> des deux continents étaient donc sur le point de devenir <a class="definition glossaire xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-endemique-2258/">endémiques</a>. On connaît beaucoup de restes de dinosaures datant du Crétacé en Afrique du nord mais moins en Afrique du Sud. Le <a class="xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dossiers/d/paleontologie-dinosaures-autres-geants-cretace-maroc-1148/" target="_blank" title="Dossier : Dinosaures et autres géants du Crétacé au Maroc">Maroc</a> est par exemple un paradis pour les paléontologues. On peut citer aussi le Niger où l&rsquo;on a découvert entre autres <a class="xt-­click" href="http://the" target="basal" title="rukwatitan">Nigersaurus taqueti</a>.<a class="Colorbox" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/actu/d/dinosaure-nouveau-titanosaure-decouvert-cette-fois-afrique-55201/" target="_blank">Lire la suite sur Futura-sciences </a>Ébola : un traitement français bientôt en essai cliniqueL&rsquo;OMS ayant donné son accord pour l&rsquo;évaluation de molécules contre le virus Ébola, des chercheurs français devraient bientôt lancer un essai clinique en Guinée.Une équipe de chercheurs français (Inserm et&nbsp;Institut Pasteur) et guinéens va lancer un <a class="definition glossaire xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-essai-clinique-3333/">essai clinique</a> en Guinée sur une <a class="definition glossaire xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/">molécule</a> expérimentale censée enrayer la <a class="definition glossaire xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-replication-247/">réplication</a> du <a class="xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-strategie-virus-ebola-bloquer-reponse-immunitaire-46313/" title="La stratégie du virus Ébola : bloquer la réponse immunitaire">virus Ébola</a>. Après l&rsquo;autorisation donnée vendredi 5 septembre par l&rsquo;<a class="definition glossaire xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-oms-4321/">OMS</a> (Organisation mondiale de la Santé), &laquo; nous nous orienterions a priori vers la molécule développée par les Japonais &raquo;, indique Bernadette Murgue, directrice adjointe de l&rsquo;Institut de microbiologie et maladies infectieuses, à Paris. Le favipiravir a déjà fait l&rsquo;objet d&rsquo;une phase 3 contre la <a class="definition glossaire xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-grippe-3442/">grippe</a> résistante aux autres <a class="xt-­click" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-tout-savoir-grippe-312/" title="Tout savoir sur la grippe">traitements antiviraux</a>. Il est même déjà autorisé au Japon dans cette indication.<a class="Colorbox" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/maladie-ebola-traitement-francais-bientot-essai-clinique-55220/" target="_blank">Lire la suite sur Futura-sciences </a>

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