Clotilde Courau : l'avertissement à Emmanuel-Philibert de Savoie (et à Karine Le Marchand ?), Rachida Dati/Dominique Desseigne : les big nouvelles révélations<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Clotilde Courau : l'avertissement à Emmanuel-Philibert de Savoie (et à Karine Le Marchand ?), Rachida Dati/Dominique Desseigne : les big nouvelles révélations
©

Revue de presse people

Mais aussi Jean Dujardin "déprimé, consolé par une actrice", Madonna et Brahim séparés ?, Jennifer Aniston et Justin Theroux en voie de le devenir, le "mea culpa" de Nicolas Bedos à propos du "Manifeste des 343 salauds" et, et, et... 20 ans après, les tristes révélations sur la mort de River Phoenix. Y'a de l'amour, du sang et des larmes, ce samedi, dans la RP people...

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

Voir la bio »

Accrocheuse, la couv de “ Paris-Match ”… “ Clotilde Clourau, la femme blessée, titre le mag. Face à la rumeur, la princesse se bat pour sauver son couple ”. Wow ! Ca s'annonce costaud !` 

Clotilde Cendrillon

Mais d’abord, à quoi a-t-on affaire, précisément ? A une interview ? Une enquête ? Raté : à un article d’Irène Frain (cachez votre joie). C’est bon, on va encore nous sortir les violons et nous arracher des larmes sans nous livrer la moindre info, c’est ça ? C’est à peu près, ça, oui… sauf que ça renseigne, aussi… Mais ta-ta-ta, commençons par le commencement et voyons ce que nous dit en substance la romancière : Clotilde Courau, écrit-elle, “ est à l’évidence de ces êtres dont la gaieté est une politesse faite à la cruauté de la vie. Car c’est de longue date qu’elle connaît son visage. Le divorce de ses parents, sans doute, à la sortie de l’enfance, ce qui fit d’elle une adolescente rebelle et déclassée qui grandit du côté d’Aubervilliers, contrainte de payer ses cours de théâtre à coups de petits boulots, shampouineuse, distributrice de tracts, femme de ménage… ” Mais, ma parole, c’est Cendrillon, Clotilde ! On ne croit pas si bien dire…

Emmanuel-Philibert de Savoie, prince crapaud

Irène Frain le précise en effet, un peu plus loin : “ Par sa mère, elle descend d’une des meilleures et vieilles familles du nobiliaire français ”. Et après le divorce des parents, il lui a fallu “ serrer les dents ”, garder “ devant l’épreuve, l’échine droite et l’élégance du cœur. De ce côté-là, enchaîne l’écrivain, avec sa tête brûlée de prince, Clotilde Courau a eu beaucoup à faire. Dès les premiers mois de leur mariage, juste avant la naissance de leur fille aînée, il eut son premier, et grave, accident de moto. Il en sortit à demi-éclopé et assista à l’accouchement en chaise roulante… Une fois remis, il ne renonça pas à l’engin et eut de nouveaux accidents. Puis, en 2008, ce furent les errements d’une campagne électorale calamiteuse — 0, 44 % des voix —, des engagements surprenants dans des émissions de télé-réalité (…) Et, pour couronner le tout, l’an passé, une vilaine tumeur de la cloison nasale, suivie, il y a quelques semaines, d’une non moins sale rumeur sur des infidélités supposées ”. Plus crapaud que prince, l’Emmanuel-Philibert, on dirait…

Derrière l’article, un avertissement à Emmanuel-Philibert (et Karine Le Marchand ?)

Une “ femme blessée ” d’un côté, un mari blessant de l’autre, pour Irène Frain, la balance penche clairement en faveur de Clotilde, visiblement. On pourrait croire à de la simple solidarité féminine s’il n’y avait pas eu rencontre entre les deux femmes. “ A ses yeux battus, on soupçonne tout de même que ses nuits sont courtes qu’elle mène depuis longtemps de sacrés combats et qu’elle a en ce moment des soucis, grands ou petits ”, écrit en effet la romancière en introduction à son article. De là à penser que la princesse a souhaité attendrir sur son sort, et faire gentiment pression sur son mari, il n’y a qu’un pas. Un pas qu’on est fortement tenté de franchir en lisant la fin du papier : “ plus que jamais, en ces jours où tout vacille, la voici sur le fil, suspendue, tête haute et dents serrées, entre devoir et passions, narguant les gouffres de la vie du regard de l’acrobate : même pas peur, obstinément ”. Emmanuel-Philibert, te voilà prévenu. Karine, au cas où..., prends garde à toi.

Rachida Dati/Dominique Desseigne : nouvelles révélations

D’une élégante, l’autre… On vous le disait jeudi, dans la revue de presse des hebdos, “ L’Express ” publie cette semaine les bonnes feuilles de “ Rachida ne meurt jamais ” d’Elisabeth Chavelet (Editions du Moment). Leur intérêt nous ayant paru plus “ people ” que politique, on a choisi de n’en parler qu’aujourd’hui. L’extrait le plus notable porte en effet sur la liaison de l’ex-ministre et de Dominique Desseigne. C’est à l’automne 2007, au cours du premier voyage officiel de Nicolas Sarkozy au Maroc, nous dit la journaliste, que démarre “ l’idylle entre Rachida et Dominique (…). Les deux tourtereaux se sont vite trouvés. Ils s’envolent pour le réveillon de Noël à l’île Maurice, au Saint Géran, un palace de rêve avec cocotiers et sable blanc. (…) Quand les deux amants rentrent à Paris en janvier, elle s’installe chez lui dans son superbe hôtel particulier, Villa Montmorency. Très vite, Rachida commence à lui dire qu’elle désire un enfant. Il fait celui qui n’entend pas. Il préfèrerait qu’elle lui demande un diamant ou une Ferrari. Elle insiste : “ A l’âge que j’ai, il est plus que temps ” ”. Et alors, et alors ?

Comment Rachida a largué Dominique

“ En fait, elle n’est pas heureuse, poursuit Elisabeth Chavelet. Elle supporte mal la vie quotidienne au côté du notaire Desseigne. Avec Cécilia Sarkozy, dont elle est la grande amie à l’époque, elle parle beaucoup de sa situation. L’épouse de Nicolas lui répète : “ Tu vieillis et Dominique, c’est un mec bien ”. Elle, de répondre : “ Il est trop vieux. Il m’emmerde. Et puis j’aime pas les rideaux de son hôtel particulier ”. Ce à quoi l’hyper pragmatique Cécilia rétorque : “ On s’en fout, les rideaux, tu peux les changer ! ” Mais Rachida tourne chez le dandy comme un lion en cage. Elle téléphone régulièrement à des copines. “ Ce matin, je lui ai fait croire que j’allais faire un jogging. Mais ça me barbe d’y retourner ce soir. Faut encore que j’invente un bobard ”. Finalement, rebelle à la monotonie de cette vie trop tranquille, elle le largue ”. Du début jusqu’à la fin, la grande classe, Rachida.

Quand Rachida met la pression sur le fils de Dominique Desseigne

Mais Elisabeth Chavelet n'a pas fini : “ L’entourage de l’homme d’affaires assure qu’il s’est “ bloqué ” littéralement sur cette affaire le jour où sa fille Joy lui a révélé le comportement de Rachida Dati, écrit-elle. Familière des textos, on le sait, la maire du VIIe avait choisi comme interlocuteur le frère de Joy, Alexandre, le plus sensible et émotif de la famille Desseigne. Elle le bombardait de SMS pour lui donner des nouvelles de “ sa petite sœur Zohra ”. Elle l’interpellait avec des mots dans le style : “ Le père de ta petite sœur ne veut pas faire de test. Aide-moi ” ”. Sympa, très “ maternelle ”, la pression sur le “ beau-fils ”… Il doit pas la regretter, Alexandre…

Brahim et Madonna séparés ?

Mais que nous apprend “ Public ” ? “ Brahim Zaibat : il ne vit plus avec Madonna ! ” Pfiou ! C’est hénaurme, ça… En même temps, c’est un peu logique, aussi, vu que Brahim est coincé à Paris à cause de “ Danse avec les stars ”… Vrai ou faux scoop ? Voyons voir ce que nous dit le people… “ Entre les répétitions pour l’émission et son travail de conseiller artistique sur la comédie musicale “ Robin des bois ”, Brahim n’a plus vraiment de temps pour sa love story. “ Ils échangent quelques textos dans la semaine, mais ne s’appellent pratiquement jamais, glisse une source proche du beau gosse. Et si, fin août, les rumeurs laissaient entendre que Madonna viendrait régulièrement à Paris voir son chéri et l’encourager sur le prime, il n’en est rien. “ Elle n’est pas venue le voir une seule fois, murmure-t-on dans l’entourage du danseur. Il a fait un aller-retour Paris-New York il y a quelques semaines, ils se sont croisés mais depuis, plus rien ” ”… Ca commence à faire, tout ça, mine de rien…

Loin de Mado, “ Brahim se construit une vie à lui ”

“ Aujourd’hui, résume “ Public ”, il semblerait que les deux amants se soient éloignés. En septembre dernier, Brahim démentait même les rumeurs de fiançailles et de mariage qui circulaient depuis un moment. Loin des Etats-Unis, le danseur se construit une vie à lui. “ Il loue un appartement dans le 16e arrondissement, où il vit seul ”, nous explique un proche. (…) Outre-Atlantique, la Madone continue sa vie comme si de rien n’était. Entre les heures de sport et ses sessions à la kabbale, la reine de la pop semble se suffire à elle-même ”. Ca sent le sapin…

Jenifer Aniston/Justin Theroux ne se voient presque plus

… et ça sent un peu la scierie à bois du côté de Jenifer Aniston et Justin Theroux… “ Loin des yeux, loin du cœur ”, titre “ Voici ” qui voit dans la nouvelle coupe de cheveux de Jen — un carré blond pas franchement réussi — le “ signe d’un (vrai) malaise. (…) Elle a beau dire “ je suis plus légère, très à l’aise ”, en réalité, elle ne va pas si bien que ça, analyse le mag. A 44 ans, et toujours sans enfant, l’actrice vient d’apprendre que Justin Theroux, son fiancé depuis plus de quinze mois ( !), doit passer six mois à New York afin de tourner une série qui sera diffusée sur la chaîne HBO. (…) Elle a beau toujours porter fièrement sa bague de fiançailles sertie d’un gros diamant, cet éloignement met à mal leurs projets de mariage. Quant aux chances que Jenifer tombe enceinte, elles s’amenuisent de jour en jour. Cette relation sera-t-elle viable sur le long terme ? ” Bonne question…

Jean Dujardin : “ la grosse déprime ”

Du malaise à la déprime, gaffe, il n’y a pas loin, parfois… D’après “ VSD ”, Jean Dujardin en ferait une, de “ déprime ”, et une “ grosse ”, en plus… “ Notre Loulou favori a beau enchaîner les tournages, indique le journal, faire de la figuration dans les films de ses copains — hilarant dans un court rôle du dernier Dupontel —, voire chanter sur le dernier Eddy Mitchell, l’heure n’est plus à la fête. Ou plutôt elle semblerait à l’accumulation de fêtes et de soirées entre potes. Avec tous les accessoires qui s’imposent. Mais cette hyperactivité, les enfants de Freud vous le diront, cache souvent un mal-être. Voire une dépression. Jean Dujardin n’en est pas encore là, mais certains de ses proches s’interrogent ”. Ah, ben, faudrait savoir, “ VSD ”, il est déprimé ou pas, Jeannot ? Et puis qu’est-ce qu’ils disent, ses copains ?

Jean “ consolé par une actrice ”

Las, trois fois hélas, on ne le saura pas. Tout le reste de l’article est une resucée de ce que l’on a lu partout, et surtout dans “ Voici ”, qui, la semaine dernière, nous annonçait que Jean et Alex avaient décidé de divorcer à l’amiable (voir la RP du 2 novembre). Mais soyons juste : “ VSD ” nous livre quand même une info, pas forcément capitale, mais qu’on se voudrait de vous cacher… “ Selon des amis du couple, relève en effet le mag, Jean Dujardin s’est rapidement consolé dans les bras d’une autre actrice qui, coïncidence, s’est récemment rendue à Los Angeles dans le même avion que lui ”. Aha… et ? Hé bé, vous en faites ce que vous voulez. Perso, vu la forme flamboyante de l’acteur, on n’est pas sûr que ce soit très important, cette love affair…

Nicolas Bedos : le mea culpa

Et l’amour tarifé, dans tout ça ? A l’heure où Frédéric Beigbeder confirme son soutien au “ Manifeste des 343 salauds ” et en profite pour tacler Nicolas Bedos dans “ Le Point ” (voir la RP de jeudi), le fils de Guy, qui réglait ses comptes avec l’auteur de “ 99 francs ” samedi dernier dans “ On n’est pas couché ”, explique dans “ Elle ” comment il en est venu à signer la pétition, puis, finalement, à s’en désengager (vous avez bien tout suivi ?). “ “ Le courage, me disait ce matin la directrice de “ Elle ”, c’est aussi d’avouer qu’on a fait une belle connerie ”. Alors voilà, chère Valérie, écrit-il, quitte à passer pour un gros dégonflé — ou pour une “ petite bite ” (comme diraient mes nouveaux copains de régiment néo-beauf) — je regrette d’avoir laissé mon patronyme se faire coller au bas de cette étrange pétition et accoler à ceux de Zemmour, Rioufol et autres Basile de Koch — qui ne sont pas habituellement mes maîtres à penser. (…) “ Alors pourquoi t’as dit oui, connard ? ” me hurlent mes vrai(e)s ami(e)s ”. Pourquoi, oui ?

Bedos manipulé par Elisabeth Lévy ?

On va passer sur les longues justifications du “ fils de ” à propos de sa “ compromission ” avec Elisabeth Lévy, à l’origine de la pétition : “ si elle est capable du pire, écrit-il, (elle) a aussi la vertu rare de mettre le doigt là où d’autres auraient trop peur de se prendre un coup de jus". Allons au fait : "L’autre jour, explique-t-il, elle m’appelle pour préparer un entretien au sujet de mon livre (un roman d’amour dans lequel transparaît très peu mon hypothétique passion pour la prostitution ! ! !), c’est alors que, avant de raccrocher, elle m’a branché (…) sur cette pétition : “ C’est une blague, me jure-t-elle, une simple provoc libertaire ! ” (…) En l’écoutant, je vois déjà le vaudeville des pauvres types coursés par les keufs dans les allées du bois de Boulogne, et j’avoue que, dans mon cerveau de nanti affectif fort éloigné de ces sombres transactions, j’ai considéré tout autant la misère sexuelle d’un paumé (…) que la détresse morale d’une femme réduite (souvent pas d’autres hommes) à monnayer son corps (et son âme). J’ajoute qu’Elisabeth a su très habilement échauffer mon aversion de toujours pour ces politiques qui, en mal d’inspiration, endossent leur soutane de cureton ”. Manœuvrière, voire manipulatrice, Elisabeth Lévy ? C’est ce que Bedos laisse sous-entendre… La suite le confirme.

Ce que Bedos reproche à Lévy

Que reproche exactement Nicolas Bedos à Elisabeth Lévy ? La façon dont elle a rédigé la pétition ? Pas du tout ! “ J’affirme, dit-il, que le texte — dans son intégralité — est assez mesuré. Depuis hier, je l’ai relu vingt fois, et ce n’est pas lui qui me fait rougir ce soir. Non, le problème — qui est devenu le mien — c’est que personne ne l’a lu ! Et pour une raison simple, c’est qu’Elisabeth Lévy s’est bien gardée de me donner la liste des signatures nauséabondes qu’elle avait déjà dans son sac — et qui ont rendu transparentes celles, moins tapageuses, de Pascal Bruckner, Guy Konopnicki, Philippe Caubère ou Dominique Noguez. (…) Résultat : croyez-vous qu’un texte, eût-il eu le mérite de créer un débat légitime, soit lisible dès lors qu’il est totalement taché par l’encre d’une poignée d’hétéro-beaufs notoires. Si on ajoute à cela le sous-titre “ Touche pas à ma pute ! ” dont la vulgarité étouffe toute résonance humoristique, ainsi que la propension actuelle du “ public ” à ne voir dans une démarche intellectuelle que des intérêts personnels (à savoir la défense de mon droit à jouir entre les jambes d’une inconnue en échange de mon fric — droit dont je n’ai JAMAIS usé !), me voilà à la tête d’une gondole vouée au naufrage ”. On résume donc : si Nicolas Bedos regrette aujourd’hui d’avoir signé la pétition, ce n’est pas à cause de ce qu’elle dit, mais parce qu’en la signant, il s’est, sans le savoir, retrouvé associé à des infréquentables. Bizarre, comme “ mea culpa ”…

Drôle de “ mea culpa ”

Inquiet d’avoir compromis son nom, le “ fils de ” ? Ca y ressemble : “ lorsque je prends moi-même la plume, dit-il, je crée parfois la polémique, mais celle-ci, personne ne m’oblige à la partager avec Eric Zemmour et Ivan Rioufol ! ” Ce qui le travaille, en fait, c’est qu’on lui colle une mauvaise étiquette : “ Ce soir, note-t-il, je m’empresse d’enfiler mon gilet de sauvetage et de sauter par-dessus bord en espérant ne pas m’être trop éloigné de la rive. “ Trop tard, diront certains (qui adorent regarder se noyer une personnalité publique), tu voulais discuter politique ? Faire de l’humour ? Te voilà étiqueté consommateur militant d’amours tarifées ! Bien fait pour ta gueule ! ” ” Oui, c’est très bizarre, ce “ mea culpa ”… très autocentré, très Nicolas Bedos, quoi.

Les tristes et sales révélations sur la mort de River Phoenix

River Phoenix, vous vous souvenez ? La gueule d’ange la plus vénéneuse des années 90, l’acteur “ le plus doué de sa génération ”, fauché en plein vol, à 23 ans ? Vingt ans après sa mort, le 31 octobre 1993, sur un trottoir de Los Angeles, Gavin Edwards, journaliste à “ Rolling Stones ” raconte la dernière nuit de l’acteur dans un livre intitulé “ Last Night at The Viper Room ” (It Books). Une nuit “ où tout Hollywood semble s’être donné rendez-vous pour accompagner le dernier tour de piste de River, nous dit “ Grazia ”. C’est d’abord Leonardo di Caprio, même pas 19 ans, qui croise le héros de “ Stand by Me ” dans une fête donnée sur les hauteurs de la ville, rapporte le journal. “ Il était incroyablement pâle, se souvient Leo. Il était pire que blême ”. Rien d’étonnant au fond, remarque le mag. A L.A., tout le monde se doutait que l’acteur avait un problème avec la drogue. (…) Déjà en sale état, River, accompagné de son frère, sa sœur et de sa petite amie, l’actrice Samantha Mathis, filent alors au Viper Room, le lieu le plus hype du moment. Ouvert au mois d’août par Johnny Depp et ses associés, le Viper est devenu, en à peine deux mois, le lieu incontournable des nuits hollywoodiennes ”.

Quand Johnny Depp fait tout basculer

“ Les habitués de l’époque se souviennent que, dans les toilettes, des grappes de jeunes gens ne prenaient même pas la peine de fermer la porte pour sniffer leurs rails, raconte “ Grazia ”. River, bien sûr, y passera une partie de la soirée. Pourtant, c’est d’abord pour jouer de la musique qu’il était venu. Guitare sous le bras, celui qui se rêvait musicien désirait profiter de la scène ouverte à tous pour jouer avec Flea, son pote des Red Hot Chili Peppers. Une envie très vite réduite à néant. Sur la scène, Johnny Depp et ses amis prennent toute la place et River retourne s’asseoir dans un recoin de la salle, avec ses proches. C’est à cet instant-là que tout bascule. Dépité, il saisit un verre, qui contient un speedball liquide, un mélange de cocaïne et d’héroïne, et le descend d’un trait. Quelques minutes plus tard, il s’effondre et se met à vomir. Aurait-il été sauvé si les secours avaient été appelés à ce moment-là ? C’est l’avis de Gavin Edwards. Pas celui des médecins (…) Et puis, à quoi bon réécrire l’histoire ? relève le mag. Car à cet instant, personne ne mesure la gravité de l’état de River". Ah oui ?

“ Tout est sous contrôle ”

“ Désemparés, poursuit "Grazia", Joaquin et Rain le traînent discrètement dehors, lui mettent des claques pour le réveiller, crient aux passants qui s’inquiètent que “ tout est sous contrôle . C’est pourtant tout le contraire. A cinq reprises, River est pris de convulsions et Rain, après lui avoir enlevé son T-shirt pour qu’il respire, s’assied sur son torse pour l’empêcher de se blesser. (…) C’est Christina Applegate, héroïne de la série “ Mariés, deux enfants ”, qui réalisera l’étendue des dégâts en sortant du Viper Room. En larmes, elle implore Joaquin d’appeler le 911. Ce qu’il finit par faire, hurlant aux secours que son frère est en train de mourir. Désespéré, il regarde son grand frère s’en aller. A 23 ans, celui que Brad Pitt considère comme “ le meilleur acteur de sa génération, de loin ” s’éteint sur un trottoir, à dix mètres de l’entrée du Viper Room. A l’intérieur, Johnny Depp joue encore ”. Une vraie horreur, cette histoire… où l’on découvre, au passage, un Johnny Depp pas forcément sympathique… Ah, c’est pas toujours beau, le monde des bioutifouls ! Du coup, ça donne envie de cultiver son jardin et de bien, bien, bien s’occuper des siens, hein ? Bon week-end, les lapins, coucounez-vous, dorlotez-vous, surtout !

Le sujet vous intéresse ?

À Lire Aussi

Nicolas Bedos : il se fait tacler par Doria TillierKarine Lemarchand, Lilian Thuram : dernières nouvelles du front ; Nicolas Sarkozy : les confidences de belle-maman ; Zohra Dati : l'incroyable train de vieAlexandra Lamy/Jean Dujardin : divorce à l'amiable, Vanessa Paradis/Benjamin Biolay : quand un (faux) coup de foudre en cache un autre (un vrai)

Mots-Clés

Thématiques

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !