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Agios Nikolaos, le Saint-Tropez crétois.
Agios Nikolaos, le Saint-Tropez crétois.
©Peplum

Grand large

Entre Spinalonga et Agios Nikaloas, la côte orientale de la Crète est un trésor de la nature. Trésor très prisé pour un luxueux voyage romantique.

Quentin Desurmont

Quentin Desurmont

Président fondateur de Peplum, créateur de voyages sur-mesure de luxe, Quentin Desurmont agit activement pour l’entreprenariat. Il a fait partie de la délégation du G20 YES à Moscou en 2013 et  à Mexico en 2012, est membre de Croissance + et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Quentin contribue aussi à l’émergence du tourisme de luxe en Europe, il est membre de Traveller Made.

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Pour en savoir plus sur la Grève, rendez-vous sur le site de Peplum.com.

Appuyé sur la proue du bateau à moteur pour capter les premiers rayons du soleil, on se laisse fouetter par les vagues-pirates que titille sans cesse le vent. On ferme les yeux de béatitude. Au loin se découpent, sur un fond azur, des fortifications au passé obscur. Quel grand seigneur aurait occupé cette demeure en ruines ? Un mousse au teint hâlé s’approche du cordage dont il a la charge. « Larguez les amarres ! », braille le capitaine à l'accent crétois. Terminus. Première escale d’un voyage romantique en Crète. Les invités du bateau privatisé pour l’occasion descendent à Spinalonga.

Face à cette imposante île-forteresse, on pense luxations, palmes et volupté. Rocher après rocher, on craint la fracture. Heureusement, Spinalonga est moins grande qu'il n'y paraît. Une demi-heure suffit pour en faire le tour, à la nage, puis à pied. Carte en main et plus, si affinités historiques. Suivez le guide ! Derrière chaque vestige se cache en effet le souvenir d'une cité assiégée par les Vénitiens, avant de devenir, de 1903 à 1957, une léproserie reconnue, avec ses lois et ses corps de métiers. Ceux qui parlent italien traduisent son nom par « longue épine » ; ceux qui pratiquent le grec entendent, à raison, le locatif « stèn Elounta », c'est-à-dire « à Elounda ».

Ça tombe bien, c'est là que l'on va. De retour sur le bateau, l’équipage attentionné nous en dit un peu plus, pour nous préparer avant l’arrivée. On l’écrit Elounta, mais prononce Elounda. Et parmi toutes les tavernes qui jalonnent le port, une se détache par sa position stratégique sur l'eau. Une taverne qui s'avance sur une forme de plateforme en pierre. Au bout, une terrasse où se restaure la population locale. On jette l’ancre non loin. On entend des rires et des éclats de voix. Elounta est accueillante.

A mesure que l’après-midi s’installe, le soleil tape de plus en plus ; un point d'eau relativement fraîche serait le bienvenu. On se tourne vers le serveur, en quête d'une plage insolite sur laquelle s'échouer. Tout droit, en sortant de la ville, en direction de Plaka. C'est l'itinéraire qui s'ébauche dans un anglais aux accents grecs. Les mains arrimées au volant de sa voiture, on scrute les panneaux sans savoir où l'on va, tandis qu'une colonie de motards se plaît à doubler les escargots. On s'enfonce dans la cambrousse aride, et au bout de dix minutes à peine ne reste qu’un point de repère, la mer. En longeant cette étendue infinie de bleu, on finit par rencontrer des dizaines de criques, pour la plupart, bordées de rochers tranchants. Le sable blanc se fait rare dans cette région, mais l'eau n'en demeure pas moins chaude et translucide.

Un transat ? Quel transat ? Les plages aménagées sont à l’ouest. Ici, à l’est de la Crète, le but est de faire corps à corps avec la nature, bien mieux conservée. Serviette, protection solaire, plongeon, bien-être. La meilleure halte possible avant de repartir arpenter les sentiers.

On reprend donc la route, en partance pour Agios Nikolaos. Le Saint-Tropez crétois, articulé autour de deux ports. L'un campé face à la mer ; l'autre autour d'un lac. Les rues sont animées. Bien discernables au milieu des rares touristes étrangers, quelques autochtones sont postés sur leur perron, soit pour discuter avec leur voisin, soit pour regarder un match de foot en plein air.

L’après-midi se termine. Il est temps d’aller contempler le coucher de soleil. De préférence depuis la terrasse du Migomis, le point d'observation le plus romantique de la ville. Il est encore tôt. On siffle son verre, afin de se jeter dans les boutiques qui ouvrent, une à une, à la nuit tombée. Il n'y a qu’une heure de différence entre la France et la Grèce et pourtant, le décalage semble beaucoup plus grand. Commerce étonnant : un fish spa. Pour quelques euros, on est invité à plonger ses pieds dans un aquarium grouillant de petits poissons censés stimuler, en agitant leurs nageoires, la circulation sanguine. Drôle de massage. Même si on ne sent rien. L'heure du dîner a enfin sonné. Il est 21 heures. À peine. Une moussaka ou un dakos (pain toasté agrémenté de tomates, d'oignons et de fêta) en entrée, suivi d'un souvlaki ou d'un poisson grillé. Dernières découvertes des trésors locaux, avant de repartir, le lendemain, vers le centre de l’île.

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