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Nicolas Sarkozy à l'UMP : le faux retour, Bernard Tapie dans le classement des "500": le coup de théâtre, 2 millions d’euros par an: ce que nous coûte l’entretien d’un ancien président
©Reuters

Revue de presse des hebdos

Mais aussi, argh !, les riches de France plus riches de 25 % en un an… Ça parle beaucoup d’argent, ce jeudi, dans la revue de presse des hebdos. Préparez-vous à écumer…

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Un bandeau “ spécial été ” à la une de “ L’Express ” — et un dossier “ Ces élus qui embauchent leur conjoint, leurs enfants, etc ” qui compile des affaires que l’on connaît déjà —, une couv spéciale “ Les plus grands traîtres de l’Histoire ” dans “ Le Point ”… les hebdos sont, comme qui dirait, déjà partis en vacances. Pas vous ? Ah, bé, c’est ballot… Sans blague, pour les questions “ d’actualité ”, ça se bouscule pas au portillon, cette semaine. Heureusement, il y a “ Challenges ”… Très en forme, l’hebdo économique, ce jeudi ! Un vrai festival... Commençons par l’édito de Ghislaine Ottenheimer, histoire de se mettre en jambe.

Petite étude comparée de l’indice de popularité des présidents de la Ve

De quoi ça cause ? De la popularité des présidents, ah ah. “ Après chaque présidentielle, écrit la journaliste, les Français se disent déçus et plongent dans le doute. En un an, François Hollande a perdu 32 points de popularité. Nicolas Sarkozy en avait perdu 30 en 2008. Jacques Chirac, 22 en 1996. Par comparaison, François Mitterrand n’en avait perdu que 6 en 1982. Valéry Giscard d’Estaing, lui, en avait gagné 12 en 1975. Georges Pompidou, 3 en 1970, et Charles de Gaulle, 1 en 1966 (il était à 62 % de popularité, contre 29 % pour l’actuel président).Est-ce dû aux hommes, de moins en moins à la hauteur de la fonction ? Il semble plutôt que, face à une conjoncture dégradée, les candidats à la présidentielle se réfugient dans le déni. Et les promesses vaines ”. Et chlaaa ! Hou, ça remet les idées en place, ça.

Comptes de campagne : tout le monde avait faux

Et puisque le débat est lancé, parlons de l’invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. “ Nicolas Sarkozy et l’UMP ont été sanctionnés pour avoir dépassé le plafond des dépenses de campagne, mais ils ne sont pas les seuls à être sortis des clous, signale “ Le Point ”. De François Hollande à Eva Joly en passant par François Bayrou, tous les candidats à la présidentielle de 2012 ont présenté à l’autorité compétente (la CNCCFP) des comptes erronés. Exemples parmi tant d’autres : 65 000 euros liés à la primaire socialiste auraient dû être imputés aux comptes de campagne de Hollande, Bayrou a inclus trop tard 41 112 euros dans ses dépenses, alors que le FN n’aurait pas dû intégrer la totalité des frais liés à la fête de Jeanne d’Arc, parce qu’elle est récurrente… Tous les partis ont donc vu leurs comptes redressés. Le FN, par exemple, s’est trompé d’environ 600 000 euros au total dans la colonne “ dépenses ”, le MoDem, de 224 000 ! Mais aucun parti, une fois “ corrigé ”, n’a dépassé le plafond autorisé. Seule l’UMP, qui a crevé le plafond de plus de 400 000 euros, a donc payé. Financièrement, et politiquement ”. Heu, pas sûr de bien comprendre ce que tu veux dire, “ Le Point ”… fallait pas ?

Quand Roland Dumas sauvait la mise de Balladur…

Fallait-il faire comme en 1998 ? “ Le Nouvel Obs ” le rappelle en effet : “ En 1998, le rapporteur devant le Conseil constitutionnel avait conclu à l’annulation des comptes d’Edouard Balladur, arrivé en troisième position du scrutin. Le président du Conseil constitutionnel d’alors, Roland Dumas, l’ancien ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand, s’était livré à un véritable coup d’Etat juridique. Il avait assuré que Balladur n’avait pas davantage triché que Chirac, le vainqueur du second tour de la présidentielle. Dans ces conditions, avait plaidé Roland Dumas, le Conseil se devait de tout valider, sous peine de déclencher une crise constitutionnelle… ” Un peu trop Cassandre, ou arrangeant, Dumas ? L’annulation prononcée la semaine dernière n’a visiblement pas provoqué la crise annoncée…

Le président du Conseil constitutionnel a-t-il influencé le choix des sages ?

Evidemment, tout le monde se pose la question de la machination… A l’heure où, insiste “ L’Obs ”, “ neuf juges enquêtent directement ou indirectement sur Nicolas Sarkozy ”, cette histoire d’annulation des comptes de l’UMP, forcément, en fait gamberger plus d’un… Hasard ? “ Le Point ” ne se prive pas de détailler, sur six pages, les “ vingt ans de haine ” que se vouent l’ex-chef de l’Etat et “ le très indépendant président du Conseil constitutionnel ” Jean-Louis Debré. Le magazine sous-entendrait-il que le président du Conseil aurait influencé le choix des sages ? 

Jean-Louis Debré/Nicolas Sarkozy : “ vingt ans de haine ”

Jean-Louis Debré “ connaît les méthodes d’en face, et n’ignore pas que Nicolas Sarkozy a toujours besoin de mettre un visage sur une menace, indique le mag. Qu’importe qu’il ait eu à juger le dossier de l’ancien président entouré de huit sages et qu’il n’ait fait que suivre la décision de la Commission nationale des comptes de campagne. Le responsable, c’est lui. “ C’était inévitable. Je savais qu’on dirait “ Debré contre Sarkozy ”, a prédit celui qui se déclare “ sorti de la politique ” et se voit soudain ramené environ vingt ans en arrière, à l’époque où Sarkozy, encore chiraquien, optait pour le candidat Balladur et que lui jouait au kamikaze en soutenant un Chirac au plus bas dans les sondages. C’était en 1995, le début de leur haine réciproque ”. Amnistié par “ Le Point ”, Debré ? C’est pas très clair…

Debré : l’anti-Roland Dumas

“ Le Nouvel Obs ” a un avis plus tranché : “ Le droit, rien que le droit… Debré était d’autant plus soucieux de prendre le contre-pied de la décision très politique de Roland Dumas que ses rapports avec Sarkozy ont longtemps étaient notoirement mauvais. (…) Quinze jours avant la réunion finale, Debré a demandé aux rapporteurs de rédiger deux projets de décision : l’un validant, l’autre annulant les comptes de Sarkozy. Jeudi 4 juillet, le Conseil a débattu trois heures et demie, de 9 heures à 12 h 30. Debré a d’abord demandé si quelqu’un estimait nécessaires de nouvelles investigations. Chaque juge a ensuite détaillé sa position. Le vote a enfin eu lieu à main levée ”. Et il a voté quoi, Jean-Louis ?

Les trois motifs d’annulation

Pour le savoir, il faudra attendre… “ 2038 ”, nous informe “ L'Express ”. Ce que l’on connaît d’ores et déjà, ce sont les motifs d’annulation. “ Il y avait trois motifs d’annulation, commente un juriste interviewé par “ L’Obs ”. 1) Certaines dépenses de campagne ont été financées par l’Etat. Soit dit en passant, dans les campagnes législatives, ce motif entraîne une peine d’inégibilité de cinq ans… 2) Les comptes n’étaient pas sincères : en détaillant le déroulé du meeting de Villepinte, les juges ont vu qu’il était indécent d’en avoir fait endosser 50 % par l’UMP. 3) Le plafond a été dépassé ”. “ Dans ces conditions, ajoute le même juriste, l’annulation allait de soi. Le Conseil aurait cependant pu se contenter de demander à Sarkozy de rembourser l’excédent de dépenses. Mais dans le climat politique actuel le FN aurait pu dénoncer une nouvelle combine entre politiques ”. Jusqu’au bout, conclut le journal, Debré aura voulu se démarquer de Dumas… ” Et pan sur la tête à Roland !

Sarkozy à l'UMP : le faux retour

“ L’UMP peut-elle disparaître ? ” s’interroge “ Challenges ”. “ Tout dépendra de Nicolas Sarkozy, répond le mag. L’ancien président a intérêt à maintenir le parti en vie jusqu’à sa candidature. Pour gérer les municipales et les européennes. D’ailleurs le soir de la décision du Conseil constitutionnel, il a rassuré toute l’équipe dirigeante de l’UMP, qu’il recevait : “ Vous ne me laissez pas tomber, je ne vous laisse pas tomber ”. Question d’honneur aussi. Il aidera à renflouer le parti. Mais quelques jours plus tôt, il assurait à Alain Juppé que l’UMP était morte, que ce n’était pas vraiment un parti de droite, et qu’en 2017 il se présenterait avec une nouvelle formation. Une formation à sa main, alors que l’UMP est une création de Chirac pour soutenir sa candidature en 2002. Et ce nouveau parti n’inscrira certainement pas le principe de la primaire dans ses statuts ”. Après l’appel à la générosité des militants, lancé par Sarkozy la semaine dernière, et son discours au siège de l’UMP, le 8 juillet, on pensait que l’ex était revenu pour sauver le parti — ce n’est peut-être pas si évident… De là à parler de faux retour, de retour temporaire, contraint ou calculé ?

Robert Badinter : “ Les anciens présidents de la République n’ont pas leur place au Conseil constitutionnel ”

Consécutive à l’annulation des comptes de l’UMP, la démission de Nicolas Sarkozy du Conseil constitutionnel soulève aussi bien des questions. “ La réaction de Nicolas Sarkozy pose un problème juridique “ complexe ”, constate “ L’Obs ”. “ Est-ce qu’on peut démissionner quand on est constitutionnellement membre de droit du Conseil constitutionnel ? ” demande l’ancien garde des Sceaux socialiste (Robert Badinter). “ C’est une question difficile car, en l’espèce, le statut ne dépend pas de la volonté du titulaire ”, souligne-t-il. (…) Robert Badinter est constant : “ J’ai toujours dit et répété que les anciens présidents de la République n’avaient pas leur place au Conseil constitutionnel. C’était une façon élégante aux temps de messieurs Coty et Auriol d’améliorer leur retraite. Il n’en est nul besoin aujourd’hui où la condition des anciens présidents a été très améliorée. (…) Cette présence n’a aucun sens. Un jour aux Etats-Unis, devant des juges et des universitaires, j’ai mentionné cette spécificité française. A la Cour suprême, cela aurait impliqué la présence de messieurs Carter, Bush père, Clinton, Bush fils… cette perspective a provoqué un éclat de rire général ! ” ”.

Les anciens présidents fort bien pourvus grâce à un décret de 1985 signé de… Laurent Fabius

Que “ la condition des anciens présidents ait été très améliorée ” transparaît clairement dans le petit calcul auquel s’est livré “ Le Nouvel Observateur ”. “ C’est un décret gouvernemental qui date de 1985, signé de Laurent Fabius, alors Premier ministre du président Mitterrand, qui en a fixé les règles généreuses. Ainsi, au même titre que ses deux collègues retraités, Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy perçoit d’abord la retraite de président de la République, qui s’élève à 6 000 euros par mois. Jusqu’à son coup de colère de jeudi dernier, il avait aussi droit aux 12 000 euros d’indemnité pour sa présence au Conseil constitutionnel. En retrait de l’institution, il va tirer un trait sur ces émoluments. Mais, à l’âge légal, il percevra également les retraites de tous ses autres anciens mandats (mairie de Neuilly, conseil général des Hauts-de-Seine, Assemblée nationale), soit un total d’environ 10 000 euros par mois. Les avantages octroyés aux anciens présidents ne s’arrêtent pas là ”. Pas possible ! Et y’a quoi, encore ? Le boire et le manger gratuits à vie ?

Coût d’entretien de l’ancien président : 2 millions par an

C’est pas loin… "La république a mis à disposition de Nicolas Sarkozy un appartement de 323 mètres carrés et onze pièces, dont l’une classée monument historique et décorée de peintures du XIXe siècle, situé 77, rue de Miromesnil, au cœur du “ Triangle d’or ” et du cossu 8e arrondissement de Paris, indique "L'Obs". Le loyer mensuel de 15 000 euros de ces bureaux, où défile toute la sarkozie, est pris en charge par l’Etat, de même que les salaires de ses sept collaborateurs, parmi lesquels un directeur de cabinet, Michel Gaudin, une conseillère chargée de sa communication, Véronique Waché, une autre qui s’occupe des questions diplomatiques, Consuelo Remmert, la demi-sœur de Carla Bruni, et deux assistantes. Il bénéficie en outre du service de deux domestiques et de deux fonctionnaires de police payés par la république. Sans compter une voiture de fonction avec deux chauffeurs et la gratuité des transports SNCF et Air France à vie en première classe pour lui et son épouse. Ce dernier privilège vient d’être jugé “ crapuleux ” par le syndicat SUD Aérien d’Air France, qui s’est indigné d’un voyage de Carla Bruni-Sarkozy à New York, le 23 juin, estimé à 9 000 euros. Au total, l’entretien de l’ancien président et de son aéropage revient à près de 2 millions d’euros par an à l’Etat ”. A nous, quoi. Faut ptêt faire quelque chose, là…

Les riches plus riches que jamais

Et puisqu’on parle de train de vie de folie, “ Challenges ” présente ce jeudi son “ classement 2013 des “ 500 ”. Des 500 quoi ? Des 500 plus riches de France. Ah, et ? Et c’est cisaillant. “ Trois cent trente milliards d’euros. La fortune totale des 500 Français les plus riches a progressé de presque 25 % en un an, s’étrangle le magazine. De quoi donner le tournis. Et fournir quelques arguments à une France qui a toujours détesté ses riches, surtout en période de crise. Jamais, depuis 1996, année où “ Challenges ” a lancé son classement des “ 500 ”, leur fortune globale n’avait atteint de tels sommets. En une décennie, ce chiffre a plus que quadruplé, alors que le produit intérieur brut (PIB), lui, n’a fait que doubler. Ces 330 milliards d’euros de richesse professionnelle représentent 16 % du PIB ou encore 10 % du patrimoine financier des Français, évalué à 3 400 milliards d’euros.. Soit 1/10 de la richesse entre les mains de 1/100 000 de la population. Du grain à moudre pour ceux qui dénoncent l’extrême concentration des richesses ”. Tu l’as dit. Mais c’est pas fini.

10 super-riches concentrent à eux seuls 40 % de la richesse des 500

“ Concentrée la richesse ? C’est encore pire que ce que vous pensez, grimace “ Challenges ” : même parmi les 500 premières fortunes, il y a riches et riches : 445 millionnaires, dont le plus petit, cette année, affiche quand même 64 milliions d’euros de patrimoine ; et 55 milliardaires, soit 10 de plus que l’année dernière. Et, parmi ces milliardaires, le Top-10. Des fortunes tellement élevées qu’elles jouent dans la catégorie des champions internationaux. Elles trustent ainsi 11 places dans le nouveau palmarès des 100 premières fortunes européennes que publie le magazine suisse “ Bilan ”. Ce Top-10 a une autre particularité : ses membres s’y enrichissent à un rythme beaucoup plus soutenu que les autres. En 1996, nos dix super-riches pesaient 20 milliards d’euros et 25 % de la valeur totale des “ 500 ”. Aujourd’hui, après s’être encore enrichi de près de 30 milliards en douze mois, le Top-10 pèse 135 milliards, soit 40 % du total ! Depuis l’édition de 2003, ce club ultrafermé a été partiellement renouvelé avec l’arrivée des frères Wertheimer (Chanel), du roi de la bière et du vin Pierre Castel, et de VIncent Bolloré. Mais l’entrée la plus tonitruante est bien celle de Xavier Niel, le fondateur de Free, qui a fait son apparition dans le classement avec 80 millions d’euros, et qui pèse aujourd’hui… 70 fois plus ”. Soit 5 900 milliards… le quart de la fortune de Bernard Arnault, sacré number one avec 24 300 milliards, devant Liliane Bettencourt, number two avec 23 200 milliards. Ca laisse rêveur, hein ?

Les secteurs en perte de vitesse

Si le gâteau du Top-10 a grossi, logique des logiques, “ les 490 autres, fatalement, ont vu leur part relative diminuer. De fait, plusieurs étoiles ont pâli cette année, constate l’hebdo. Celle de Jacques Servier, unique actionnaire de son laboratoire pharmaceutique : les suites de l’affaire du Mediator nous ont amenés à réduire de 15 % la valorisation de son groupe. (…) Nous avons dû, enfin, revoir à la baisse des secteurs entiers, frappés par la crise. C’est le cas de la distribution, notamment alimentaire ” qui, indique le journal, concerne “ près d’une centaine dans notre base de données de riches ”. “ L’automobile souffre aussi, précise “ Challenges ”. Et d’abord les constructeurs, comme la famille Peugeot, ancien membre du Top-10. En deux ans, leur fortune — pourtant en partie diversifiée — a baissé de… 70 % ”. Ah bé, ça fait beaucoup, ça, hou la la.

Les valeurs sûres de la France de 2013 : la vigne et les hôtels

Vous ne vous en étonnerez pas : “ Aujourd’hui, pour prospérer, mieux vaut dépendre du portefeuille des étrangers que du pouvoir d’achat des Français. C’est la recette des champions internationaux que sont LVMH et L’Oréal, souligne “ Challenges ”. C’est aussi ce qui fait le succès des secteurs du vin et du tourisme, où la France bénéficie d’une situation privilégiée. L’hôtellerie, plus particulièrement, est le domaine de prédilection de ceux qui ont fait fortune dans l’industrie ou la distribution et qui refusent de choisir l’exil fiscal. Car tout est là. Pour être riche et rester en France, il faut, avant tout, avoir une activité professionnelle. “ Tant qu’ils restent actifs dans leur entreprise, leur fortune est préservée parce qu’elle n’est pas soumise à l’ISF ”, rappelle le consultatnt Aldo Cardoso. En réinvestissant dans l’hôtellerie, les riches peuvent ainsi à la fois échapper à l’ISF et continuer à s’enrichir grâce à un secteur à l’abri de la crise. (…) La vigne et les hôtels : voilà les valeurs sûres de la France de 2013. Rassurant et désespérant ”. Flippant, aussi…

Bernard Tapie dans le classement des 500 : le coup de théâtre

Mais, au fait, quid de Bernard Tapie dans tout ça ? Comment est classée sa fortune — si elle est classée ? Surprise ! Avec 300 millions d’euros, le groupe Bernard Tapie, absent de la liste l’an dernier, apparaît au 157e rang… pas mal sur 500… “ Au moment même où il était en garde à vue, avant sa mise en examen pour “ escroquerie en bande organisée ”, Bernard Tapie sortait un livre plaidoyer pour justifier l’arbitrage de 403 millions d’euros qui lui a été accordé, rappelle “ Challenges ”. Le Flambeur sait comment occuper le devant de la scène. Mais il ne dit toujours pas le montant exact de sa fortune, dont la plus grande partie est sans doute logée à Bruxelles, dans le groupe Bernard Tapie Holding, et à Londres, dans la société Themepark Properties. Avec son yacht, le “ Reborn ”, sa maison de Saint-Tropez, son jet, son hôtel particulier de la rue des Saints-Pères, et celui que son épouse a récemment acheté à Neuilly, et surtout avec ses avoirs cachés, le couple Tapie pèse largement plus que les 300 millions d’euros estimés ”. Dommage qu’on ne puisse pas en savoir plus… Une chose est sûre : au lendemain de la mise en examen de Tapie pour “ escroquerie en bande organisée ”, cette apparition dans le classement des 500 a des airs de coup de théâtre et… n’est pas forcément du meilleur effet. Sur ce, bonne semaine, les goulus de l’info !

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