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Sea Shepherd en force
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L’association de protection de l’environnement paraît mieux armée que jamais pour, cette année encore, devenir le bourreau des baleiniers japonais. Zoom sur une ONG dont les militants et le président-fondateur font montre d’une détermination impressionnante.

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Un coup de maître

Révélée par nos confrères du très sérieux Guardian, l’information est savoureuse quand on connaît les rapports délétères entre Sea Shepherd et les autorités nippones. L’Agence météorologique japonaise a en effet vendu deux millions de dollars (environ un million cinq cent vingt mille euros) l’un de ses navires, baptisé depuis le Sam Simon (NDLR : du nom du co-créateur de la série Les Simpson, qui est « depuis longtemps un défenseur des animaux et un grand humaniste », souligne l’ONG sur son site Internet), à l’association via une société américaine !

Ledit bateau, qui participe à la campagne Zero Tolerance, destinée à faire pièce aux baleiniers japonais qui naviguent vers les eaux glacées de l’Antarctique, aurait auparavant été ré-enregistré à Tuvalu, où il a pris le nom de New Atlantis, avant d’être livré à l’Australie par une équipe japonaise qui n’y a vu que du feu… Il ne sera pas de trop pour contrecarrer les plans de Tokyo, pour qui il s’agit d’un véritable camouflet.

Un de plus…

Pour en savoir plus : http://www.zegreenweb.com/sinformer/quand-sea-shepherd-se-joue-du-japon,62327

Avec Paul Watson…

Arrêté en mai dernier à l’aéroport de Francfort (Allemagne) alors qu’il était en transit, le président-fondateur de Sea Shepherd, symbole de la lutte pour la sauvegarde de la biodiversité marine, a ensuite été libéré sous caution. Contraint de pointer chaque jour au commissariat, sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par le Costa Rica, qui l’accuse d’avoir attenté à la vie de l’équipage du bateau Varadero en marge du tournage d’un documentaire sur le shark finning (les faits remontent à 2002), le capitaine est convaincu que ses tourments judiciaires émanent en réalité de manœuvres du Japon. Sachant qu’il risquerait d’être extradé, il a choisi de quitter l’Allemagne.

Selon ses dires, il aurait ensuite mis quatre mois à rallier l’Australie en traversant « deux océans et un nombre incalculable de rivières, franchissant trois chaînes de montagne, un désert, des lacs et des dizaines de villes ». Et d’ajouter, toujours sur le site Internet de l’association qu’il a créée : « Je foule à nouveau le pont du Steve Irwin », qui a quitté le port de Melbourne (Australie) le 5 novembre pour barrer la route aux baleiniers japonais.

En d’autres termes, le capitaine est lui aussi de la partie pour la campagne Zero Tolerance. De quoi ulcérer encore plus le Japon, qui donnerait cher pour mettre hors d’état de nuire celui qu’il considère comme un « éco-terroriste ».

Pour en savoir plus : http://www.zegreenweb.com/sinformer/paul-watson-dit-etre-en-mer,62203

Des ambitions décuplées

La campagne Zero Tolerance s’annonce bien. Et pour cause : jamais, de toute son histoire, Sea Shepherd n’a disposé d’autant de moyens logistiques pour parvenir à ses fins. Considérant les succès des deux précédentes, on voit par conséquent mal comment le Japon sera en mesure d’honorer ses quotas annuels de pêche de cétacés.

Trois drones équipés de caméras et de systèmes de détection, un hélicoptère, quatre bateaux (dont le Sam Simon, évoqué ci-dessus, et le trimaran Brigitte Bardot, endommagé l’an passé), cent vingt militants bien décidés à en découdre : l’association a donc sorti l’artillerie lourde. Et trompé une fois de plus Tokyo en faisant croire qu’elle chercherait à contrarier l’avancée des navires japonais dès le pacifique Nord, au large du pays du soleil levant.

« Apparemment, ils nous ont crus », a ironisé M. Watson, selon lequel l’ONG n’a en réalité « jamais eu l’intention de faire route vers le nord ».« Nous les attendons dans le sud, avant qu’ils atteignent le sanctuaire des baleines dans l’océan Austral », a-t-il ajouté. Dans le sud et de pied ferme…

Pour en savoir plus : http://www.zegreenweb.com/sinformer/sea-shepherd-repart-au-combat,61373

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