La communauté internationale se (re)mobilise pour la protection de l'environnement<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement vient de lancer un programme destiné à réduire l'empreinte carbone des opérations de maintien de la paix dans le monde.
Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement vient de lancer un programme destiné à réduire l'empreinte carbone des opérations de maintien de la paix dans le monde.
©DR

Zegreenweb

Alors que l'humanité traverse une crise écologique d'une gravité exceptionnelle, la communauté internationale cherche à mieux préserver notre patrimoine naturel. Des efforts louables, mais qui interviennent tardivement...

 Zegreenweb

Zegreenweb

Le site www.zegreenweb.com

propose chaque jour toute l'actualité du développement durable et offre une véritable boîte à outil pour un quotidien plus soucieux de la planète (écogestes, recettes de cuisine bio, guide des restos bio, espace emplois verts, covoiturage, éco-consommation, etc.)

 

Voir la bio »

Les requins une espèce essentielle et emblématique à sauvegarder

Décimés par dizaines de millions chaque année, à cause de la surpêche et plus encore du shark finning, une pratique barbare qui consiste à les délester de leurs ailerons avant de les rejeter en mer, les requins suscitent presque naturellement la peur. Ils ont aussi refait parler d'eux en mal cet été après plusieurs attaques perpétrées accidentellement contre des surfeurs le long des côtes réunionnaises.

Les squales n'en sont pas moins un pilier de la biodiversité marine. Situés tout en haut de la chaîne alimentaire, ils jouent un rôle capital de "nettoyeurs" des océans, aussi leur extinction aurait-elle des répercussions dramatiques sur l'écosystème dans sa globalité.

La plupart des espèces de requins sont aujourd'hui menacées, en dépit de l'interdiction du shark finning dans certaines eaux territoriales. Partant de là, la mise en oeuvre d'une législation internationale est une impérieuse nécessité. La Grande-Bretagne l'a bien compris, elle qui a initié une réunion ayant regroupé les représentants de cinquante pays en vue de mettre en oeuvre un plan mondial. Celui-ci interdirait le commerce des nageoires de requins, actuellement en plein essor, améliorerait la gestion de la protection des squales et imposerait aux États de s’engager à légiférer pour qu'ils soient débarqués avec chaque aileron naturellement attaché, ce qui revient à prohiber le shark finning.

Un beau projet dont il faut souhaiter qu'il aboutisse dans les plus brefs délais.

Pour en savoir plus, cliquer sur ce lien

Vers une répression accrue des crimes contre la biodiversité

Plus personne ou presque ne l'ignore aujourd'hui : la contrebande d'animaux, qui n'épargne pas les espèces menacées, bien au contraire, et n'a peut-être jamais été aussi lucrative (NDLR : le marché noir d'animaux et de leurs produits dérivés atteindrait près de quatre milliards d'euros chaque année), cause un tort considérable à la biodiversité. Lucide, le ministre français délégué au Développement Pascal Canfin a relevé qu'il existe encore "des pans entiers de l’activité sans aucune sécurité juridique". "Le droit international fait défaut quand il s'agit du pillage des ressources naturelles ou du trafic de la faune", a-t-il ajouté.

Un vide indéniable que les Nations Unies souhaitent combler. Le marché noir d'animaux et le braconnage ont ainsi été placés à l'ordre du jour de l'Assemblée générale cette semaine. La finalité est de déployer une coordination juridique internationale à même de dissuader les contrebandiers, de plus en plus organisés et face auxquels les pouvoirs publics ont bien du mal à lutter, notamment en Afrique. Il est grand temps de les mettre hors d'état de nuire...

Pour en savoir plus, cliquer sur ce lien

La paix durable, c'est possible

Verra-t-on un jour des "casques verts" ? Le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'Environnement) fait en tout cas tout pour. Il vient en effet de lancer un programme destiné à réduire l'empreinte carbone des opérations de maintien de la paix, aujourd'hui élevée. Institué à l’occasion du vingtième anniversaire de la Journée internationale de la paix (placée cette année sous le thème d'"une paix durable pour un avenir durable"), ledit programme a été institué à la suite de la publication début mai d'un rapport du PNUE consacré à l'impact des missions sur l’environnement et sur la gestion des ressources naturelles.

"Les Casques bleus effectuent un travail laborieux, dans des situations difficiles et dans des régions où l’eau potable, les forêts et d’autres ressources naturelles essentielles sont souvent déjà sous pression. Ce programme de formation est donc une étape cruciale vers une écologisation des opérations de maintien de la paix", a commenté le directeur exécutif du PNUE Achim Steiner. Sur ce point aussi, reconnaissons que les Nations Unies sont sur la bonne voie.

Pour en savoir plus, cliquer sur ce lien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !