Bébés phoques, papillons, requins blancs : ces espèces emblématiques de la biodiversité en danger<!-- --> | Atlantico.fr
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La grippe aviaire touche désormais les bébés phoques établis dans les eaux du Nord-Est des États-Unis.
La grippe aviaire touche désormais les bébés phoques établis dans les eaux du Nord-Est des États-Unis.
©Reuters

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L'érosion de la biodiversité n'épargne pas certains animaux de renommée mondiale. Parmi eux, les bébés phoques et le grand requin blanc, dont le statut d'espèce protégée fait actuellement débat en Australie...

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Le grand requin blanc, un poisson qui divise

Situé tout en haut de la chaîne alimentaire, mais menacé comme pléthore d'espèces marines par la pêche intensive, le grand requin blanc pourrait perdre son statut d'espèce protégée en Australie. En cause ? Une nouvelle attaque mortelle le mois dernier au large de l'île de Wedge, sur la côte ouest du pays, la cinquième en moins d'un an dans la région.

Problème de taille : l'espèce joue un rôle crucial de « nettoyeur » de l'écosystèmemarin. L'Homme ne fait par ailleurs pas partie de son régime alimentaire et la grande majorité des accidents sont dus à une méprise, les squales pouvant, vus d'en bas, confondre les surfeurs avec des otaries. Enfin, sa population diminue, tout comme celle de nombreuses espèces de requins, ce qui explique aussi pourquoi le Premier ministre de l'État d'Australie Occidentale Colin Burnett s'était en mars dernier, à la suite de l'avant-dernière attaque mortelle, opposé à un programme d'abattage. À l'époque, il avait considéré qu'il y aurait toujours un risque, pour la bonne et simple raison que les requins sont établis dans la mer.

Peut-il changer d'avis sous la pression de certains politiques et d'associations de surfeurs ?

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La grippe aviaire fait de la résistance...

Et touche désormais les... bébés phoques établis dans les eaux du Nord-Est des États-Unis. Il s'agit en fait d'une véritable hécatombe, révélée en début de semaine par une étude publiée dans la revue scientifique américaine mBio.

Baptisé H3N8, le virus aurait en effet provoqué la mort de plus de cent-soixante spécimens, âgés de moins de six mois pour la plupart, au cours du seul dernier semestre de 2011. Le génome de cette nouvelle souche a finalement pu être entièrement séquencé par les chercheurs, lesquels ont trouvé son origine dans le virus de la grippe aviaire, en circulation depuis 2002 parmi les oiseaux sauvages d’Amérique du Nord.

Ledit virus aurait muté depuis pour infecter les mammifères par voie respiratoire et il est pour le moment impossible de savoir où il s'arrêtera...

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La déforestation fait aussi du tort aux papillons

Tout comme en Indonésie, le déboisement bat son plein en Papouasie – Nouvelle-Guinée, ce qui entraîne, entre autres répercussions négatives, une grave détérioration de l'habitat naturel du papillon de la reine Alexandra, le plus grand du monde, Ornithoptera Alexandrae de son nom scientifique et qui peut mesurer jusqu'à trente-et-un centimètres d'envergure. La destruction progressive – et incessante – de son habitat naturel côtier, dans la province d'Oro, contraint les individus à converger vers le plateau de Managalas.

Or, « les basses plaines composées de sept blocs isolés où ils se trouvent désormais ne sont que de petites parcelles de forêt tropicale entourées d’exploitations d’huile de palme, de café et de cacao », a expliqué au Guardian Eddi Malaisa, agent de protection de la faune au sein du gouvernement provincial d'Oro. Figurant dans l'Annexe I de la liste des espèces menacées établie par la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d'extinction), le papillon de la reine Alexandra pâtit également du braconnage, la valeur de certains spécimens pouvant atteindre la coquette somme de six mille neuf cents euros. Autant dire que son avenir est maintenant très incertain.

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 Guillaume Duhamel

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