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Ces petites habitudes qui portent préjudice à l'homme et à la planète
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Ils font partie du quotidien (ou presque) de millions d'entre nous. Mais outre le fait d'être néfastes pour la santé lorsqu'ils sont consommés déraisonnablement, la cigarette, le Nutella et le rhum ont un impact environnemental élevé.

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Fumer contribue aussi à tuer la planète

Chaque 31 mai depuis 1987, les fumeurs sont censés faire une pause. Cette date correspond en effet à la Journée mondiale sans tabac. Louable, l'initiative émane de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), selon laquelle le tabagisme n'est rien de moins que la deuxième cause de décès dans le monde. Ses méfaits sur l'Homme sont globalement connus, mais le quidam n'a certainement pas conscience des ravages de la production et de la consommation de tabac sur la planète.

Rappelons tout d'abord que la fumée dégagée par une cigarette allumée contient à la fois du méthane (CH4) et du dioxyde de carbone (CO2), deux gaz qui contribuent activement au changement climatique. La production, elle, se traduit par une déforestation soutenue puisqu'environ 600 millions d'arbres sont abattus chaque année pour satisfaire la demande mondiale (!). En plus de générer des quantités astronomiques de déchets chimiques, papiers et plastiques ainsi qu'une utilisation abondante d'herbicides, insecticides et autres pesticides... Autre chiffre ahurissant : 4,5 milliards de mégots investiraient chaque année les océans du globe.

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L'abus de rhum est dangereux pour l'environnement

Originaire d'Asie, mais grande fierté des Antillais et des Cubains, le rhum est fabriqué depuis plusieurs siècles. Au fil du temps, sa production a grimpé en flèche, mais l'empreinte écologique de celle-ci est également colossale. Passons sur les importations, qui ont beaucoup crû elles aussi et supposent d'importantes émissions degaz à effet de serre.

Attardons-nous plutôt sur l'érosion des sols ainsi que sur le recours massif aux pesticides et aux engrais, au Brésil et en Inde sans doute plus ailleurs. Il est par ailleurs apparu que, localement, le brûlage de champs de canne est allé de pair avec une hausse notable de la pollution atmosphérique. Le WWF a de son côté insisté sur la perte de biodiversité et la destruction des habitats naturels qu'engendre l'exploitation de la canne à sucre, l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) ayant quant à elle souligné que le processus de distillation est indissociable de l'emploi de substances à la teneur toxique telles que le plomb et le zinc.

Déjà longue, cette liste n'est cependant pas exhaustive...

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L'abus de Nutella aussi...

Le goût du Nutella est globalement très apprécié – l'adjectif est faible -, mais le produit phare du groupe Ferrero est lui aussi une véritable catastrophe environnementale. Si l'entreprise italienne a fini par se tourner vers l'huile de palme durable (une authentique supercherie à leurs yeux), il en fallait plus pour calmer les écologistes, lesquels n'ignorent pas que la célèbre pâte à tartiner en contient entre 20 et 30 %. Un pourcentage bien trop élevé quand on sait les dommages que la production de cette huile bon marché provoque sur l'écosystème, en particulier en Indonésie.

Ferrero a beau viser une baisse de 17 % de ses rejets carbone et une diminution de 19 % de sa consommation énergétique à l'horizon 2013 (par rapport aux niveaux de 2007), recourant pour ce faire à la production d'électricité via les centrales de cogénération et l'énergie solaire, elle devra sans doute aller plus loin pour être considérée comme un bon élève. Réduire la part de l'huile de palme – fût-elle désormais durable - dans la recette du Nutella serait en tout cas un autre pas significatif en direction de la planète.

Et si en plus Ferrero réussissait à préserver sa saveur...

Guillaume DUHAMEL

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