Revue de presse des hebdos
Hollande s’abandonne à de nouvelles confidences; Benalla pense qu’il aurait évité à Macron certaines bévues récentes et les jeunes élus LR qu’ils éviteraient la déroute à «leurs vieux schnocks» aux Européennes; Macron et la police: histoire sans parole
Sans oublier : Le gouvernement s’attaque aux marchands de sommeil,les services russes sont de retour...
Gilles Klein
Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.
Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.
Les « vieux schnocks » LR
Les Républicains face aux élections européennes avec une jeune garde qui s'impatiente : 3 pages dans l'Express. "Députée européenne depuis 2014, Nadine Morano brigue un nouveau mandat. Sur la liste devraient figurer deux autres ex-ministres de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux et Rachida Dati. Eux aussi souhaitent continuer leurs allers-retours à Strasbourg et Bruxelles. En privé, le président de LR, Laurent Wauquiez, confie leur avoir donné son accord. La décision passe mal auprès de la jeune garde des Républicains. « S’il y a un enseignement à retenir du désastre de 2017, c’est bien la nécessité pour la droite de se renouveler », prévient un député LR, entré il y a un an à l’Assemblée nationale. Comme plusieurs autres élus, sous couvert d’anonymat, le parlementaire se désole de voir ces anciens ministres revendiquer une influence – et des sièges – au titre de leur gloire passée. Au sein du parti, le trio a même hérité d’un surnom peu flatteur : les « vieux schnocks »."
Soucieux que son parti pèse davantage, Laurent Wauquiez veut s’inspirer des Allemands et établir pour la liste un ratio « un sortant reconduit pour un nouveau ».
En attendant « Ces trois-là seront des boulets épouvantables pour la liste des européennes », prédit un membre du bureau politique de LR. cité par l'Obs selon lequel Morano ferait "peur" aux jeunes LR.
Macron et la police
La nomination de Christophe Castaner au ministère de l'Intérieur va-t-elle améliorer les relations entre Macron et la police ? L'Obs (3 pages) parle d'une absence de contacts. : "La police, l’ex-inspecteur des Finances et banquier n’y connaissait rien, ou presque. A la différence de plusieurs de ses prédécesseurs initiés à Beauvau (Mitterrand, Chirac ou Sarkozy), il n’y avait aucun réseau. Pourtant, dès la campagne, certains de ses proches s’étaient alarmés."
Et depuis cela ne semble pas s'être amélioré : " Dans une récente lettre ouverte, Alexandre Langlois, secrétaire général du syndicat de police Vigimi (CGT), fait des reproches au président : "Nous vous avons écrit il y a un an pour vous faire part du malaise dans la police nationale […] Nous avions demandé à vous rencontrer, mais vous aviez préféré recevoir Rihanna, qui a pris rendez-vous par un tweet"…
Il y a deux hommes pour animer le ministère de l'Intérieur, désormais, dont l'un est un pro reconnu de la police, Laurent Nuñez ex-patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) mais attention : "Au-delà du subtil équilibre politique qui a présidé à leur nomination, les deux hommes forts de l’Intérieur s’entendront-ils ? Un fin connaisseur de Beauvau note : "On ne peut pas dire que les précédents duos ont marqué pour l’éternité l’histoire de France. Ça donne souvent des doublons assez complexes à gérer, l’un craignant toujours que l’autre lui cache des informations confidentielles."
Marchands de sommeil
Les revenus des retraités
Combien gagnent les retraités ? se demande l'Obs (12 pages) : 740 euros par mois pour un éleveur, 1 120 euros pour une employée France Telecom, 2 240 euros pour un conducteur SNCF parti à la retraite à 50 ans, 2 300 euros un cadre commercial, 3 800 euros une gynécologue.
Au delà de ces chiffres individuels, il faut noter qu'un tiers des 17,2 millions de retraités français percevrait une pension inférieure à... 1000 euros.
Trop de retraités ?
Question proche de celle de l'Obs à la Une du Point : "Peut-on encore vieillir en France ?" (15 pages). L'hebdo raconte : "L’histoire d’une société qui repousse toujours plus loin les limites de la mort mais refuse de payer le prix de cette victoire : le coût, financier et humain, du grand âge et de la perte d’autonomie."
Ceci alors que "en treize ans, de 2005 à 2018, les 85 ans et plus sont passés de 1,5 à 2,1 millions, soit une hausse de 40 % ; d’ici à 2070, le nombre des plus de 75 ans aura doublé et celui des plus de 85 ans, quadruplé… "
Et le régime de retraite ne cesse d'être en perte, ajoute François Lenglet dans Le Point : "Il n’y a que trois victimes possibles pour éponger les déficits du régime de retraite : le retraité lui-même, le futur retraité – c’est-à-dire le cotisant – ou le contribuable. Pendant longtemps, c’est le contribuable qui a passé la serpillière, en réglant la dette qu’on a laissée s’accumuler et les transferts en provenance du budget de l’Etat."
Espérance de vie
Paris Benjamin Griveaux et La France insoumise
Face aux municipales de 2020, le macroniste Benjamin Griveaux s'inquiète de l'influence de la France Insoumise : « Les deux villes qu’elle peut prendre, ce n’est pas Lille et Marseille, comme on le dit, ce sont les 19 e et 20 e arrondissements », prévient le porte-parole du gouvernement, cité par Le Point.
Viré du gouvernement et content
Avant le remaniement : Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, affichait sa satisfaction dans les couloirs du Sénat selon le Point : « J’ai vu le président, se réjouissait-il, et il est très content de mon travail. Je vais néanmoins sortir du gouvernement et revenir au Sénat… en attendant une belle nomination. »
Cinéma toujours, mais loin de la politique. "Il s'énervait pour un rien. Tout basculait dès qu'il avait une contrariété" raconte, à l'Obs, le chauffeur cannois d'Harvey Weinstein, le célébre (et déchu) producteur américain. "Il a balancé son ancien assistant new-yorkais du pont d'un bateau, simplement parce qu'il s'était trompé dans un agenda ! Il a été repêché avec des ecchymoses, en transe. Moi, il m'a frappé alors que je le conduisais ! J'ai été frappé par mon propre client ! Jamais je n'aurais cru ça possible ! J'ai su alors que je ne pouvais plus servir ce monstre. J'ai tout arrêté. Mais je l'ai payé. Des années de burn-out." explique cet homme qui a a publié un livre sur son expérience professionnnelle pendant le festival de Cannes
Le coût de la Fondation Vuitton
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !