Vedrine dénonce la salafisation des esprits et la complaisance aveugle de la gauche anti-américaine; LR : l’avenir étroit de Virginie Calmels ; La sœur d’Adama Traoré voudrait renverser le président avec LFI ; le fondateur de GiFi veut relancer Tati <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Vedrine dénonce la salafisation des esprits et la complaisance aveugle de la gauche anti-américaine; LR : l’avenir étroit de Virginie Calmels ; La sœur d’Adama Traoré voudrait renverser le président avec LFI ; le fondateur de GiFi veut relancer Tati
©

Revue des hebdos

Sans oublier : quel chef va reprendre la restauration de la tour Eiffel ? Et le discret géant français de l'électrique

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

Voir la bio »
Wauquiez et Le Pen
"Mr Wauquiez court derrière Mme Le Pen. Parfois il est devant" une phrase prononcée par Gérald Darmanin, sur la chaîne LCP le 15 juin, selon une brève dans Le Point. Tandis que Marianne estime que Wauquiez est "dans son bunker" (deux pages)
L'avenir de Virginie Calmels
On dit que Virginie Calmels, dégagée par Wauquiez, réfléchit à la conquête de Bordeaux note Le Point, mais va-t-elle se rapprocher de Pécresse ?  "Il lui sera difficile de se réconcilier avec les élus locaux, qui ne lui pardonnent ni son ralliement à Wauquiez ni sa trop grande ambition. Rejoindre Emmanuel Macron paraît tout aussi inimaginable, tant elle a accusé Edouard Philippe d’avoir trahi la droite. Reste l’option Valérie Pécresse. Dimanche 17 juin, le soir de la révocation, la présidente de la région Ile-de-France l’assurait de son amitié au téléphone". 
Hubert Védrine et l'Islam
L'Obs s'intéresse au dernier livre d'Hubert Védrine, qu'il qualifie de "Kissinger français". L'ancien ministre des Affaires étrangères s'inquiète de la montée de l'islam et de sa branche radicale : "Des intellectuels de gauche restent si révoltés par l'américanisation du monde qu'ils ne peuvent admettre que l'islamisation soit un danger pour les non-musulmans".
Védrine appelle à lutter contre "la salafisation des esprits" et à sortir  de "cet ensemble de dénis qui nous ont fait abandonner lâchement les musulmans réformateurs modernistes et démocrates" qui se "battent en première ligne."
La barbe centriste ?
Avec Edouard Philippe, la barbe se porte courte et soignée selon une chronique de  l'Obs (deux pages...)  : "Longtemps symbole de sagesse ou de rebellion, la pilosité faciale exprime désormais un libéralise dynamique de centre droit". 
Si l'on en croit cet hebdo de gauche on peut s'interroger face à la barbe de "L'insoumis Alexis Corbière se serait-il trompé de camp ?" Et on peut s'interroger sur le bien fondé d'un constat un peu péremptoire "la majorité des barbus ont voté pour Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidetielle". On ignore d'où sort ce chiffre.
Renverser le président ?
Eric Coquerel et Clémentine Autain voudraient intégrer la soeur d'Adama Traoré dans la liste des Insoumis pour les élections européennes. Son programme est radical selon Le Point. Dans une interview elle a déclaré "Pourquoi ne pas faire comme en Afrique ? Renverser le président, renverser l'Elysée et prendre le pouvoir." C'est, en effet, très simple, vu sous cet angle.
Policiers convertis virés
Deux policiers, l'un parisien, l'autre d'une BAC de banlieue tous les deux convertis à l'Islam ont été révoqués pour "prosélytisme décomplexé" selon Le Point.
Macron face aux critiques
L'Express évoque "les premiers couacs au sein du gouvernement : dernièrement Agnès Buzyn face à Bruno Le Maire, sur les aides sociales ; ou Gérard Collomb défiant Edouard Philippe au sujet de la sécurité routière. Il y a encore le carton jaune pour droitisation excessive adressé au chef de l’Etat par trois économistes proches de lui durant la campagne. Il y a enfin, en toile de fond, l’alerte lancée par le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, à propos d’un calendrier législatif surchargé et d’un rythme de travail trop soutenu pour les élus."
L'hebdo ajoute que l'on s'y perd face au train de réformes : "Si beaucoup de ces textes sont techniques, la plupart souffrent, ou ont souffert, d’un manque d’explications. Résultat, on ne comprend plus grand-chose à l’action de l’exécutif. On ressent surtout, au-delà d’un sentiment de trop-plein, une impression brouillonne. Le président et son gouvernement veulent transformer la France. Soit. L’ampleur des réformes était annoncée et les Français ont voté pour. Mais on peine, désormais et de plus en plus, à suivre le fil d’Ariane."
Donc "C’est un choc de pédagogie que l’on attend aujourd’hui". résume ce dossier de 10 pages, pas trop méchant.
Régions et dépenses de fonctionnement
Sur la question de la contractualisation financière avec l’Etat les présidents de région. sont divisés selon l'Express : "Le gouvernement souhaite que les plus grandes collectivités locales s’engagent par écrit avant le 30 juin à limiter à 1,2 % la hausse annuelle de leurs dépenses de fonctionnement et à réduire leur endettement. Sinon, gare aux sanctions financières ! Face à cette « recentralisation jacobine », les figures de la droite hésitent."
Paradoxalement, c'est un opposant farouche au pouvoir macroniste, Laurent Wauquiez, patron d’Auvergne-Rhône-Alpes, qui "est le seul pour l’instant à vouloir obtempérer. Le leader des Républicains craint en effet de perdre quelque 80 millions de crédits dans l’affaire, a-t-il confié à des élus".
CGT, la chute finale ?
"Malgré trois mois de grève perlée, la réforme de la SNCF est passée. Un succès pour le gouvernement et un coup d’arrêt, peut-être fatal, pour les syndicats jusqu’au-boutistes" écrit Valeurs Actuelles dans un dossier de 10 pages en liaison avec sa Une anti-CGT.
En tout cas "la réforme de la SNCF est incontestablement une bonne nouvelle pour le chef de l’État et son gouvernement, au point que certains sont prêts à voir, dans cette “bataille du rail”, la première véritable victoire du quinquennat" et "Si le soutien populaire à la réforme « n’était pas forcément une condition sine qua non », cette adhésion, ce « vent qui souffle dans le dos » a grandement aidé le gouvernement à tenir sur la durée."
Attention toutefois à ne pas se réjouir trop vite: « La CGT reste très forte à la SNCF.» Mais il faut noter que "La CGT n’a plus la capacité à bloquer le pays, analyse Erwan Seznec, coauteur du Livre noir des syndicats (Robert Laffont). Il y a le covoiturage, le télétravail, les cars..."
Paris : quel avenir pour le Val-de-Grâce ?
L’ancien hôpital d’instruction des armées du Val-de-Grâce, c'est près 3 hectares verdoyants en plein coeur de Paris remarque l'Express. Quel projet sera retenu : un des deux privés, ou le public ? 
 "Deux investisseurs privés sont sur les rangs pour la reprise de ce site historique classé qui, outre le terrain, comprend l’ancienne abbaye, sa chapelle et l’hôpital, contemporain. Mais ils redoutent de se faire damer le pion par un projet public à deux têtes : celui de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), dirigé par le Pr Yves Lévy, appuyé par le ministère... de l’épouse de ce dernier, Agnès Buzyn."
C'est Matignon qui tranchera...
Trump pas fasciste mais...
Trump vue par Madeleine Albright, ancienne secrétaire d'Etat américaine : "Non, ce n'est pas un fasciste. mais il est le président le moins démocratique de l'histoire moderne américaine. Ses instincts sont anti-démocratiques. Il a aggravé les divisions de la société, a déclaré que la presse était l'ennemie du peuple, n'a aucun respect pour les institutions, notamment la justice" Deux pages d'interview dans Le Point à propos du livre d'Albright : "Fascism".
La menace Erdogan
Après la Une du Point accusant Erdogan d'être un dictateur, celle de l'Obs est aussi directe  et inquiétante avec ce demi-visage en noir et blanc. et un dossier de treize pages à l'intérieur du journal où les méthodes de ce "despote opportuniste" sont soulignées.
Au passage on apprend que "la Turquie dispose de 450 mosquées et de 150 imams fonctionaires" en France. Marianne (quatre pages) parle de la "Dernière chance pour la démocratie" avec les législatives et la présidentielle du 24 juin prochain.
Tati va-t-il renaître ?
Philippe Ginestet, fondateur de Gifi,a construit un empire du discount, avec 466 magasins à la périphérie des villes et 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Aujourd'hui il entend sortir la marque mythique Tati du marasme raconte l'Express.
"Il a déjà visité 106 magasins (sur 138) afin de « redonner la confiance aux salariés ». Et pour bien montrer que Tati est de retour, il vient de lancer une campagne de publicité, avec un slogan qui fait déjà fureur dans les cours de récréation : « Chez Tati, t’as tout ». Le positionnement est clair : « Revenir aux fondamentaux du modèle low cost »"
Un géant discret de l'électrique
"Au cours des douze dernières années, l'action Legrand a progressé de 238% contre 7% pour l'indice CAC40"  37 000 employés dont 5 000 en France, un catalogue de... 230 000 références. Pour en savoir plus sur ce succès français : quatre pages dans Le Point.
Cuisine : quel chef pour la tour Eiffel ?
"Qui d’Alain Ducasse, parrain de la gastronomie française depuis la mort de Paul Bocuse, ou du tandem de crânes chauves Frédéric Anton-Thierry Marx  raflera la tour Eiffel ? Plus précisément, toute la restauration du monument le plus visité de France. Un ensemble à près de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires" se demande l'Express.
Un duel de titans, car en fait derrière ces visages sympathiques , il y a un combat de titans : "Elior (associé à Ducasse) contre Sodexo (associé à Frédéric Anton et Thierry Marx)".
Plus de meurtres à Londres qu'à New York
"80 personnes tuées à l’arme blanche, l’année dernière, à Londres. Les attaques au couteau – knife crimes en anglais – accusent une hausse spectaculaire en Angleterre et au pays de Galles. Dans la capitale britannique, en particulier, le nombre de victimes a augmenté de 21 % entre avril 2017 et mars 2018. En février et mars, Londres a connu un plus grand nombre de meurtres que New York, une ville de taille comparable, avec 8 millions d’habitants."
Six pages à lire dans l'Express sur un phénomène inquiétant, à propos duquel il ne faut pas oublier qu'avec l'austérité "entre 2010 et 2017, 21 000 postes de policiers ont été supprimés en Angleterre et au pays de Galles".
Nicaragua : Ortega va-t'en !
"« Ortega, va-t’en ! » La brutale répression des manifestations contre le président du Nicaragua et son omniprésente épouse, Rosario Murillo, également vice-présidente, a enflammé ce petit pays de 6 millions d’habitants. Des barricades se dressent dans la plupart des villes. Au moins 178 personnes ont été tuées depuis le mois d’avril." souligne l'Express

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !