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Le Point s'enthousiasme pour Marion Maréchal Le Pen ; Pourquoi le business des sociétés de sécurité inquiète ; Poutine, Sissi, les deux empereurs qui font semblant de se faire réélir ; Le Media : luxe des uns,  autoentrepreneuriat des autres
©relay

Revue des hebdos

Et aussi : Le pape et l'intelligence artificielle, et Bernard Tapie parle longuement de la vie face au cancer

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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Le maître de la Russie est à l'honneur cette semaine avec la Une de l'Obs (40 pages) et celle de l'Express, tandis que Le Point a choisi Bernard Tapie qui parle de sa maladie.
Le Media et le statut d'autoentrepreneur
Gérard Miller "psy mélenchoniste, qui gère désormais les finances de la webtélé (où travaillent sa femme et son fils)" a reçu la journaliste Aude Rossigneux, poussée vers la sortie, pour parler de son mode de rénumération. Selon Le Point «  Il lui a demandé si elle avait une boîte pour qu'elle puisse facturer ses prestations, raconte un intime de la journaliste. En gros, si elle avait le statut d'autoentrepreneur, ce serait mieux pour la payer, même s'il s'est bien gardé de prononcer le mot.  » Le terme est en effet tabou, car les Insoumis s'étaient violemment opposés à ce statut. "
Le Point ajoute que "C'est de l'hôtel 5 étoiles Les Barmes de l'Ours, à Val-d'Isère, que Gérard Miller, cofondateur de la webtélé, proche des Insoumis, Le Média, a orchestré la riposte contre les «  attaques  » des médias «  mainstream  ». Un palace à 645 euros la nuit pour la chambre supérieure, à 790 euros pour celle dite de luxe et à 2 750 euros pour la suite." Contacté par le Point Miller n'a pas démenti, ni commenté.
L'orthographe de Wauquiez
« Quand on lit les SMS de Laurent Wauquiez, on se dit que ce n’est pas le normalien qui les écrit, mais son fils ! » s’amuse l’un de ses amis. Le président des Républicains, selon l'Express "communique beaucoup par textos", et il aurait "l’habitude de taper ses messages sans regarder son clavier".
Marion Maréchal-Le Pen à Washington
Le Point revient, avec enthousiasme, sur le voyage aux USA de la jeune Le Pen : Elle "renaît politiquement à Washington" et "Arrivée comme une jeune Française sans emploi, Marion Maréchal-Le Pen repart en femme politique transnationale". Un "récit exclusif" sur 5 pages. 
Fillon et la Revue des Deux Mondes
Directeur de La Revue des Deux Mondes quand Penelope Fillon en était salariée, Michel Crépu, impliqué contre son gré dans cette affaire, entendu par les enquêteurs du parquet financier, revient sur cet épisode dans un petit livre à paraître en avril chez Gallimard signale l'Express
La bataille du rail
"Retards, réseau, matériel, fret, dette, productivité, retraites... La réforme de la SNCF est devenue une urgence. Le gouvernement veut aller vite, les syndicats protestent mais les Français approuvent". estime Valeurs Actuelles qui consacre 15 pages à ce dossier, et donne un chiffre éloquent : "10 millions de visiteurs accueillis quotidiennement par les 3000 gares de la SNCF. Chaque jour, il y a 15 000 départs de trains." tout en soulignant "L’État français est pris dans la contradiction entre le tout-TGV et l’irrigation de l’ensemble des territoires."
Face à ce casse-tête, Valeurs note : "En dix ans à la tête du rail français, Guillaume Pepy a dû faire face à des accidents graves, des pannes géantes et des réformes importantes. Malgré cela, il conserve la confiance de tous ses interlocuteurs." et se montre optimiste sur l'avenir de la réforme : "CGT, Unsa, Sud Rail et CFDT ont reporté leur décision de faire grève au 15 mars. Ils n’ont d’autre choix que d’engager un bras de fer qui s’annonce perdu d’avance."
L'hebdo évoque la concurrence en Europe, avec l'exemple de la Grande Bretagne où les prix "ont augmenté de 27 % entre 2010 et 2017, faisant figurer les trains britanniques parmi les plus chers du continent" par contre en Italie "une étude du cabinet Tra Consulting, entre 2011 et 2017, les prix ont baissé de... 40%".
L'Express analyse le rapport de force dans un article plus court (4 pages) : "Pour la première fois depuis le début du quinquennat, une réforme vise une profession qui a le pouvoir de bloquer la France. Le fera-t-elle comme en 1995? En 2018, la CGT de Philippe Martinez est affaiblie ; les jours de grève ne sont plus payés ; il faut un préavis individuel de quarante-huit heures avant un arrêt de travail ; les confédérations sont divisées : la CGT joue la « convergence des luttes », la CFDT veut traiter les problèmes un par un. Et les syndicats attendent le 15 mars pour décider des modalités d’une grève."
Le gouvernement semble décidé à tenir bon quoiqu'il arrive : "Et si, malgré tout, un mouvement dur paralyse le pays? «C’est vrai qu’au bout de trois semaines les Français en auront marre et nous diront de tout lâcher. On ne lâchera pas », dit un ministre. Un député de la République en marche renchérit : « Si on recule sur l’essentiel, on est cuit sur tout le reste, en particulier les retraites, et la suite du quinquennat est plombée. »" A suivre...
Les failles des sociétés de sécurité
"Depuis les attentats de 2015, les sociétés de vigiles se sont multipliées et se livrent une féroce guerre des prix. Quitte à rogner sur les prestations" juge l'Express (4 pages) : "lls hantent nos hypermarchés, surveillent nos entreprises et nos administrations, sécurisent aéroports, centrales nucléaires, stades, salles de concerts... Au total, près de 170000 agents de sécurité privée 
Pour pouvoir demander carte au Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), Cnaps, il faut en effet avoir décroché le certificat de qualification professionnelle (CQP), un examen que l'on passe après cent soixante-quinze heures d'enseignement. "  Mais "Il n'existe ni programme obligatoire ni examen national, chaque centre est libre de faire à sa guise et tout est fait pour que n'importe quel postulant l'obtienne, quitte à franchement tricher", dénonce Florent Le Coq, négociateur de branche pour la CGT.
La santé est malade
"L'hopital-entreprise est une hérésie" déclare Agnès Buzyn, praticienne hospitalière et ministre de la Santé interrogée dans le cadre du dossier de Marianne qui évoque plusieurs sujets dont la psychiatrie : "Départs à la retraite non remplacés, turn-over incessant, travail à  flux tendu..., les psychiatres
comme l’entourage des patients tirent la sonnette d’alarme, en espérant que les politiques Ltrouvent une solution face la “souffrance-errance” de ce secteur."
Tapie et le cancer
"Qu'est-ce que la maladie vous a appris ?" demande Le Point à Bernard Tapie qui est atteint d'un cancer. Réponse : "Qu'un cadre supérieur meurt huit ans plus tard qu'un ouvrier. J'ai pu approcher de près tout ce qui se fait à l'hôpital et je pense que cette inégalité va disparaître. Même si j'ai eu des relations très proches avec le professeur et son équipe, j'ai été soigné de la même manière que tous les malades qui souffrent de cette maladie et qui sont soignés dans son service. Aujourd'hui, tu rencontres un cancérologue pas très bon, pas très doué, il appliquera à son malade la norme guidée par les statistiques".
Une longue interview de 12 pages plus une page qui donne la parole au professeur Sarfati, de l'hôpital St Louis à Paris qui précise "on a enlevé à tapie les trois quarts de l'estomac"
Le JT de 20 h survivra
"Je ne crois pas à la disparition du 20-heures" explique Thiérry Thuillier, le patron de l'information du groupe TF1, qui souligne que même si le pourcentage a baissé, en 2018, un peu moins d'un téléspectateur sur deux suit un 20-heures.
Poutine saison 5
 "On ne saurait affirmer qu’il est devenu chaleureux, mais le glacial Vladimir Poutine fait tout de même un peu moins peur qu’auparavant. Peut-être, tout simplement, parce qu’après tant d’années l’ancien colonel du KGB au regard métallique nous est devenu familier. Dix-huit ans déjà qu’il nous accompagne! Lorsque, le 31 décembre 1999, Boris Eltsine présente au monde ce blondinet inconnu, Bill Clinton et Jacques Chirac règnent encore à la Maison- Blanche et à l’Elysée. " remarque l'Express "le président russe a connu trois autres présidents américains et autant de français, mené quatre guerres (Tchétchénie, Géorgie, Ukraine, Syrie), annexé la Crimée, renforcé l’armée russe "
Et "depuis l’an dernier, la longévité de Poutine au pouvoir dépasse celle de Leonid Brejnev (1964-1982). A la tête d’un pays de 145 millions d’âmes qui s’étire sur neuf fuseaux horaires," et le 18 mars prochain, Poutine brigue, donc, un nouveau mandat, et l'Express ne l'apprécie pas outre mesure.
On note, au passage, ironie du sort, une double page de publicité, quelques pages plus loin dans l'Express, faisant la promotion de la Russie "pays à l'honneur" lors du prochain Salon du Livre du 16 au 19 mars.
L'Obs lui choisit de montrer comment la Russie a changé depuis 20 ans : scialement, culturellement, et politiquement. Cinq pages sur les cosaques, dont l'exotisme plaît régulièrement aux médias. Plus original deux pages de reportage chez Oleg Sirota qui fait du fromage russe, et se félicite donc de l'embargo qui a bloqué les importations. Lire aussi trois pages sur les difficultés des journalistes russes face au pouvoir. Lire aussi dans les pages Culture une présentation d'une dizaine de nouveaux visages du roman russe.
Poutine est aussi dans Le Point, mais sur une page pour mettre en avant deux documentaires diffusés sur France 5 le 14 mars et le 18 mars.
Egypte : "mascarade pharaonique" ?
Un autre président sortant fait l'objet d'un reportage de l'Express (5 pages) sans aucune tendresse cette fois il s'agit du "maître absolu de l'Egypte" Abdel Fattah al-Sissi, candidat à sa rélection. Aux yeux d'un universitaire, l'actuel président : "Propulsé sans transition de la caserne au palais, lui se méfie des civils, intellos et artistes, lit peu et s'échine à asseoir partout la primauté des valeurs militaires: efficacité, discipline et fraternité d'armes." Pour un ancien ambassadeur européen, al-Sissi est : "« Plus qu’un sultan ivre de pouvoir, un moine-soldat hermétique à la critique ». Bref, cette élection présidentielle égyptienne, serait pour l'Express une  "mascarade pharaonique".
Le pape et l'intelligence artificielle
Un père dominicain a créé un réseau mondial de PDG et de chercheurs pour réfléchir à l'usage des innovations futures raconte Le Point (5 pages) : "Il a convertit le pape à l'intelligence artificielle).

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