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Du Dhimmi à la dhimmitude : chronique d’une soumission annoncée de l’Europe, rencontre avec l’écrivain islamiquement incorrecte Bat Yé’or
©Reuters

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Pour faire suite aux deux premiers épisodes sur le terrorisme islamiste et la psychologie du jihadisme, Alexandre del Valle nous livre ici un très riche entretien avec la spécialiste mondiale du Jihad et de la dhimmitude, l’historienne anglo-égyptienne Bat Yé’or, qui fut la première à expliquer les mécanismes historiques de la capitulation de l’Europe et de l’Occident face à l’islamisme conquérant.

Alexandre del Valle

Alexandre del Valle

Alexandre del Valle est un géopolitologue et essayiste franco-italien. Ancien éditorialiste (France SoirIl Liberal, etc.), il intervient dans des institutions patronales et européennes, et est chercheur associé au Cpfa (Center of Foreign and Political Affairs). Il a publié plusieurs essais en France et en Italie sur la faiblesse des démocraties, les guerres balkaniques, l'islamisme, la Turquie, la persécution des chrétiens, la Syrie et le terrorisme. 

Son dernier ouvrage, coécrit avec Jacques Soppelsa, Vers un choc global ? La mondialisation dangereuse, est paru en 2023 aux Editions de l'Artilleur. 

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Pour faire suite aux deux premiers épisodes sur le terrorisme islamiste et la psychologie du jihadisme, Alexandre del Valle nous livre ici un très riche entretien avec la spécialiste mondiale du Jihad et de la dhimmitude, l’historienne anglo-égyptienne Bat Yé’or, qui fut la première à expliquer les mécanismes historiques de la capitulation de l’Europe et de l’Occident face à l’islamisme conquérant, notamment à travers deux concepts clefs que sont la dhimmitude et « Eurabia », qui rejoignent l’idée de soumission volontaire de l’Europe à l’islamisme décrite par Michel Houellebecq. Dans son nouvel ouvrage autobiographique intitulé de façon explicite, Le Dhimmi* (terme désignant le statut de soumission-sujétion du juif et du chrétien dans l’islam), Bat Ye’or explique le mécanisme de capitulation volontaire des élites européennes qui, depuis des dizaines d’années, orchestreraient une véritable destruction de la civilisation judéo-chrétienne européenne au profit d’une islamisation rampante. Cette acceptation de l’impérialisme islamique  serait selon elle justifiée par nos dirigeants successifs depuis les années 1970 sous couvert de « multiculturalisme » mais il masquerait mal à la fois des basses motivations de compromissions économiques vis-à-vis des puissances arabo-islamiques pétro-gazières puis une forme perverse et non déclarée de judéophobie sublimée dans une arabophilie, un palestinisme et un antisionisme vécus comme expiatoires. 

Alexandre del Valle : D’après vous, le terrorisme islamiste n’est pas un épiphénomène qui n’aurait « rien à voir avec l’islam », vous le resituez dans le cadre d’une idéologie, celle du Jihad, dont les concepts seraient millénaires et découleraient de l’impératif d’islamisation de la planète.

Bat Yé’or : En effet, ce qu’on appelle terrorisme islamiste est une tactique de guerre clairement exposée et détaillée par des juristes dans tous les traités du jihad. Elle s’inscrit dans une stratégie religieuse dont le but consiste à faciliter la conquête militaire par l’affaiblissement de la population ciblée. L’exécution de ses manœuvres doit se conformer à un corpus de règles religieuses dont les sources sont le Coran, la Sunna et les biographies du Prophète, notamment ses expéditions militaires prises comme modèles. Ces tactiques jihadistes furent pratiquées au long des siècles contre les Etats chrétiens à leurs frontières même et sur leurs côtes maritimes. Au XIXe siècle, l’Europe, mais surtout l’Angleterre put imposer au sultan ottoman menacé par la Russie, le principe de relations internationales pacifiques. L’arrêt des combats contre Etats mécréants est prévu dans le droit du jihad mais seulement sous certaine condition et comme armistice provisoire assortie de conditions et valable pour dix ans renouvelable. Le critère temporaire se justifie par l’interdiction d’une paix définitive entre musulmans et mécréants.

Toutefois le terrorisme est pratiqué sur la planète par de nombreux groupes pour divers motifs qui ne sont pas nécessairement religieux. Après la Deuxième Guerre mondiale, le rapprochement de l’Union soviétique et de certains Etats arabes amorça une récupération du jihadisme dans des concepts modernes révolutionnaires et marxistes permettant l’intégration de non-musulmans communistes dans ce mouvement et leur collaboration. Le jihad fut souvent manipulé et exploité par des Etats européens en fonction de leurs intérêts. Dans l’histoire récente ce fut le cas de l’Allemagne nazie, de l’Italie fasciste, et du régime de Vichy dans leur alliance avec le nationalisme arabe du mufti de Jérusalem, Amin al-Husseini, contre les Alliés et contre le sionisme. L’antisionisme/antisémitisme de l’UE continue ce mouvement. De même les USA utilisèrent l’idéologie jihadiste contre l’Union soviétique. Aujourd’hui encore l’UE occulte le terrorisme jihadiste palestinien contre Israël en l’appelant « résistance ».    

Dans tous vos ouvrages, vous développez toujours ensemble les questions de la dhimmitude et du jihad, en quoi ces deux notions sont-elles inséparables ?

La dhimmitude est inséparable du jihad parce qu’elle en est le but. On fait le jihad pour imposer l’islam aux populations non musulmanes. Si elles refusent de se convertir les païens sont exterminés ou réduits en esclavage, mais les peuples disposant de religions révélées : juifs, chrétiens, zoroastriens sont épargnés s’ils se soumettent aux armées musulmanes sans combat. Leur acte de soumission implique l’annexion de leur pays au domaine islamique régie par le droit islamique et un statut – celui de la dhimmitude – assortie de nombreuses contraintes. Ce statut de dhimmitude leur confère la sécurité en tant qu’infidèles soumis. C’est uniquement dans cette situation qu’ils sont tolérés dans leur propre pays. La formule tant vantée : territoires contre paix et sécurité, rétablie les termes de soumission de la dhimmitude par la cession de territoires à l’islam.     

Vous abordez également souvent le sujet épineux du conflit israélo-arabe d’une façon originale, d’un point de vue historique et géopolitique, puisque vous dites qu’Israël incarne la « libération d’un peuple dhimmi », pouvez-vous développer cette idée ?

La notion de dhimmi se manifeste à plusieurs niveaux : religieux, social, politique, militaire et droit. Contrairement aux affirmations de l’Union européenne, le peuple juif – quelle que soit sa dispersion géographique due aux aléas historiques – reconnait l’historique de sa source et de son développement dans la Bible et sur un lieu géographique bien délimité dont les monuments, les artéfacts archéologiques de la région, les témoignages contemporains d’auteurs de l’Antiquité et la numismatique en attestent l’existence au cours de millénaires. Le monde chrétien partageait cette opinion jusqu’à ces derniers temps. Et d’ailleurs cette notion d’antique appartenance est ressentie par d’autres peuples. Des Arméniens, des Grecs, des coptes, bien qu’établis aux USA et quel que soit leur dispersion diasporique, ne réfutent pas l’origine de leur peuple en Arménie, Grèce ou Egypte. Malgré une occupation ottomane de plusieurs siècles, le Parthénon et les monuments de la Grèce ancienne comme ses œuvres littéraires et philosophiques n’en demeurent pas moins grecques selon le rationalisme occidental. Il n’en est pas de même pour les Israéliens dont la patrie historique est niée par le consensus de l’Union européenne, la Ligue arabe et l’OCI, au moyen d’une falsification des noms géographiques et par la déjudaïsation de l’histoire et des monuments d’Israël. Car les caractères de la dhimmitude s’attachent non seulement à la population autochtone soumise mais aussi à la terre conquise devenue terre d’islam. Le peuple juif de retour dans sa patrie doit obligatoirement se conformer aux contraintes islamiques de la dhimmitude. Or le sionisme, mouvement de libération nationale juif les abolie et les remplace par l’émergence d’un Etat hébreu moderne et démocratique avec la réappropriation de la langue, de l’histoire et de la culture du peuple autochtone du pays. C’est cette transformation que j’appelle la libération du dhimmi. Elle signifie la résurgence d’un peuple libéré de l’esclavage de la dhimmitude dans sa patrie historique. Cette situation s’était déjà manifestée dans l’histoire, d’abord en Sicile, puis dans la péninsule ibérique, en Hongrie et dans les colonies ottomanes en Europe jusqu’à la Première guerre mondiale. Ces révoltes de peuples dhimmis chrétiens avaient bénéficiés de certains soutiens d’Etats chrétiens sans lesquels elles n’auraient jamais pu aboutir. Par contre le sionisme, bien qu’ayant de nombreux sympathisants chrétiens, fut combattu par l’Europe et le monde musulman dans une étroite collaboration allant de la démonisation d’Israël au génocide et aujourd’hui à la négation de son histoire.       

Pour vous, le peuple palestinien n’a jamais existé et découlerait d’une véritable « invention », ce qui n’est pas très facile à entendre pour le public lambda, pouvez-vous expliquer en quoi ce peuple n’existe pas et a été inventé ?

La définition d’un peuple se base sur certains critères, or ceux-ci n’existent pas dans le cas palestinien. Du reste l’islam ne reconnait pas les différenciations nationales. Il divise l’humanité en deux groupes religieux : les musulmans et le monde de la mécréance composé de différentes religions. Les musulmans forment une communauté homogène, l’Umma, gouvernée par les lois islamiques. L’idée de nations différenciées ancrées dans un territoire est étrangère à l’islam. Elle fut introduite par la France dans le contexte de sa politique expansionniste et antibritannique au Levant dans la première moitié du XIXe siècle. Elle consistait à extraire de l’empire ottoman l’Egypte et la Syrie pour y créer un Empire arabe gouverné par Mohammed Aly et d’y développer un nationalisme arabe hostile au mouvement ottomaniste encouragé par l’Angleterre. La création d’un peuple palestinien s’inscrit dans ce mouvement. Le nationalisme arabe enseigné dans les établissements missionnaires chrétiens fut dès l’origine un mouvement unissant chrétiens et musulmans contre le sionisme et la Grande-Bretagne au nom d’une nation arabe islamo-chrétienne. On ne parlait pas alors de Palestine et de peuple palestinien car la Palestine elle-même n’existait pas. Son territoire, oblitéré par les conquêtes islamiques avait été intégré au dar al-islam et gouverné tantôt du Caire, tantôt de Damas, tantôt de Constantinople. L’effondrement de l’empire ottoman permit l’établissement de mandats et de protectorats par les puissances victorieuses et le découpage de frontières selon leurs intérêts. La Palestine émergea sur la base d’une topographie biblique et non coranique, dans le contexte de la Déclaration Balfour et du Traité de Rome (1922), malgré l’opposition du Vatican et du nationalisme arabe islamo-chrétien. Au XXe siècle ce mouvement s’affilia au nazisme et au fascisme et devint le socle politique antisémite d’Amin al-Husseini et de son alliance avec Hitler.

La défaite arabe de 1967 provoqua une crise dans le monde arabo-musulman, mais aussi en Europe. La Déclaration du Conseil de Sécurité 242 ne mentionne pas un peuple palestinien autonome qui aurait droit à une patrie dans des territoires illégalement conquis et occupés militairement par l’Egypte, la Syrie et la Jordanie dès 1949. Elle mentionne la résolution du problème des réfugiés arabes et juifs créé par les guerres arabes en 1948 et 1967. La construction d’un peuple arabe palestinien émerge du galimatias révolutionnaire communiste en 1964 et est fortement soutenu par la gauche communiste française. En 1969 une représentation palestinienne s’ouvre à Paris, ce qui lui gagne, en principe, d’être épargnée par le terrorisme palestinien. Quand après la défaite arabe dans la guerre du Kippour (1973) la Ligue arabe et l’OCI décrétèrent un boycott du pétrole pour tous les pays amis d’Israël, la France fut la seule puissance européenne qui n’en souffrit pas : elle n’était pas l’amie d’Israël.

Le peuple palestinien se constitua à cette époque comme l’ennemi destiné à détruire Israël et à le remplacer. Pour annuler le boycott du pétrole les chefs arabes mirent leurs conditions, entre autres : l’islamisation de Jérusalem, la reconnaissance d’un peuple palestinien et de son chef Arafat. L’Europe s’exécuta, pour certains à contre-cœur. En 1977 le Comité Général du Dialogue Euro-Arabe réuni à Tunis décida de lancer une campagne intensive dans les médias européens pour remplacer l’expression réfugiés palestiniens par peuple palestinien. Ce fait fut rappelé par Chadli Klibi secrétaire-général de la Ligue arabe dans sa conférence à la presse diplomatique à Paris le 6 décembre 1979, après le traité de paix égypto-israélien – conférence où il réclama impérativement des journalistes occidentaux l’utilisation exclusive de la formule « peuple palestinien ». Il demanda à la France de devenir le moteur de cette campagne, particulièrement auprès de l’opinion publique américaine.  Je considère que le peuple palestinien a été créé par les forces collaborationnistes et antisémites européennes travaillant en symbiose avec celles du mufti et des mouvements judéophobes musulmans dans le but de détruire l’Etat hébreu et de le remplacer par la Palestine. La Communauté européenne a construit toute sa politique de sécurité méditerranéenne et ses relations avec le monde arabe sur son soutien à la politique arafatienne d’éradication d’Israël.

La Jordanie dont le peuple est majoritairement arabo-palestinien occupe 70% de la Palestine historique. Je pense toutefois qu’Israël ne devrait pas garder des territoires peuplés exclusivement de populations arabes hostiles et impossibles à intégrer. Mais la paix ne se fera que si la stratégie construite par l’OCI, l’Europe, la Ligue arabe et Arafat, neveu du mufti et héritier de sa politique visant à poursuivre les objectifs d’Hitler, sera remplacée par des pourparlers jordano-israéliens incluant des Palestiniens favorables à la paix. Je pense que la paix avec Israël et l’extinction du jihadisme est dans l’intérêt du monde musulman et de la planète.          

Bien que juive, vous déplorez souvent dans vos ouvrages et prises de position, le côté suicidaire de l’Occident chrétien, sa dhimmitude volontaire, et sa passivité devant la destruction des chrétientés orientales, comment expliquez-vous cela ?

Je ne vois pas de contradiction dans cette attitude mais bien une confirmation de ma judéïté. C’est bien parce que le judaïsme s’ouvre sur l’universel qu’il a inspiré l’éclosion de deux autres religions. Les prophètes d’Israël ont béni tous les peuples de la terre sans exclusive et à l’époque ils étaient tous païens. La notion de Juste parmi les nations est très ancienne dans la Bible.

Je différencie entre les politiques de chefs responsables et les populations qui en sont les victimes. Je critique et condamne des idéologies que je juge criminelles et ceux qui les appliquent délibérément mais je n’y associe pas forcément des foules conditionnées ou terrorisées qui inconsciemment en furent les instruments. J’ai dénoncé l’antisémitisme/antisionisme et les discordes des chrétiens dhimmis mais je les ai expliqués dans le contexte de la dhimmitude. Pour moi ces populations sont des victimes.

A toutes les époques des chrétiens dénoncèrent et combattirent l’antisémitisme, parfois avec succès mais d’autres fois ils échouèrent. Citons le mouvement des Lumières et d’émancipation en Europe et dans le monde musulman pour abolir la dhimmitude des chrétiens et des juifs, l’engagement de chrétiens dans le sionisme et pour la réhabilitation de Dreyfuss. Plus près de nous, ceux qui aidèrent les juifs dans l’Europe nazie et ceux qui aujourd’hui soutiennent Israël. J’estime que la civilisation judéo-chrétienne a donné à l’humanité ses plus hautes valeurs. Ce sont celles-ci qui sont menacées par une barbarie haineuse planétaire détruisant les fondements de la culture, de la liberté et de la dignité humaine. Je déplore le soutien délibéré de l’UE et de ses Etats membres à ce tsunami et je m’afflige sur ses victimes si vulnérables abandonnées au bénéfice de politiques cyniques, de profits économiques et d’objectifs haineux.    

Il y a quelques jours, Recep Taiyyp Erdogan, le président turc, était reçu en France, puis en Italie, au Vatican, où le Pape François n’a pas évoqué avec lui le sort dramatique des chrétiens en Turquie et dans l’ensemble du monde musulman, mais celui de la ville de Jérusalem, dans le cadre d’une apparente « communauté de vue », est-ce vraiment le cas ?

Au vu des déclarations du Pape cette « communauté de vue » n’est pas apparente mais réelle. Mais il est vrai qu’on peut se demander combien de divisions militaires possède le Pape et qu’elle est sa liberté d’action dans la politique d’alliance et de fusion Euro-islamique. Le Vatican d’ailleurs fut une des chevilles ouvrières de l’alliance islamo-chrétienne contre le sionisme fondé sur le culte mythique de la tolérance islamique et des relations millénaire parfaites de ces deux religions. 

Face à l’évolution générale au niveau mondial et européen, du processus d’islamisation totalitaire de la planète, maintenez-vous l’emploi de l’expression que vous avez inventé, « Eurabia », ne s’agit-il pas simplement de ce que vous décrivez par ailleurs à travers l’idéologie du jihad, donc celle de l’islamisation conquérante, arabe, pakistanaise, asiatique, africaine, et aussi occidentale ?

Je n’ai pas inventé le terme Eurabia. Il est écrit sur des milliers de documents et de textes journalistiques. Ce mot désignait l’idéologie et la politique qui créèrent les réseaux et les instruments responsables du processus complexe d’islamisation dans divers secteurs de l’Europe. Ce mouvement interne européen ne peut se confondre avec le jihadisme fondé sur des principes clairs de théologie musulmane et d’origine étrangère. Le mouvement eurabien est un mouvement européen non-musulman adhérant et coopérant avec les objectifs de la Ligue arabe et de l’OCI concernant la politique intérieure et extérieure de l’UE. Il fut combattu et dénoncé par des dissidents européens mais sans grand succès au vu de la situation actuelle. Je conseille vivement aux chercheurs et aux historiens de s’y intéresser pour découvrir les sources et les mécanismes de la transformation de l’Europe.  

Pour conclure, quel regard portez-vous sur le président américain Donald Trump qui semblait au début de son mandat à la fois vouloir calmer le jeu avec la Russie et désigner l’ennemi islamiste commun ? 

Dans cette courte période le président Trump a subi des attaques d’une violence inouïe du parti démocrate perdant et d’une Europe tétanisée par l’anticipation de sa politique d’immigration et au Moyen-Orient. En effet Trump abattait tout l’échafaudage d’affabulations spécieuses créées par la politique propalestinienne de l’UE et par ses financements occultes de mouvements racistes et criminels palestino-nazis exposés par l’organisation NGO Monitor. Quant à la Russie, le laisser-faire d’Obama constitue un obstacle à cette politique compte-tenu de la forte présence russe au Moyen-Orient. Malgré la campagne anti-Trump beaucoup de peuples européens souhaiteraient avoir un président come Trump. 

Bat Yé’or, Le dhimmi, éditions les provinciales, parution, Janvier 2018

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