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La France présente maintenant un risque politique
©Flickr

Revue d'analyse financière

Dans l'œil des marchés : Jean-Jacques Netter, vice-président de l'Institut des Libertés, dresse, chaque mardi, un panorama de ce qu'écrivent les analystes financiers et politiques les plus en vue du marché.

Jean-Jacques Netter

Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est vice-président de l’Institut des Libertés, un think tank fondé avec Charles Gave en janvier 2012.

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La victoire de Benoît Hamon à la primaire de la gauche rebat les cartes aussi bien sur le terrain qu’à l’Assemblée nationale. La France est déjà le pays où la dépense publique est la plus élevée de tous les pays avancés. Cela n’empêche pas du tout Benoît Hamon de proposer son Revenu Universel qui en dehors de son coût astronomique (près de 17% du PIB) est un grand aveu d’impuissance devant les défis du marché du travail de demain. Proposer à un jeune de percevoir une allocation automatique au lieu de le former pour entrer dans une vie active de plus en plus numérique manque singulièrement d’ambition.  

La progression de la charia en France n’a pas été abordée pendant les primaires de la gauche. Les zones où l’islam impose sa loi au détriment des lois de la république ne sont pas un sujet pour lui. Au contraire, Benoît Hamon pratique avec la vieille gauche une véritable politique du silence sur l’infiltration islamiste dans les rouages de la société. Il a d’ailleurs bien expliqué que "l’islam avait toute sa place dans la république". Comme rien ne permet aux citoyens de comprendre comment la France va combattre la menace islamiste cela ouvre un boulevard aux idées du Front National. 

À côté du malthusien Benoît Hamon qui a gagné la primaire de son parti, du social-démocrate Manuel Valls qui a perdu, on nous explique maintenant que l’avenir appartient au social libéralisme d’Emmanuel Macron. Ce n’est pas si sûr, car Alain Minc vient de lui apporter son soutien. Comme il a l’habitude de souvent se tromper, il avait chois Alain Juppé au premier tour des primaires de la droite. L’autre soutien qui s’est déclaré en sa faveur est Bernard Kouchner !

Les attaques contre le programme de Fillon se poursuivent dans la caricature. On lui reproche sa volonté de "détruire la Sécurité Sociale", de vouloir "couper dans les effectifs des fonctionnaires de façon sauvage", "d’augmenter sans discernement la TVA". On est maintenant avec les attaques contre Pénélope Fillon en pleine politique de la désinformation. Au moment où la gauche n’est pour le moins pas à son avantage, propager des informations diffamatoires contre un adversaire est devenu une véritable stratégie. 

L’Europe va avoir à gérer Brexit + Italie + Grèce en même temps 

En Italie le pays va mal. Tous les indicateurs sont au rouge. L’Europe qui avait déjà le problème du Brexit à traiter va devoir s’atteler aux dossiers italiens et grecs. 

L’Allemagne risque d’être confrontée au protectionnisme américain. Plusieurs études, notamment celle de l’Institut Économique de Berlin (DIW) , de L’Institut de Munich (Ifo) prévoient que dans la version la plus dure, les dommages pour l’industrie allemande pourraient représenter jusqu’à 1,6M d’emplois perdus. 

La présidence Trump peut être une occasion pour l’Allemagne et la France de remettre l’Union Européenne sur les rails. Elle devra présenter un front uni face à l’administration Trump et non chercher à séduire Washington chacun pour son compte. 

Il y aura soit du protectionnisme intelligent, soit de l’ouverture maitrisée. Les trois pays qui exportent le plus aux US sont le Mexique, le Canada et Hong Kong. 

En Grande Bretagne, les consommateurs n’ont pas encore changé leurs habitudes. 

Est ce qu’un hard brexit signifie automatiquement poursuite de la baisse de la Livre Sterling ? 

Une fois négociées les conditions de retrait de l’UE seront soumises à un vote du parlement. 

L’Europe est significativement sous-évaluée par rapport aux US dont le P/E forward à 12 mois est au plus haut depuis 10 ans.

Draghi a résisté à la pression allemande en gardant le cap des taux bas

États Unis

Les nombreux "experts" qui sont intervenus nous expliquent que l’élection de Donald Trump est à marquer d’une pierre noire dans l’histoire de la démocratie. 

Si la Trumpnomics se traduit par une baisse de la fiscalité sur les sociétés, moins de réglementation et donc une croissance plus forte. 

Les tweets de Trump ont été plus efficaces que les discours de Davos. 

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