Une élection déjà jouée ? Pas si sûrs, les Français…<!-- --> | Atlantico.fr
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On s’orienterait, d’après les dernières intentions de vote, plutôt vers un duel droite/gauche.
On s’orienterait, d’après les dernières intentions de vote, plutôt vers un duel droite/gauche.
©Reuters

« Politico Scanner »

La présidentielle occupe les devants de la scène politique et médiatique… et pourtant, il ressort de tous les instituts, à quelques variables près, que les Français sont encore (très) loin d’avoir arrêté leur choix.

Guillaume Peltier

Guillaume Peltier

Guillaume Peltier est député de Loir-et-Cher et vice-président délégué des Républicains. Il a été professeur d'histoire-géographie, chef d'entreprise et porte-parole de Nicolas Sarkozy.

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L’institut TNS Sofres dans un sondage réalisé pour l’émission Dimanche+, nous apprend que moins de 4 Français sur 10, 39% exactement, disent « savoir parfaitement pour qui ils vont voter au premier tour de la présidentielle ». En un mois, alors que le tempo de la présidentielle s’est considérablement accéléré en janvier, avec le meeting au Bourget de François Hollande, la présentation de son projet, les débats télévisés (Hollande/Juppé, Fillon/Aubry), l’allocution de Nicolas Sarkozy, c’est une progression de deux points. Dans le même temps, le taux de Français qui déclarent avoir une préférence pour un candidat mais qui peuvent encore changer d’avis, régresse de deux points à 16% ce mois ci. Du côté des hésitants, un peu moins d’un quart des Français, 23%, n’a aucune idée du candidat pour lequel il va voter le 22 avril prochain, tandis qu’un sur dix affirme hésiter entre deux ou trois candidats.

Dans le détail des proximités partisanes, le mois de janvier à l’actif du socialiste lui a permis de consolider son noyau dur : on note une progression de neuf points chez les sympathisants PS, qui passent ainsi de 43% à 52% à être certains de leur choix. Au détriment de ceux qui avaient une préférence mais qui disaient encore pouvoir changer d’avis, en chute de 10 points en un mois, à 14% aujourd’hui. Malgré cette progression, malgré à l’inverse une régression de 4 points chez les sympathisants UMP, malgré un candidat pas encore officiellement déclaré, ces derniers sont toujours plus nombreux que leurs homologues socialistes à se dire certains de leur choix, à 54%.

L’institut note par ailleurs que "le choix des plus jeunes s'est également consolidé puisque 29% des moins de 35 ans savent maintenant parfaitement pour qui ils vont voter alors qu'ils n'étaient que 20% il y a un mois."

A noter, la part des sondés qui déclarent n’avoir aucune idée du candidat pour lequel ils vont voter, malgré une baisse, en moyenne, d’un point à 23%, progresse de 4 points chez les sympathisants socialistes (à 17%) et d’un point à l’UMP (à 13%).

Le baromètre d’intentions de vote pour l’élection présidentielle (Enquête Ipsos / Logica Business Consulting pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, 7 février) confirme cette tendance : il y a un point de plus de Français dont le choix est définitif, à 53%, mais il en reste encore presque autant, 47% qui peuvent changer d’avis.

On s’orienterait ainsi, d’après les dernières intentions de vote, plutôt vers un duel droite/gauche. Les dernières tendances voient l’hypothèse d’un match à quatre avec deux challengers en embuscade, François Bayrou et Marine Le Pen, s’éloigner. Sans jamais perdre de vue, et c’est l’objet de cette étude, que la cristallisation des choix des Français pour leur prochain Président n’a pas encore eu lieu…

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