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Anne Sinclair : son livre, ça y est !
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Revue de presse des hebdos

“ 21 rue La Boétie ”, c’est son titre. Et, sinon, y’a quoi dedans ? Son grand-père, son enfance… et, devinez quoi ? New York, aussi.

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Un petit scoop pour démarrer l’année en beauté ? Allez, hop, comme ça, c’est fait. On vous l’annonçait le 8 décembre, c’est chez Grasset qu’Anne Sinclair doit livrer sa “ version des faits ” sur l’affaire DSK. Grâce à “ L’Express ”, on en sait désormais un peu plus sur ledit opus : “ 21 rue La Boétie. Hier, c’était l’adresse de la galerie de Paul Rosenberg, le grand-père d’Anne Sinclair, écrit l’hebdo. Aujourd’hui, c’est le titre du prochain livre de Mme Strauss-Kahn, à paraître en mars chez Grasset. Elle l’a présenté en décembre aux représentants des libraires, leur expliquant qu’il s’agissait non d’une biographie “ classique ”, mais plutôt d’ “ une recherche dans les archives familiales, de souvenirs d’enfance, de portraits, de témoignages entre Bordeaux, Paris et New York ”. Anne Sinclair a précisé que l’idée de ce livre lui était venue il y a deux ans, ajoute l’hebdo, lorsqu’elle s’était trouvée confrontée à des difficultés pour faire renouveler ses papiers, l’administration française exigeant d’elle des preuves de sa nationalité ”. Le projet initial, forcément, a entretemps évolué… D’après l’éditeur, que nous avons joint mercredi après-midi, le texte “ ne serait pas finalisé ”. Une chose est sûre : avec une sortie annoncée “ début, voire courant mars ”, ce livre ne va pas forcément simplifier la campagne…

Sarkozy, meilleure vente politique 2011

Et puisqu’on en parle — de la campagne, et des livres —, “ Le Nouvel Observateur ” s’est amusé à dresser la liste des “ best-sellers ” politiques de 2011. Anecdotique ? Ne croyez pas ça ! Le succès commercial des ouvrages politiques est un très bon indicateur de la “ bankabilité ” des candidats. On se souvient très bien, par exemple, qu’à la veille du “ coup de tonnerre d’avril 2002 ” — et du “ retrait de la vie politique ” de Lionel Jospin, le livre-programme du candidat socialiste avait mystérieusement mais très significativement disparu des listes… Que dit le classement établi par “ L’Obs ” ? “ Nicolas Sarkozy fait toujours vendre ! Surtout lorsqu’il s’agit de rapporter des propos tenus dans le secret des ors de l’Elysée, module l’hebdo. A ce petit jeu, c’est Franz-Olivier Giesbert qui remporte la palme avec “ M. le Président ” (Flammarion, 95 538 exemplaires). Succès de librairie aussi : “ Off. Ce que Nicolas Sarkozy n’aurait jamais dû nous dire ” de Nicolas Domenach et Maurice Szafran (Fayard, 49 480 ex.). En revanche, le candidat socialiste à la présidentielle est loin d’affoler les rayons. La biographie signée Serge Raffy, “ François Hollande. Itinéraire secret ” (Fayard, 9 719 ex.), réalise un score moins élevé que le “ Marine Le Pen” (Grasset, 15 000 ex.) de Caroline Fourest ”. Aïe ! Bon, en même temps, on peut interpréter ces chiffres de différentes façons et considérer que c’est l’aspect “ critique ” des biographies qui a emporté l’adhésion… A garder dans un coin de la tête, tout de même, d’autant que le président s’apprête à publier “ son ” livre… chez XO, vraisemblablement. Et là, faudra pas oublier de scruter les classements.

Astrologie : et le président est…

Après les livres, les astres ? En cette période… disons “ compliquée ”, où l’on ne sait plus trop à quel saint, ou oracle, se vouer, “ VSD ” a demandé à deux astrologues de “ passer au crible le ciel plus ou moins étoilé des sept candidats ”. Et alors ? Ben, c’est pas bien net, en vérité. D’après les “ Madame Irma ” Anne Vilano et Véronique Sambain, “ Nicolas Sarkozy est en pole position. Avec le soutien de Carla, expliquent-elles, le chef de l’Etat devrait remporter un second mandat. Même s’il a (vraiment) hésité à se présenter ”. C’est plutôt clair, comme réponse, direz-vous… A première vue, oui. Reste qu’à en croire les astrologues, toujours, “ François Hollande passe à l’offensive. Oublié, le “ Flanby ”, clament-elles. Le candidat socialiste acquiert une stature d’homme d’Etat. Grâce à sa compagne, Valérie Trierweiler ”. A se demander ce que seraient nos “ hommes forts ” sans leur femme… Mouais, pas très parlant, tout ça. D’autant que, si on suit toujours ces dames (les astrales, pas les “ premières ”, hein ?), “ François Bayrou a une cote en or. Malgré des doutes et un petit coup de mou, avancent-elles, le président du MoDem devient incontournable sur l’échiquier ”. Ah, on est bien avancés ! Et la bleu Marine ? “ Cette Lionne au tempérament de feu, prédisent-elles, aura du mal à canaliser son énergie. D’où des dérapages et des propos parfois violents ”. C’est déjà ça.

70 % des Français jugent le bilan de Sarkozy négatif

Et si, pour prédire l’avenir, le meilleur indicateur était tout simplement… le bilan du président ? D’après un sondage Opinion Way réalisé pour “ Le Nouvel Observateur ” et Terra Nova, “ pour 70 % des Français, ledit bilan reste globalement négatif. 33 % l’estiment même “ très négatif ”, précise l’hebdomadaire. Ce jugement sévère, après cinq ans d’exercice du pouvoir, est partagé par toutes les familles d’électeurs, hormis ceux de la droite qui malgré tout sont un quart à se démarquer de leur supposé champion. Jamais un président en exercice n’avait abordé une présidentielle dans une situation aussi défavorable. (…) Pour caractériser l’action présidentielle, depuis 2007, poursuit le journal, les Français choisissent un mot qui vaut à la fois pour Nicolas Sarkozy et pour la politique qu’il mène. “ Dure ” pour 42 %, celle-ci n’est “ juste ” que pour 10 %. “ Libérale ” pour 29 %, elle n’est “ protectrice ” que pour 8 %. Le sarkozysme présidentiel n’incarne pas une ligne politique mais une manière d’agir. (…) La nature du sarkozysme est d’être perçue comme “ dure ” avant de s’inscrire dans les catégories habituelles de la gauche et de la droite ”.

Sarkozy, “ président paradoxal, candidat en grand danger ”

Un bilan “ négatif ”, une politique — et une personnalité — jugées “ dures ”… l’affaire serait-elle pliée ? Pas tout à fait. A en croire l’hebdo, “ Nicolas Sarkozy continue à recueillir l’assentiment majoritaire dans trois domaines : l’action lors du G 20, l’action face à la crise européenne, la place de la France dans le monde. C’est sur le régalien, marque de fabrique de tout président, que survit le sarkozysme. La “ dureté ” prêtée par les Français à Nicolas Sarkozy peut trouver sur ce terrain— et sur lui seul — une application jugée positive dès lors qu’elle flatte la fierté nationale. ” Il lui resterait donc une petite — toute petite — marge de manœuvre. Car, comme le fait observer le news, “ au-delà du contexte qui s’impose à tous, il y a quand même un certain fatalisme, de la part d’un président sortant, à se laisser ainsi déporter sur le terrain certes valorisant mais, ô combien, complexe de l’action internationale ou même européenne. (…) Nicolas Sarkozy est un président paradoxal : dur et trop peu cru à la fois. C’est du même coup un candidat en grand danger : sans marge aucune alors même que l’action est son ultime viatique. S’il gagne, c’est qu’il est fort, très fort ! ” Et c’est “ L’Obs ” qui le dit.

Le petit Nicolas et le petit François : tout pareils…

Des livres, encore… Histoire de s’alléger la rentrée, la presse, en congés, avait deux options : donner dans “ le marronnier ”, comme “ L’Express ” avec son dossier “ Francs-maçons ”, ou verser dans “ les bonnes feuilles ” des “ docs de choc ” de janvier. A ce jeu, “ Le Point ” décroche la palme, qui affiche en couverture pas moins de quatre — oui, quatre — ouvrages dont il publie les extraits : “ le Camus ” de Michel Onfray (Grasset), “ Les carnets secrets ” d’Alain Duhamel (Plon), la “ Chronique du règne de Nicolas Ier, acte V ” de Patrick Rambaud (Grasset, encore) et “ L’oligarchie des incapables ” de Sophie Coignard et Romain Guibert (Albin Michel). 

Plus raisonnable, “ Le Nouvel Obs ” n’en a retenu qu’un : “ Je serai président ” de Robert Schneider (Perrin). Où l’on apprend, notamment, qu’entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, “ il y a plus de points communs qu’on ne le croit. (…) Ils ont pratiquement le même âge. Mais pas seulement. Tous deux ont grandi dans un climat familial pesant où l’influence de la mère a été primordiale. Adolescents, ils se ressemblent. Petits, rondouillards, pas franchement séduisants, ils ne s’aiment pas physiquement. Tous deux sont des fans de football qu’ils pratiquent. Supporters du PSG, ils fréquentent le Parc des Princes, lisent “ L’Equipe ” et “ France football ”. (…) Tous deux, cheveux longs et bouclés, se sont sans doute croisés à la sortie du lycée de filles de Neuilly, le lycée Saint-James. Hollande séduit en douceur par son attention, son humour, sa gaieté. Sarkozy est du genre fonceur, expéditif ”.

… et pourtant différents !

Et alors, et alors ? Figurez-vous qu’entre Nicolas et François, les ressemblances se poursuivent à l’âge adulte. “ Tous deux partageront plus tard une conception moderne de la famille ”, indique Robert Schneider, dévidant les bios maritales respectives des deux candidats… Et ce n’est pas fini : “ Leur vie se résume à la vie politique, ou presque, reprend l’auteur. Même trajectoire, même ambition. Ils sont entrés le même jour à l’Assemblée nationale, en 1988, ont grandi dans le sillage d’un leader devenu président, avant de prendre la tête de leur parti ”.

Alors quoi ? Nicolas, François : même enfance, même vie, même combat ? Meuh non ! Respirez… pschhhh. Robert Schneider vous le dit : malgré tous leurs points communs, “ ils sont différents ! Ce qui les oppose, ce n’est pas seulement la politique. C’est aussi leur caractère, leur psychologie, leur comportement ”. Ah, tiens, ça, on n’y aurait pas pensé.

Marine et Jean-Marie Le Pen : pareils ou différents ?

Poursuivant la tâche de Robert Schneider, “ Le Nouvel Obs ” se penche sur l’enfance de Marine Le Pen, et, bien sûr, sur ses relations avec son papa… Pas de révélations fracassantes, mais des citations, extraites de son autobiographie (ah, les livres ! On n’en sort pas), et notamment celle-là : “ Je me suis rendu compte que je n’arriverais jamais à le faire venir sur mon propre terrain. Donc, il fallait que je me rende sur le sien ”. Hasard de “ l’actualité ” — si tant est qu’il y en ait, cette semaine, dans les hebdos encore tout enNoëlés… ? Le Patriarche bleu, blanc, et pas vraiment rouge, est, ce mercredi, dans “ Les Inrocks ” : “ Marine Le Pen a aussi ses convictions, ce n’est pas un clone ”, y affirme-t-il. —“ Lors de la passation de relais avec votre fille, lui demande l’hebdo, vous avez déclaré au sujet d’un journaliste qui affirmait avoir été molesté par le service d’ordre du FN : “ Cela ne se voyait ni sur sa carte ni, si j’ose dire, sur son nez ”, en faisant allusion à ses origines juives. Vous (mesurez) les conséquences d’une telle déclaration ? ” —“ Oui. Mais si la politique française se mesure à cette aune-là, c’est bien pitoyable. (…) Je n’accepte pas les oukases de la société dominante, je n’entre pas dans le jeu du politiquement correct ”. —“ Votre fille l’accepte pourtant ”. —“ C’est son affaire, là, vous parlez de moi. Moi, moi (en se frappant la poitrine avec la main) ”. — “ Marine Le Pen multiplie les gestes en direction de l’électorat juif, n’est-ce pas une manière de tourner la page du “ détail ” et de vous réhabiliter ? ”, le relancent “ Les Inrocks ”. —“ La réhabilitation postule qu’un crime ou un délit aurait été commis, je n’ai pas le sentiment d’avoir été un délinquant ou un criminel. Je reconnais à Marine Le Pen le droit de mener sa campagne comme elle l’entend, je ne suis pas obligé de porter un jugement sur chacun de ses gestes ”. Et Noël, c’était bien, sinon, chez les Le Pen ?

Jean-Marie Le Pen : “ Nicolas Sarkozy a légitimé nos propositions ”

Mais le Patriarche ne parle pas que de Marine, il parle aussi de Sarkozy. Il a, dit-il “ le sentiment que (Sarkozy) ne se représentera pas. Pourquoi ce garçon qui a surfé sur les difficultés accepterait-il de se faire présenter les factures dans le quinquennat suivant ? En plus, je ne crois pas qu’il soit suffisamment engagé par cette fonction pour considérer qu’il ne puisse pas s’en détacher. Lorsqu’il m’a reçu à l’Elysée en 2007, il m’a dit : “ Ce que je fais, je le fais avec passion mais je me sens capable de faire autre chose ”. Je pense que lorsqu’on est président de la République, on ne peut pas faire autre chose ”. —“ Nicolas Sarkozy a tenu des propos très virulents sur l’immigration, relève le mag. Pensez-vous qu’il a pu légitimer une partie de votre programme ? ” —“ C’est évident qu’il a légitimé nos propositions. C’est une tactique qui n’est pas sans inconvénients pour lui. Lorsque, dans son discours à Grenoble, en 2010, il fait le lien entre immigration et délinquance, il nous soulage des accusations qui étaient portées contre nous ”. Ca en fait, au moins un, de soulagé. Et sinon, bonne année, hein ! Santé, amour, pros-pé-ri-té. A(h)-A(h)-A(h) ! Hou, on est rosse ! Allez, sans blague, et sans aigreur, parce qu’on est d’un optimisme que rien n’abattra, et qu’on est au seuil de douze nouveaux mois tout frais, tout neufs qui s’annoncent, bon, peut-être pas forcément drôles, mais palpitants — et donc vivants — on vous fait la bise. D’après “ L’Express ”, mais on s’en doutait un peu, en même temps, “ c’est excellent pour l’humeur et la santé ”.

A lire, encore

En bref, “ Jeannette Bougrab, en tant que parent célibataire, a adopté une petite fille. Née dans un pays asiatique et âgée de quelques mois, l’enfant est arrivée le 31 décembre dans la vie de la secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse et de la vie associative. Elle se prénomme May ” (“ L’Express ”).

Sans aucun rapport, mais parce qu’on a le dossier Qatar toujours en tête (voir la revue de presse du 22 décembre), “ dans l’entourage d’Arnaud Lagardère, on analyse la montée de 7,6 % à 10 % de Qatar Holding au capital du groupe comme “ une opération technique et non hostile ”. Le fonds souverain, qui a indiqué à l’AMF vouloir poursuivre ses achats, y était entré au prix de… 60 euros. Ses nouveaux achats — à 19 euros — permettront de “ moyenner ” les pertes. Mais le Qatar a aussi bien l’intention d’obtenir un siège au conseil de surveillance ” (“ Challenges ”).

D’après “ Le Point ”, enfin, “ l’Elysée s’attend à une convocation “ assez rapide ” d’Edouard Balladur par les juges de l’affaire Karachi, qui veulent connaître l’origine de l’argent liquide qui a alimenté les caisses de sa campagne en 1995 ”.

En vrac : “ Obama n’est pas KO ”, “ Youssou N’Dour, président ? ”, “ Sarajevo à la sauce Al-Jazira ” sur les raisons pour lesquelles la chaîne qatarienne s’installe en Bosnie, “ Protectionnisme : le fantasme du village gaulois ” (“ Le Point ”) ; “ Les enfants terribles de Juju ” sur “ les hommes et les femmes formés par Julien Dray (qui) se retrouvent dans les équipes de campagne de Joly ou de Mélenchon ” et ne veulent plus tellement entendre parler de lui, “ Faux seins : vraies battantes ” sur les victimes des prothèses PIP, “ Etats-Unis : Old Newt est de retour ” sur la montée en puissance de “ l’ancien ennemi juré de Bill Clinton ”, “ Aditya Mittal : fils de fer ” sur l’héritier du leader mondial de la sidérurgie (“ L’Express ”) ; “ L ‘étrange Monsieur Russie de Sarkozy ” sur Jean-Pierre Thomas, “ condamné en 2005 pour financement illégal de parti ”, “ Dur, dur d’acheter français ”, “ La guerre des lunettes ” sur la petite révolution instaurée par Marc Simoncini avec son site Sensee, “ Sexus philosophicus ” sur Marcela Iacub dont l’essai pro-DSK “ ne convainc (tellement) pas ” qu’on ne vous en a pas parlé, hé hé, “ Birmanie : demain, la liberté ? ”, “ La Turquie à poigne d’Erdogan ”, “ Etats-Unis : vies à crédit ”, “ L’école de la tolérance ” sur l’Alliance Scholl de Milwaukee (Wisconsin), le seul établissement gay friendly des Etats-Unis (“ Le Nouvel Obs ”) ; “ La jeune garde ” sur Valérie Rosso-Debord et Guillaume Bachelay (“ Les Inrocks ”) ; “ Le mystérieux clan Kim ” sur la famille du “ nouveau dictateur nord-coréen ” et “ Afghanistan : l’ennemi invisible ” (“ VSD ”).

Côté dossiers, “ L’Express ” livre son “ Palmarès 2012 des écoles d’ingénieurs ”, mais aussi une série “ Des grands projets pour changer la ville ”, dans laquelle on a picoré des choses plutôt intéressantes. “ Challenges ” propose, de son côté, un spécial “ La France qui ressuscite ”. Yallah ! “ VSD ”, quant à lui, nous expédie en Arctique. Et vous savez quoi ? Ca rafraîchit !

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