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Vers un futur sans bananes ?
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Réchauffement

Après un sommet de Durban en demi-teinte, Zegreenweb se penche sur les conséquences insolites du réchauffement climatique.

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À la une de l'actualité environnementale de ces derniers jours : le sommet de Durban (Afrique du Sud) et la retentissante sortie du Canada du Protocole de Kyoto, qui ne couvre plus que 30 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre mais a vu sa durée de vie prolongée en Afrique du Sud. Et le réchauffement climatique n'a pas fini de nous réserver des surprises... En voici trois, étant entendu que la liste est loin d'être exhaustive.

Il menace la culture de la banane

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, les bananes pourraient disparaître des rayons des supermarchés en... 2013 !

Un champignon en particulier commet des dégâts dramatiques, au point d'avoir déjà eu raison des plantations en Asie et en Australie. Baptisé Race IV, véhiculé par l'eau, les mauvaises herbes et la saleté, il est une menace très sérieuse pour la variété Cavendish, qui représente à elle seule 99 % des exportations mondiales.

Quant à la Côte-d'Ivoire, qui pourrait voir ses températures moyennes croître de 2,3 degrés celsius à l'horizon 2050, elle est aux prises avec le parasite Pratylenchus coffeae, lequel altère l'alimentation minérale et hydrique du bananier et sa fixation au sol, d'où une baisse substantielle des rendements. Là encore, le réchauffement climatique n'arrangera rien, au contraire...

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Il pourrait favoriser la propagation de la maladie du sommeil

Celle-ci est transmise par un parasite, le trypanosome, lui-même « fabriqué » par la mouché tsé-tsé, qui devrait gagner du terrain avec le réchauffement climatique, affirme une équipe de chercheurs américano-néerlandaise. Ledit parasite peut en effet survivre dans des températures moyennes comprises entre 20,7 et 26,1 degrés celsius. Fatalement, la montée du thermomètre planétaire accroît les risques d'une extension de son rayon d'action. Actuellement implanté dans 38 pays, il pourrait prendre ses quartiers dans une zone jusqu'à 60 % plus vaste que son « terrain de chasse » actuel.

Deuxième motif d'inquiétude : 60 millions d'individus sont aujourd'hui exposés au parasite. Or l'Afrique subsaharienne pourrait compter jusqu'à 617 millions d'habitants à l'horizon 2050, contre 240 millions environ à l'heure où nous écrivons ces lignes. De 46 à 77 millions de personnes supplémentaires risquent en conséquence d'être victimes de la maladie du sommeil d'ici 2100.

Last but not least, les scientifiques redoutent que certains types de mouches tsé-tsé s'acclimatent au milieu urbain. Ce serait évidemment un désastre.

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Il pourrait augmenter la productivité agricole...

... dans certains pays, la Grande-Bretagne en particulier. Une excellente nouvelle sur le papier mais qu'il convient tout de même d'accueillir avec précaution. Car si l'Office météorologique britannique envisage le plus sérieusement du monde un bond de 96 % des rendements des cultures de blé, d'orge et de pomme de terre outre-Manche s'expliquant par des nuits froides plus courtes (qui par extension rendraient les cultures estivales exploitables plus longtemps dans l'année), nul n'est aujourd'hui à même d'évaluer avec exactitude l'impact du dérèglement climatique sur le secteur agricole.

Et s'il y aura selon toute vraisemblance moins de jours de gel dans les années à venir, le flou subsiste quant aux répercussions réelles des pénuries d'eau, du stress thermique, des vagues de sécheresse et des inondations – sachant que dix-huit millions de Britanniques pourraient, à terme, être affectés par les crues côtières - sur les terres cultivables. Vigilance donc...

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