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Charlène, Kate et Carla : la dure vie des princesses
©DR

Revue de presse people

Charlène fait semblant d’être épanouie, on cherche des tumeurs au cerveau à Kate Middleton et Carla pouponne en solitaire. Ça vous plairait, à vous, la vie de château ?

Dans les pages de Gala, on soulève un débat de fond : le métier de princesse fait-il encore rêver ? A regarder Charlène en couverture, pendue au bras d’Albert II, et vêtue d’un fourreau taillé dans un vilain tissu d’ameublement, on a envie de trancher : non. Plutôt mourir que d’enfiler la garde-robe beigeasse de Charlène, afficher son demi-sourire crispé qui cache on ne sait quelle tristesse. Coraline Lussac, auteur de l’article « Charlène, inséparable de son prince » (à lire dans Gala) en fait des tonnes pour transformer le plomb de cette vie conjugale en or. « Comme il y a un langage des rêves, il y a un langage des couples. Celui d’Albert II et Charlène a ses codes à lui, une écriture qui ne ressemble à aucune autre, un phrasé, une musique particulière que beaucoup, longtemps, n’ont pas voulu entendre. Sa mélodie est pourtant là, elle n’obéit à rien ni personne, si ce n’est au désir qu’ils ont d’être ensemble. » Hum hum, qui a écrit le papier, le service de presse du Rocher ?? On y apprend que Charlène est… différente des autres princesses, en cela qu’ « elle préfère la quiétude de sa propriété de Roc Agel, sur les hauteurs de Monaco, au tohu-bohu de la vie publique », et qu’elle « ne s’investit dans aucune cause à la légère ». Charlène plus amoureuse que jamais, Charlène indépendante, voyageuse, anticonformiste… Charlène, que les rumeurs ont intronisée « princesse la plus observée du Gotha ». Déjà qu’on n’était pas très convaincus par ce portrait « ultra-bright », mais là, c’est le pompon. Rectifions cette grossière erreur : jusqu’à nouvel ordre, la princesse la plus observée du Gotha, c’est Kate Middleton. Point.

La princesse balafrée

On la voit cette semaine dans Gala, Public, ELLE, Paris-Match, qui la montre dans une robe blanche arachnéenne, remplaçant le prince Charles à un gala de charité à Clarence House. Scrutée sous toutes les coutures, on a même inspecté son cuir-chevelu, zébré d’une cicatrice (qui s’intéresse au cuir-chevelu de Charlène, on vous le demande ?). Alors, tout de suite, la presse dégaine les grands mots. Public titre « Opérée d’une tumeur », avant de donner une interprétation beaucoup plus raisonnable (une cicatrice de cinq centimètres sur la tempe, vous conviendrez que c’est spectaculaire, renversant !) : il s’agirait de « l’ablation d’une tache de naissance disgracieuse ». Mais là n’est pas la seule nouvelle fraîche concernant la jolie princesse. « Le premier né du duc et de la duchesse de Cambridge accéderait au trône quel que soit son sexe, de manière à ce que l’ordre de succession soit déterminé uniquement par l’ordre de naissance », apprend-on dans ELLE. En d’autres termes, si Kate Middleton donnait naissance à une petite fille, cette dernière pourrait devenir reine d’Angleterre. Ça, c’est moderne ! Sauf que maintenant, la question, c’est : à quand le bébé ? Nathalie Dupuis de ELLE conclut ainsi son article : « Quant à la jolie Kate, elle n’a plus qu’à suivre les traces de Diana : deux enfants en deux ans, juste après son mariage… » Tu parles d’un conseil ! Dur dur d’être une princesse. Quand ce ne sont pas ses cicatrices, c’est son ventre qu’on ausculte.

La princesse survoltée 

Dans Grazia, on tombe sur le portrait d’une princesse atypique, au visage mille fois retouché par le bistouri, la Duchesse d’Albe : « plus noble que le roi d’Espagne, plus noble que la reine d’Angleterre qui lui doit la révérence, si noble qu’elle est la seule à ne pas devoir s’agenouiller devant le pape ».Cayetana, 85 ans, est une sorte de croisement entre Liliane Bettencourt (en plus excentrique) et une barbe à papa (pour la coiffure). Sa fortune est estimée entre 600 millions et 3,5 milliards d’euros, un trésor qu’elle traite par-dessus la jambe en clamant : « D’accord, j’ai beaucoup d’œuvres d’art, mais je ne peux pas les manger, n’est-ce pas ? » Elle vient d’épouser un jeunot de 61 ans, employé de la Sécurité sociale et probablement homosexuel. Autant dire que les enfants de cette vieille dame qui danse le flamenco avec peps, n’ont pas été ravis de cette union qu’ils considèrent comme une escroquerie. Depuis, on dit que le jeune marié s’est fait refaire le nez. Un vrai conte de fées, non ?

La princesse au gros poids (sur le cœur)

Il est aussi des princesses tristes, mélancoliques, déprimées. Il en est une à la peine en ce moment, c’est Anne Sinclair. Dans un article très approfondi, Paris-Match retrace sa vie, ses choix, son amour pour DSK, auquel elle sacrifie le journalisme, et sa carrière de « Mamita » régnant sur sa nombreuse tribu. On connaît la suite de l’histoire : le Sofitel, l’affaire du Carlton de Lille et ses détails sordides, un Strauss-Kahn de plus en plus sombre, isolé, vieilli, barbu. Et Anne ? Où est-elle ? Que pense-t-elle ? Dans son article, Ghislaine Ribeyre raconte une troublante anecdote : « DSK ne se gêne pas pour déployer ses talents de séducteur en présence [de sa femme]. Lors d’un dîner, il pose sa main sur le genou puis sur la cuisse de sa jolie voisine. Sa proie du jour est d’autant plus embarrassée qu’Anne assiste à la scène avec un sourire indéchiffrable. « Je n’ai toujours pas compris si elle souffrait ou si elle était complice », rapporte la jeune femme. » Complice ou victime, difficile à dire. L’ex-princesse du PAF songerait-elle à reprendre sa liberté ? Dans VSD, on lit les propos inquiets d’une vieille connaissance : « Déjà traumatisée par l’affaire du Sofitel, Anne ne tiendra pas longtemps le choc. Je crains que toutes ces histoires de mœurs qui éclaboussent son mari finissent par lui causer des ennuis de santé ». 

La princesse exténuée

Impossible de ne pas mentionner une autre princesse sous surveillance : Carla Bruni-Sarkozy, vue cette semaine en jogging (oui, mais un jogging « princier », genre en cachemire). Accompagnée de son président de mari, elle se promène dans les jardins du château de Versailles, Giulia contre son giron. Selon Public, « le chef de l’Etat a savouré quelques instants de bonheur avec sa fille. Un moment de grâce… ».  ELLE parle du « bonheur » rayonnant des nouveaux parents. En revanche, Voici va un peu plus loin, et prête à Carlita quelques arrière-pensées : « C’est bien simple, depuis la naissance de sa petite Giulia le 19 octobre, rien ne se passe comme elle l’aurait souhaité. D’abord, ce jour-là, le papa n’a passé en tout et pour tout que 35 petites minutes à son chevet, obligé de partir retrouver Angela Merkel en Allemagne, agenda politique oblige. » L’article avance même que la sortie de famille dans les jardins de Versailles fut orchestrée, balisée, en un mot : du prêt à photographier. Mais selon la journaliste Sophie Desville, le pire reste encore à venir pour princesse Carla : les fêtes de Noël avec son lot de robes cintrées, et la présentation, « sans en avoir l’air » du « divin enfant ».


Alors, le métier de princesse fait-il encore rêver ? Apparemment, il fait baver d’envie Courtney Love dont on raconte dans Grazia qu’elle veut un lord à tout prix. C’est une obsession telle qu’elle apprend par cœur bonnes manières et étiquette. A ce propos, sait-elle qu’Harry d’Angleterre est célibataire de frais (lu dans Gala) ? Elle devrait tenter sa chance… 

Astrid Eliard

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