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Les instagrams de Florian Philippot à Vienne ; Kate Middleton touchée et esclavagisée à New York ; Zlatan et ses carences alimentaires
©DR

Revue de presse people

Mais aussi les heurs et malheurs des familles royales francophones et le clan Kennedy en pétard contre ceux que fume Miley Cyrus avec son boyfriend Terminator Junior.

Hugues Serraf

Hugues Serraf

Hugues Serraf est écrivain et journaliste. Son dernier roman : La vie, au fond, Intervalles, 2022

 

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Décidément, Vienne est une ville qui ne porte pas bonheur au Front National. Lorsque c'est la boss, Marine, qui va y danser chez les néo-nazis, ça fait forcément se lever quelques sourcils. Et quand c'est au tour de Florian Philippot, son numéro deux, d'y faire une virée bras dessus-bras dessous avec son petit copain, c'est carrément tous les cheveux des anti-mariage pour tous du parti d'extrême-droite qui se dressent sur leur tête...

Closer, le magazine qui publie les photos volées de cette escapade, se donne pourtant bien du mal pour rendre son « reportage » le plus anodin possible. On y voit  l'énarque du  FN et son « ami journaliste de télé », visage flouté, se promener en jean-blouson-baskets dans les rues de la capitale autrichienne, visiter un marché de Noël et faire des instagrams rigolos dans une fête foraine. Pas de quoi fouetter un chat, estime d'ailleurs la patronne du magazine, Laurence Pieau, qui y voit juste un nouvel aspect de la pipolisation ambiante, Florian Philippot étant « un personnage de premier plan, (...) la personne la plus invitée dans les matinales après Marine Le Pen » et le FN étant « un parti comme les autres ».

A priori, effectivement, paparazzer un responsable politique en goguette ne surprend plus grand monde - des photos de François Hollande sur son scooter à celles du couple Montebourg-Filipetti en villégiature californienne. Dévoiler l'orientation sexuelle d'un homme politique, même militant dans un parti a priori assez peu bienveillant à l'égard des promoteurs de la cause gay, pour autant, c'est peut-être passer à une autre étape de la recherche éperdue du scoop et du mépris du droit à la vie privée.

Dans un tout autre registre, les peoples qui vivent à 100 à l'heure donnent bien du mal à la presse qui leur file le train. A peine VSD titre-t-il sur les « blessures secrètes » de Zlatan Ibrahimovich, le joueur star du PSG dont le club songerait à se débarrasser parce qu'il est trop cher, ne sert à rien et souffre d'un mal mystérieux au pied, que ce dernier rechausse ses baskets et marque contre le Barça...

Bon, les Parisiens ont finalement été aplatis par les Catalans 3 à 1, mais il est tout de même revenu au footballeur suédois de sauver l'honneur. N'empêche, explique l'hebdo, on se poserait pas mal de questions à son sujet dans les coulisses du club. D'abord, son histoire au pied, personne ne sait ce que c'est exactement. « Une talalgie », soit une inflammation du talon diagnostiquent les médecins français. « Un problème de tendon d'Achille » répondent les toubibs scandinaves que Zlatan est allé consulter en douce parce qu'il avait des doutes. Pour les uns comme les autres, en tout cas, ce serait lié aux « carences alimentaires » dont il aurait souffert lorsqu'il était gosse dans son quartier populaire de Malmö. Va savoir...

Arrivera ce qui arrivera mais VSD enfonce d'autres clous dans le cercueil qu'il fabrique pour le joueur star : « il coûte 50 millions d'euros par an entre son salaire et ses charges mais sa valeur marchande à la revente est quasi nulle », à 33 ans à peine, il serait déjà presque « fini » et, surtout, on lui préférerait le Français de Turin Paul Pogba, bien plus à la mode que le Suédois ces jours-ci et que tous les grands clubs européens rêvent de signer. En attendant, sans Ibra, à Barcelone la semaine dernière, le PSG revenait bredouille.

De l'art ou du cochon ?

Ils ne jouent pas au foot, mais ils font tout de même parler d'eux dans les journaux illustrés. Miley Cyrus, la chanteuse qui choque l'Amérique avec ses chorégraphies trash en rupture de ban avec l'univers sucré des séries télévisées Disney, et son nouveau compagnon Patrick Schwarzenegger (oui, le fils de Terminator himself), sont allés visiter la foire d'art contemporain de Miami pour s'y défoncer au pétard et faire du jet-ski à moitié nus, rapporte Voici. La maman du petit, Maria Shriver, qui est une femme sérieuse apparentée au clan Kennedy, serait d'ailleurs très en colère. Du coup, elle a elle même annulé son passage par le saint des saints de l'art moderne. Hum, c'est sans doute qu'elle ne comprend pas grand chose aux performances directement issues du surréalisme.

Pas plus que l'acteur Shia LaBeouf, en fait, lui qui, posant avec un sac en papier sur la tête dans une galerie de Los Angeles, affirme avoir subi les derniers outrages de la part d'une visiteuse sans doute inspiré par le travail de Paul MacCarthy. Et s'il s'est laissé faire, explique Oops, c'est qu'il avait pour consigne de ne pas broncher quoi qu'il arrive. Là, ce n'est manifestement plus de l'art mais bien du cochon.

Têtes couronnées qui pleurent, têtes couronnées qui rient...

On attend toujours avec une certaine impatience, au moins dans certains cercles, une implosion de la Belgique qui permettrait à la Wallonie d'être rattachée à la France. Pas seulement parce que ça permettrait à l'Hexagone --qui du coup n'en serait plus un-- de gagner quelques millions de citoyens, mais surtout parce que ça lui offrirait une famille royale sur un plateau (les Flamands n'en veulent pas). Nous resterions une République, mais notre goût pour la monarchie serait comblé tout de même. Paris-Match prend d'ailleurs de l'avance sur cette perspective en publiant un dossier de dix pages pleines de photos (plus la couv) sur Fabiola, la reine des Belges récemment disparue. La  veuve de Baudouin, a 86 ans, avait largement déserté les pages des magazines et il fallait bien qu'elle disparaisse pour réapparaître, mais le portrait qu'en dresse Irène Frain fait chaud au cœur. Une grande dame discrète qui se préparait gentiment à devenir vieille fille jusqu'à sa rencontre avec un jeune roi solitaire et neurasthénique. Allez votre Altesse (et Paris-Match), merci pour ce moment à vous aussi...

Notez néanmoins que sans la formidable fertilité de Charlene, princesse de Monaco, la France aurait pu redorer son blason aristocratique à moindre frais, disparition de la Belgique ou pas. Le traité d'amitié entre notre pays et la principauté, signé en 1918 mais renouvelé en 2002, prévoit en effet qu'en cas de «   vacance de la couronne   », c'est à dire en cas d'absence d'un héritier mâle sur le Rocher au décès, la monarchie locale serait remplacée d'office par un «   État de Monaco   » dont la France pourrait prendre le contrôle.

La meuf d'Albert venant de donner naissance à des jumeaux dont un garçon, cette menace s'éloigne pour un temps, d'où la joie qui semble rainier (ha ha ha!) dans le coin sur les photos publiées par Voici, un magazine qui se fiche éperdument de nos intérêts géopolitiques. Zut alors.

Les Anglais ont débarqué

Les Anglais, qui ont de vrais monarques, eux, ont envoyé Kate et William à New York histoire de promouvoir le tourisme dans leur beau pays. D'après Paris-Match, ça a fonctionnné, le petit couple étant devenu les darlings de la presse pendant leur séjour. Darlings de la presse américaine mais pas de la « gentille » dame de l’ONG de Harlem qui a n’a pas hésité à ordonner à Kate de continuer à emballer les cadeaux de Noël alors que celle-ci semblait vouloir abandonner son activité une fois les photos prises. Roulements d’yeux de la princesse, pas habituée à se faire esclavagiser. Du côté de la presse britannique, pas de pitié pour le couple princier, jugé ennuyeux à mourir par certains éditorialistes, trop neutres, trop lisses, trop banal dans ses tenues (et même trop recycleur !).

Installés au Carlyle, le palace favori de Lady Diana lorsqu'elle ne descendait pas au Ritz (Ok, pas drôle, enfin un peu tout de même...), l’héritier du trône et son épouse sont allés rencontrer les stars du basket (LeBron James, ô scandale, a touché la Duchesse de Cambridge au mépris de tout protocole), de la politique (Hilary Clinton) et de la pop (Beyoncé et Jay-Z). Le nôtre, de promoteur du tourisme international, c'est Laurent Fabius. Il a a beau vouloir ouvrir les Galeries Lafayette le dimanche pour faire rentrer des devises, pas sûr qu'il puisse s'aligner...

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