Géopolitique : la liste des ouvrages à lire ou à relire pour trouver les réponses aux grandes questions de ce début d'année 2014<!-- --> | Atlantico.fr
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Tour d'horizon des analyses géopolitiques actuelles.
Tour d'horizon des analyses géopolitiques actuelles.
©Flickr

Revue d'analyse financière

Jean-Jacques Netter, vice président de l’Institut des Libertés, publie les notes de son cahier concernant les évolutions économiques, géopolitiques et idéologiques de notre société. Deuxième partie : tour d'horizon des analyses géopolitiques actuelles.

Jean-Jacques Netter

Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est vice-président de l’Institut des Libertés, un think tank fondé avec Charles Gave en janvier 2012.

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La légitimité de Bruxelles et de sa classe politique est inexistante

Europe : pour Hans Magnus Enzengerger, écrivain et essayiste allemand auteur de "Le doux monstre de Bruxelles ou l'Europe sous tutelle", l’Europe est devenue un Léviathan sourd aux aspirations des peuples. Les représentants à la Commission ou au Parlement sont selon lui totalement inaptes à écouter quoi que ce soit.

Jean Arthuis, ancien ministre de l’Economie, estime au contraire dans "L’Europe la dernière chance pour la France" qu’il nous faut beaucoup plus de fédéralisme en Europe .

Grande Bretagne : l’Angleterre n’est plus une île, tel est le constat de Peter Oborne, grand journaliste britannique dans son livre "Le triomphe de la classe politique anglaise". En France comme en Angleterre, les conséquences sont les mêmes. L’abstention devient massive, le peuple se détourne de cette classe politique qui s’est détournée d’elle.

La politique de l’Occident vis-à-vis de la Russie est floue

Russie : si l’Ukraine est devenue une pomme de discorde entre la Russie et l’Occident, c’est parce que la politique occidentale envers la Russie depuis 1992 a été à la fois désinvolte, provocatrice, ferme et molle en même temps et finalement incohérente.

Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères, dans son dernier livre "La France au défi" montre qu’avec l’effondrement de l’Union Soviétique, l’Occident avait envisagé "une fin de l’Histoire" sous leadership américain. Ce n’est pas ce qui s’est produit avec l’apparition des pays émergents et une redistribution des pouvoirs qui se poursuivra quelle que soit l’issue des péripéties avec la Russie.

L’avenir de l’Europe est en méditerranée

Méditerranée : Geoges Corm, ancien ministre des Finances du Liban, poursuit son combat en faveur de la méditerranée. Dans son livre "Le Nouveau gouvernement du mondeIdéologies, structures, contre-pouvoirs", il explique que les économies européennes s’essoufflent et que le blocage des économies au sud de la méditerranée appelle un sursaut dans le cadre d’un ensemble euro-méditerranéen. Il est temps dit-il de mettre fin aux situations rentières qui dominent trop souvent les relations économiques entre les deux rives de la méditerranée.

Les grands pays de demain seront ouverts

Vieux Monde : il est trop préoccupé à défendre ses privilèges face à la montée des pays émergents. Philippe Dessertine, économiste, dans son dernier livre "En tout espoir de cause" montre que les vieux pays confrontés à la concurrence ont choisi la dette pour pallier leur perte de compétitivité et préserver leur niveau de vie. Les grands pays de demain, pour lui seront ceux qui sauront favoriser chez eux l’afflux de capitaux permettant l’émergence d’entreprise appartenant au nouveau modèle économique mondial.

Françafrique : Antoine Glaser, spécialiste du continent africain et auteur de "AfricaFrance" estime que l’idée de Françafrique est une illusion. Pour lui, les dirigeants africains ont depuis longtemps marabouté tous les gouvernements français. Ils ont presque toujours su imposer leurs exigences.

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