Pourquoi la vraie vedette du Festival de Cannes n’est pas celle que vous croyez et comment le GIGN va améliorer ses performances opérationnelles : c’est l’actualité des montres<!-- --> | Atlantico.fr
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Et aussi plein de records pour Rolex, qui ajoute un GPS à son compteur de vitesse, la star suisse du marché chinois qui débarque à Paris, le sport chic en style alpin et la douceur pastel en mode Ice-Watch…
Et aussi plein de records pour Rolex, qui ajoute un GPS à son compteur de vitesse, la star suisse du marché chinois qui débarque à Paris, le sport chic en style alpin et la douceur pastel en mode Ice-Watch…
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Atlantic tac

Et aussi plein de records pour Rolex, qui ajoute un GPS à son compteur de vitesse, la star suisse du marché chinois qui débarque à Paris, le sport chic en style alpin et la douceur pastel en mode Ice-Watch…

Grégory Pons

Grégory Pons

Journaliste, éditeur français de Business Montres et Joaillerie, « médiafacture d’informations horlogères depuis 2004 » (site d’informations basé à Genève : 0 % publicité-100 % liberté), spécialiste du marketing horloger et de l’analyse des marchés de la montre.

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CASIO : Ce sera la prochaine montre des super-gendarmes français…

Casio vient de réussir en joli coup en dotant les hommes du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) d’une G-Shock GD-350, une montre très opérationnelle déjà portée par de nombreux guerriers des forces spéciales à travers le monde. Résistante comme un G-Shock (construction optimisée et structure en résine), cette Casio est multi-fonctionnelle puisqu’elle permet de connaître l’heure (en chiffres) dans tous les pays de la planète, de chronométrer un temps sur 1 000 heures ou un compte à rebours sur 24 heures, avec des alarmes sonores ou vibrantes et une étanchéité à 200 m. Bref, un outil totalement dédié à la vie active et aux prises de risques des super-gendarmes, qui auront, dans quelques mois, une autre récompense : une Rolex commémorative gravée à l’insigne de l’unité et au numéro de brevet de ses hommes. Une Rolex dont rêvent déjà tous les collectionneurs du monde. Ce n’est pas encore officiel, alors gardez cette information pour vous : Arnaud Montebourg serait capable d’obliger le GIGN à s’équiper de montres françaises…

DE GRISOGONO : La vraie star du Festival de Cannes, c’est la nouvelle Grappoli…

Au Festival de Cannes, la compétition est encore plus féroce entre les marques de joaillerie prêtes à tout pour « bijouter » les stars au moment de déambuler sur le tapis rouge pour monter les marchés. La vedette de l’année, c’est cette montre Grappoli que leur propose la manufacture De Grisogono : une vraie friandise joaillière, dont les pierres précieuses sont taillées en gouttes de lumière facettées qui vibrent à chaque mouvement. Les « perles » des bracelets en galuchat prolongent ce scintillement permanent, dont les couleurs s’assortissent aux robes de soirée des plus jolies femmes de la planète. Cette montre est à elle seule un vrai festival ! Derrière l’originalité du concept, un impeccable savoir-faire joaillier : le montage mobile et aléatoire des pierres autour du cadran n’est pas moins complexe que le sertissage « neige » qui vient givrer un boîtier et un cadran à la subtile asymétrie. Les nuances chromatiques entre les pierres créent un surprenant effet « biologique » : dessinée par le créateur de la marque, Fawaz Gruosi, cette montre semble vivre au poignet…

ALPINA : L’élégance d’une sportive chic qui ne craint pas de rester accessible…

Référence consacrée dans l’histoire de la montre suisse, la marque Alpina avait disparu des vitrines à la fin du XXe siècle, mais elle revient sur le devant de la scène avec un message limpide : priorité à la montre sportive, pourvu qu’elle soit assez élégante pour trouver sa place dans un cadre urbain. Ce caractère sportif, le chronographe Alpiner 4 le trouve dans sa résistance aux chocs et aux rayonnements magnétiques, mais aussi dans sa boussole intégré (lunette tournante graduée sur 360°) et dans son étanchéité à 100 m. Pour ce qui est de l’élégance, l’Alpiner 4 renoue avec la tradition des chronographes à deux compteurs, bien équilibrés dans un boîtier de 44 mm et dotés d’un mouvement automatique à toute épreuve. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui le « sport chic », le charme supplémentaire de cette montre restant son prix accessible par rapport à ses concurrentes suisses prétentieusement tarifées…

ERNEST BOREL : Un cocktail d’illusions d’optique sans cesse renouvelées…

Vous n’avez jamais entendu parler de cette marque suisse, alors qu’elle en cinquième position sur le fabuleux marché chinois des montres suisses. C’est normal, cette maison installée dans les Franches-Montagnes du Jura suisse n’est quasiment pas distribuée en Europe, et encore moins en France, alors qu’elle ne manque pourtant pas d’arguments. Témoin, cette montre Cocktail, très amusante avec son disque central qui remplace l’aiguille des secondes et qui dessine, par le jeu de ses entrelacs en rotation au-dessus des arabesques du cadran, une animation anamorphique permanente. L’illusion d’optique est fascinante pour une montre de dame Swiss Made de 31 mm, équipée d’un mouvement automatique et sertie de six diamants. Le prix (autour de 1 000 euros, avec deux bracelets) va ridiculiser plus d’une de ces marques suisses beaucoup plus connues en France. La maison Ernest Borel a été fondée en 1856 : on a l’impression qu’elle s’offre une seconde jeunesse, avec une nouvelle équipe horlogère qui a compris que c’était sur les marchés européens, et notamment à Paris, qu’on se faisait une réputation…

ICE-WATCH : Une double touche de douceur et de mode estivale…

A-t-on commencé à sonner le tocsin pour les grosses montres ? Pas sûr, qu’on revienne massivement en arrière, même s’il est évident que les petites montres sont redevenues à la mode. En fait, le vrai chic est de proposer une même montre dans différentes tailles, de la mini à la maxi. Ce qui permet à quelques fashion victims de porter deux montres au même poignet, une grande et sa réduction, dans deux couleurs ! Ce sera plus facile de jouer un tel coup double avec la nouvelle Ice-Sweety d’Ice-Watch, qui se décline en deux tailles (38 mm, standard mixte, et 30 mm, format poignets menus) et en quatre couleurs pastellisées. Le concept Ice-Watch (qualité, étanchéité à 100 mètres, bracelet en silicone doux) est en prime, mais toujours à des prix canon qui permettent les coups de cœur…

LES RECORDS DE LA SEMAINE : Les montres adorent flirter avec les extrêmes…

Rolex se lance à la poursuite du record de vitesse sur route, en visant le mur des 1 000 miles à l’heure, soit 1 609 km/h : la fusée sur quatre roues – baptisée Bloodhound – qui devrait battre ce record fait 14 m de long et son moteur de 135 000 chevaux équivaut à celui de 180 bolides de F1 réunis (révélations Business Montres du 6 mai). Le record sera enregistré par le tachymètre (compteur de vitesse) Rolex du tableau de bord (ci-dessous), une vraie innovation technologique dont le GPS intégré effectue vingt évaluations par seconde. La barre mythique du mur du son (Mach 1) apparaît à environ 2 h de ce cadran, qui entrera dans la légende dans quelques mois – du moins si Rolex ne se fait pas griller la politesse par une équipe concurrente… Autre record Rolex : celui d’une montre de la marque vendue aux enchères, adjugée à Genève pour 1,2 million de dollars. Une montre émaillée de 1949, dont l’authenticité est contestée par la communauté des professionnels pour un certain nombre de bizarreries de son cadran, qui pourrait avoir été bricolé par un artisan de génie… dans les années 1980. Peu importe, puisque la marque à la couronne a été la vraie vedette de ces enchères genevoises, avec des dizaines de montres de collection dont les adjudications à six chiffres ont épaté les professionnels. La magie de la référence Rolex a même permis à une montre Panerai, équipée en 1955 d’un mouvement Rolex, de battre le record historique pour une Panerai vendue aux enchères (480 000 dollars, trois fois l’estimation basse)…

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