L'agriculture en ville : et si c'était possible ?<!-- --> | Atlantico.fr
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L'hydroponie a le vent en poupe dans nombre de grandes villes.
L'hydroponie a le vent en poupe dans nombre de grandes villes.
©Reuters

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Crise alimentaire et prise de conscience environnementale font fleurir les projets locavores. Du projet controversé de "La Jeune Rue" dans le Marais à Paris aux initiatives plus originales, les idées ne manquent pas. Tour d'horizon...

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propose chaque jour toute l'actualité du développement durable et offre une véritable boîte à outil pour un quotidien plus soucieux de la planète (écogestes, recettes de cuisine bio, guide des restos bio, espace emplois verts, covoiturage, éco-consommation, etc.)

 

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À Londres, trois jeunes entrepreneurs valorisent l’aquaponie

En 2010, Andrew Merritt, Paul Smyth et Sam Henderson ont lancé un pari audacieux. Avec l’ambition d’ « amener l’agriculture en ville », ce trio d’entrepreneurs londoniens ont imaginé un établissement qui accueillerait à la fois un élevage aquacole et des cultures de salade. Surprenante, l’initiative vise en fait à promouvoir l’aquaponie, une technique d’agriculture biologiquequi consiste à utiliser les déchets issus des fermes piscicoles comme des nutriments et des fertilisants destinés aux plantes. À l’arrivée, le café Farm, situé au 20 Dalston Lane, dans le quartier d’Hackney (Grande-Bretagne), est un espace de vie où les gens se retrouvent, travaillent et où des événements peuvent être organisés.

Géré par MM. Merritt, Smyth et Henderson, réunis au sein de l’entreprise Something & Son, le bâtiment est composé d’un rez-de-chaussée destiné à l’accueil des clients et de deux étages, l’un consacré à l’élevage de poissons tandis qu’au second sont installées les cultures de salades. Une « ferme dans un magasin » qui, en plus de servir les clients, les incite également à produire leurs propres aliments en valorisant l’agriculture urbaine et les techniques de culture hors-sol.

« Dans un système aquaponique, les cultures végétales traitent l’eau en prélevant l’azote et le phosphore produits par les élevages aquatiques. L’atelier aquacole fournit quant à lui les éléments fertilisants nécessaires à la croissance des plantes grâce aux déchets d’élevage qui sont alors valorisés au lieu d’être rejetés et de polluer l’environnement », décrypte sur son site Internet le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), lequel a choisi de placer l’aquaponie au centre de ses recherches. Et d’ajouter : « Le système peut alors fonctionner en circuit fermé, avec le recyclage intégral de l’eau. »

Tout comme l’hydroponie, qui rencontre un franc succès à New-York (États-Unis) et plus particulièrement dans le quartier de Brooklyn, où l’entreprise Bright Farms installe des serres hydroponiques sur les toits afin d’instaurer des circuits courts de distribution alimentaire, tout en valorisant l’espace offert par les immeubles, l’aquaponie est selon le CIRAD « appelée à se développer dans le monde entier dans les années qui viennent ». Si les kits disponibles dans le commerce sont destinés à une utilisation de loisir, les capacités de production sont il est vrai considérables, un petit système aquaponique pouvant produire cent kilogrammes de végétaux et cinquante kilogrammes de poissons en l’espace de six mois.

De quoi satisfaire l’ambition des entrepreneurs londoniens désireux de développer un réseau de cafés et de boutiques Farm dans toute la Grande-Bretagne.

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Berlin se lance dans l’agriculture biologique

Les étudiants à l’origine de ce projet pour une alimentation biologique et locale ont repéré une ancienne usine abandonnée dans Berlin. Les 7 000 m² de toits la surplombant pourraient accueillir de nombreuses cultures biologiques, mais pas seulement. L’usine comprend en effet des dizaines de cuves utilisées dans la précédente vie du bâtiment pour brasser des céréales et qui seront recyclées en bacs dédiés à l’aquaculture.

L’idée est de faire de l’aquaculture sans utiliser de suppléments alimentaires et de l’agriculture biologique dans la même enceinte. L’eau utilisée pour les poissons devenue sale, ne sera pas jetée mais réutilisée pour arroser les légumes. Pas de système de filtrage, quasiment pas de remplacement d’eau, pas d’engrais ni de pesticides.

Dans ce cadre de cultures hydroponiques rappelons que les plantes poussent dans l’eau, non dans de la terre. Les racines se nourrissent des matières organiques contenues dans l’eau dont les déjections des poissons. Les eaux sont ainsi à nouveau propres et repartent dans les cuves dans lesquelles évoluent les poissons.

Ce dispositif permettra de diviser la consommation d’eau de cet ensemble agricole par cinq par rapport à une exploitation classique. Une empreinte carbone considérablement réduite donc quand on pense au nombre de litres d’eau réutilisés et à la relative absence de transports, les produits étant produits et consommés aux environs de leur lieu de production. Un projet ingénieux pour “vivre bio“ sans révolutionner son mode de vie et en mettant en avant le développement durable !

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A Brooklyn, une ferme hydroponique fournit une banque alimentaire en légumes

La banque alimentaire de l’association CAMBA, créée en 1998, a pour particularité d’avoir sa propre ferme. Cette dernière est une ferme hydroponique qui fournit la banque alimentaire en légumes frais. Construite l’année dernière, elle fournit environ 80 têtes de laitue par semaine. Grâce à la culture hydroponique, qui permet de cultiver des plantes sur un substrat neutre et inerte, régulièrement irrigué pour lui apporter les sels minéraux et nutriments essentiels pour le développement des plantes, cette ferme cultive des légumes tout au long de l’année, sans soleil ni terre.

Au-delà de la laitue sont également cultivés des épinards et toutes sortes d’herbes alimentaires. Afin d’offrir à ses bénéficiaires des repas équilibrés et complets, l’association complète ses propres légumes avec des fruits et légumes achetés auprès d’agriculteurs locaux. 5.000 personnes ayant des difficultés à se nourrir font appel aux services de la banque alimentaire CAMBA chaque mois. Cette dernière, en plus de leur proposer des produits de qualité, permet à ses bénéficiaires de choisir les aliments qui les intéressent, plutôt que d’avoir accès à des sacs pré-remplis. Une belle initiative.

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