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La Justice version US
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Affaire DSK

Dominique Strauss-Kahn affronte un système judiciaire bien différent du système français.

L’ancien président Bill Clinton, l’ex- gouverneur Eliot Spitzer, le sénateur de l’Idaho Larry Craig etc. et aujourd’hui Dominique Strauss-Kahn… Le patron du FMI rejoint le cercle tristement célèbre des hommes politiques éclaboussés par des scandales sexuels, aux Etats-Unis.

Pour Dominique Strauss-Kahn débute un long parcours judiciaire et sa comparution devant le parquet n’en est que la première étape.  

Contrairement au système inquisitoire français, dans lequel un juge d'instruction met en examen le prévenu, puis décide ou non de le renvoyer devant un tribunal à l'issue d'une longue enquête à charge et à décharge, la justice américaine repose sur un système accusatoire. Autrement dit, le procureur rassemble les preuves pour démontrer l'éventuelle culpabilité de l'accusé. À la défense de fournir les preuves de l’innocence de son client.

Une procédure jugée particulièrement « violente » par l’ex-magistrate Eva Joly, ce matin au micro de France Info. « C'est des images très violentes et je pense qu'ils ne font pas la différence entre le directeur du FMI et n'importe quel autre suspect. C'est l'idée de l'égalité des droits » aux États-Unis, a-t-elle ajouté.

Pour autant, il sera réservé au patron du FMI un traitement particulièrement étudié selon l’avocat pénaliste William Moore. « Les conditions de sa libération et de la caution à payer seront sans doute soigneusement étudiées par le juge, ce dernier évaluera probablement le risque de fuite, vu que le directeur du Fonds monétaire international s'apprêtait à prendre un avion pour la France », a commenté l'avocat.

Si Dominique Strauss-Kahn est reconnu coupable dans cette affaire, il encourt une peine de près de 20 ans de prison aux États-Unis.

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