Ukraine : 14 morts dans des affrontements <!-- --> | Atlantico.fr
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Place de l'Indépendance, à Kiev, mardi 17 février 2014. Photo : Reuters
Place de l'Indépendance, à Kiev, mardi 17 février 2014. Photo : Reuters
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Regain de violence

De violents affrontements ont éclaté à Kiev, ce mardi 18 février, entre les manifestants opposés au pouvoir en place, pro-Européens, et les forces de l’ordre faisant 14 morts.

Regain de violence en Ukraine. Ce mardi 18 février, Kiev est en proie à de très violents affrontements entre les manifestants opposés au pouvoir en place, pro-Européens, et les forces de l’ordre, qui a fait 14 morts. Vers 22h, heure française, Vitali Klitschko, l'un des chefs de file de l'opposition, s'est rendu au siège de la présidence pour s'entretenir avec le président Viktor Ianoukovitch.

La journée avait déjà connu son lot d'affrontements. A l’issue d’une manifestation dans les rues de la capitale mardi après-midi, endeuillée par trois morts, le gouvernement avait ordonné la dispersion des manifestants sous peine de "rétablir l'ordre par tous les moyens légaux”. Ce qu’ils n’ont pas fait, se regroupant sur la place de l’Indépendance. Vers 21h, heure française, la police a lancé un assaut avec des blindés munis de canons à eau. Des heurts ont alors éclaté.

Selon un premier décompte, 14 morts sont a déplorer ce mardi, dont 6 policiers, selon la police ukrainienne. Par ailleurs, au moins 150 manifestants ont été blessés dans la journée, dont 30 grièvement, assure Oleg Moussiï, chef du service médical de l'opposition cité par lefigaro.fr. Plus d’une centaines de policiers ont été hospitalisés. Vers 20h, l'Union européenne rapportait que Kiev avait promis d'éviter de tirer sur les manifestants.

La mairie de Kiev, le "QG de la révolution" occupée depuis le début du mois décembre par l’opposition et vidée ce dimanche a de nouveau été investie par l’opposition dans l’après-midi.

A Kiev, les scènes de violence sont terribles. Matthew Orr, journaliste au New York Times parle de "scène de guerre" sur son compte Twitter

La communauté internationale a unanimement condamné ces violences, de Moscou à Paris en passant par Bruxelles, Varsovie et Washington. En Europe, l’Allemagne a la première haussé le ton, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier. Ce dernier a brandi la menace de "sanctions personnelles" de l'Union européenne contre des dirigeants ukrainiens, face à l'escalade de la violence.

>> Un flux vidéo live de la place de l'Indépendance

Lu sur lefigaro.fr

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