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Vincent Lambert : le Conseil d’État ordonne une nouvelle expertise médicale
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Fin de vie

L’expertise doit avoir lieu dans un délai de deux mois et doit être réalisée par trois médecins spécialistes de neurosciences.

Le rapporteur public l’avait demandé, le Conseil d’Etat l’a suivi. La plus haute juridiction administrative du pays a décidé ce vendredi 14 février d'ordonner une nouvelle expertise médicale de Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif chronique depuis 2008.

Dans sa décision, le Conseil d’Etat explique avoir demandé une nouvelle expertise car "les éléments médicaux figurant au dossier qui lui était soumis ne lui fournissaient pas, notamment en raison de l’ancienneté de certains documents et d’indications médicales contradictoires données au cours de l’instruction et à l’audience de référé, une information suffisamment complète pour lui permettre de statuer sur le litige."

L’expertise doit avoir lieu dans un délai de deux mois et doit être réalisée par trois médecins spécialistes de neurosciences ; ils devront "se prononcer sur le caractère irréversible" des lésions dont souffre Vincent Lambert, exprimer "si ce patient est en mesure de communiquer" et si ses réactions "peuvent être interprétées comme un rejet de soins" ou, au contraire, comme "un souhait que ce traitement soit prolongé", rapporte Europe1.fr.

La famille de Vincent Lambert se déchire depuis plusieurs pour savoir s’il faut maintenir en vie ce trentenaire en état de conscience minimale, sans espoir de récupération. D'un côté, les parents, catholiques traditionalistes, sont opposés à son euthanasie passive ; de l'autre, son épouse et son neveu y sont favorables.

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