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Grève des taxis : le gouvernement nomme un médiateur
©Reuters

Rebelote

Une centaine de taxis ont bloqué une partie du périphérique parisien mardi matin avant d'être délogés par les forces de l'ordre.

Mise à jour du 11 février à 18h50

Thomas Thévenoud, député PS de Saône et Loire, est chargé par le gouvernement de mettre d'accord taxis et voitures de tourisme avec chauffeurs (VTC). Une tâche qui ne sera pas aisée, tant la rupture paraît consommée. Thomas Thévenoud devra en effet définir "un dispositif équilibré et durable au bénéfice de chacun de ces acteurs, en prenant en compte la satisfaction des différents besoins de transports individuels". 

Le médiateur a deux mois pour parvenir à un compromis. Il devra pour cela engager une concertation avec les représentants des taxis, des VTC, des moto-taxis et des pouvoirs publics. 

Article du 11 février à 8h20

Ils ne décolèrent pas. Après leur manifestation de lundi contre la concurrence des voitures de tourisme avec chauffeurs (VTC), les taxis sont toujours mobilisés. Mardi matin, une centaine d'entre eux ont bloqué certains tronçons du périphérique au nord de Paris avant d'être délogés par les forces de l'ordre. En tout début de matinée, ils bloquaient le périphérique dans les deux sens entre la porte de la Chapelle et la porte de Saint-Ouen. Seule une voie de circulation était laissée libre.

"Le mouvement va continuer. On est là pour montrer que si on veut bloquer, on le peut, avait affirmé Ordine Dahmane, délégué Force ouvrière, mardi vers 3h du matin, n'excluant pas "un blocage total d'ici la fin de la semaine". Une délégation de chauffeurs avait pourtant été reçue dans la soirée à Matignon pendant environ deux heures, la nomination d'un "conciliateur" étant évoquée. Mais il n'y a "rien de concret", a déploré Ordine Dahmane.

Les taxis voient d'un très mauvais œil l'essor des VTC qui, selon eux, leur font une concurrence déloyale. L'assouplissement de la législation en 2009 a favorisé la multiplication des VTC. Ces derniers ont gagné une nouvelle bataille, mercredi dernier, en obtenant la suspension du décret leur imposant un délai de 15 minutes entre la réservation et la prise en charge du client. 

Les syndicats de taxis réclament l'interdiction des applications de réservation de VTC sur smartphone, un délai de réservation minimum de 30 minutes et des courses d'un montant de 60 euros au moins.

Lu sur Les Echos

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