Vincent Lambert : le Conseil d’État renvoie "l'affaire" devant une procédure collégiale qui aura lieu "la semaine prochaine" <!-- --> | Atlantico.fr
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Les yeux se tournent vers le conseil d'État
Les yeux se tournent vers le conseil d'État
©JACQUES DEMARTHON / AFP

Fin de vie

Les Sages se réunissaient ce jeudi pour examiner le sort du patient tétraplégique et en état végétatif chronique depuis 2008 à l’hôpital de Reims.

La bataille va continuer entre les médecins, l’épouse et le neveu de Vincent Lambert, cet homme qui se trouve dans un état végétatif chronique depuis 2008. Après la décision de le maintenir en vie par le tribunal de Châlons-en-Champagne, une demande des parents, le Conseil d’État qui devait se prononcer ce jeudi, a décidé de renvoyer "l'affaire" devant une procédure collégiale qui se tiendra la semaine prochaine.

Pour rappel, les médecins, l'épouse et un neveu de Vincent Lambert ont saisi le Conseil d'État pour contester le maintien en vie décidé le 16 janvier par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne à la demande des parents. "Le laisser partir est un acte d'amour", avait déclaré l’épouse après avoir annoncé son intention de faire ce recours pour demander l'arrêt du "maintien en vie artificielle" de son mari.

D’après les médecins, Vincent Lambert, ancien infirmier de 38 ans, est totalement aphasique. "Il souffre de lésions cérébrales irréversibles et aucune communication même sommaire n'a jamais pu être établie avec lui", a notamment expliqué Eric Kariger qui dirige le service de soins palliatifs du CHU de Reims, avant d’ajouter "qu’il peut avoir des manifestation sensorielles comme des larmes ou des sourires mais c'est de l'ordre de la mémoire émotive. Son corps exprime des choses, principalement de la souffrance, mais il n'a pas conscience de son corps."

Les parents, catholiques traditionalistes, s’opposent à l’euthanasie. Pour la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs, ou Sfap, si "la décision reste en l'état, elle modifiera profondément les pratiques médicales actuelles et conduira à une augmentation de l'acharnement thérapeutique pourtant refusé massivement par nos concitoyens".


Lu sur Le Point

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