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Gel de 3 000 emplois : les cliniques privées en résistance contre l'Etat
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Coup de froid

Le secteur dénonce l'inégalité de traitement entre structures publiques et privées.

Le budget 2014 de la sécurité sociale fait grincer des dents dans le secteur de l'hospitalisation privée. Les mesures gouvernementales ont poussé la fédération qui représente les cliniques privées à "entrer en résistance". Selon Jean-Loup Durousset, président de la Fédération de l'hospitalisation privée, "nous n'avons pas d'autre choix : nous ne cessons d'être agressés par les pouvoirs publics". Conséquences : 3 000 embauches, dont 1 000 emplois d'avenir et autant de contrats de génération, sont gelés. Les stagiaires infirmiers devront eux aussi aller sonner à une autre porte... Un coup dur, car habituellement, un tiers des promotions d'infirmiers passent entre les murs des cliniques privés. Les patients, eux, ne devraient pas avoir à souffrir de ce mouvement.  

Les raisons de cette colère ? Les cliniques veulent profiter des bénéfices du crédit compétitivité emploi. Elles demandent aussi que cesse un mécanisme appelé "dégressivité tarifaire", et qui fonctionne ainsi : plus elles réalisent un même acte, moins cet acte leur rapporte. De manière générale, les cliniques souhaitent être traitées comme le secteur public, et qu'à acte égal, les remboursements de la sécurité sociale soient identiques. 

Ce mouvement de colère qui pourrait peser lors des élections municipales, un scrutin où le devenir des structures hospitalières se trouve généralement être un enjeu clé pour les élus. En attendant, les cliniques privées doivent entamer des négociations avec la ministre de la Santé, Marisole Touraine. Le respect du budget 2014 de l'Assurance-maladie, censée économiser 2,9 milliards cette année, dépendra de l'issu de ces discussions. 

Lu sur Le Figaro

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