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Turquie : première visite de François Hollande
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Déplacement

Le président français devrait traiter aussi bien des dossiers économiques que la question de l'adhésion du pays à l'Union européenne.

C'est un déplacement en terrain miné que s'apprête à effectuer François Hollande. Le président se rend ce lundi après-midi en Turquie, et pour deux jours, alors que les relations entre les deux pays sont particulièrement houleuses depuis quelques temps. Il s'agit de la première visite d'un chef d'Etat français depuis celle de François Mitterrand en 1992. Mais c'est aussi le premier déplacement de François Hollande depuis l'annonce de sa rupture avec Valérie Trierweiler. 

Le président sera accompagné de sept ministres, dont Laurent Fabius (Affaires étrangères ), Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Jean-Yves Le Drian (Défense) ainsi qu'une importante délégation de chefs d'entreprises. Objectif avoué : multiplier les accords économiques avec ce pays émergent qui a connu ces dernières années une croissance soutenue, parfois supérieure à 9%. Une bonne santé économique dont Paris ne profite pas assez. En effet, la part de marché de la France en Turquie a chuté de 6% à 3% entre 2009 et 2012. Mais après une année 2013 plutôt fructueuse pour les entreprises françaises avec la conclusion de 15 milliards d'euros de contrats en Turquie, une série d'accords seront signés dans les domaines du nucléaire civil, des infrastructures ou de la lutte contre les contrefaçons.

Mais lors de visite, François Hollande ne devrait pas non plus échapper à la question de l'intégration du pays dans l'Union européenne. Les négociations ouvertes en 1999 s'annoncent toutefois encore très longues. L'hostilité de Nicolas Sarkozy sur ce sujet avait été vécue par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan comme un affront, encore aggravé par le vote de lois françaises reconnaissant le génocide arménien ou réprimant sa négation. François Hollande, de son côté, depuis son élection, s'est borné à dire que cette question ne se poserait pas durant son quinquennat car les Européens ont exclu de traiter de cette question avant 2020.

Lu sur Les Echos

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