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Davos : économistes et PDG s’inquiètent encore pour l’Europe
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C'est pas gagné

Selon eux, si la Scandinavie et le Royaume-Uni sont en train de remonter la pente, la situation demeure incertaine pour la France et les pays du sud de l’Europe.

"Il y a des signes de reprise mais elle se répartit de manière inégale sur le continent". Axel Weber, l'ex-président de la Bundesbank, aujourd'hui président du conseil d'administration de la banque suisse UBS, a fait part de ses inquiétudes quant à la reprise de l’Europe, lors du 44ème Forum économique de Davos, qui a lieu du 22 au 25 janvier. Selon la plupart des économistes et des chefs d’entreprises, si la Scandinavie et le Royaume-Uni sont en train de remonter la pente, la situation demeure incertaine pour la France et les pays du sud de l’Europe.

"Nous assistons à une courbe en U où la France est toujours sur la pente descendante, où l'Italie a touché le fond et où l'Espagne commence à remonter", analyse Martin Sorrell, le PDG britannique du publicitaire WPP.

Les participants au Forum de Davos s'inquiètent également du niveau toujours élevé du chômage, surtout chez les jeunes. "L'Europe est en train de perdre une génération entière, estime Giuseppe Recchi, le président du pétrolier italien Eni. Si un jeune ne trouve pas de travail durant trois ou quatre ans, il risque de se retrouver à 30 ans avec une formation inadaptée et d'être durablement inemployable."

La spéculation de l’euro reste, elle aussi, une menace à la reprise européenne."Il y a un risque qu'un certain nombre des 130 banques dont le bilan va être examiné par la Banque centrale européenne [BCE] en novembre ne remplissent pas les critères ", anticipe M. Weber.

Plutôt que la reprise, certains évoquent le spectre d'un scénario à la japonaise, avec une croissance molle, autour de 1 % par an, un chômage élevé, entre 9 % et 11 % de la population active, et une dette publique qui plafonnerait à la baisse autour de 100 % du produit intérieur brut.

Lu sur Le Monde

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