Florian Philippot : si le Front national arrive en tête aux européennes, il "demandera la dissolution de l'Assemblée" <!-- --> | Atlantico.fr
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Florian Philippot a commenté la quenelle de Dieudonné
Florian Philippot a commenté la quenelle de Dieudonné
©Reuters

Polémique

Par ailleurs, sur l'affaire Dieudonné, le vice-président du FN a estimé que la volonté de Manuel Valls d’interdire les spectacles relevait d’une "infraction" à la liberté d’expression.

Un but, une célébration et une polémique d’envergure nationale. La "quenelle" de Nicolas Anelka passe mal. En France, elle est largement commentée par les politiques. Ce lundi matin, Florian Philippot en a rajouté une couche. Invité de BFMTV, le vice-président du Front national a dans un premier temps rappelé qu’il ne "défendait pas" Dieudonné (l’humoriste à l’origine de ce geste, ndlr). "Je ne suis pas dans sa tête. Il a déjà été condamné par la justice à ce sujet, a-t-il rappelé. Mais je ne peux pas dire plus que cela. Je ne le défends pas, je ne défends personne sinon la liberté d'expression et l'Etat de droit". De plus, Florian Philippot a refusé de prendre parti sur le caractère antisémite ou non de l'humoriste Dieudonné

Toutefois,  le vice-président du FN estime que la volonté de Manuel Valls d'interdire les spectacles relevait d'une "infraction" à la liberté d'expression. "M. Valls veut interdire ses spectacles, mais comment ? Que fera-t-il ? Il a dit qu'il adresserait une circulaire aux préfets. Et bien en réalité, il n'a pas de solution", a-t-il lancé, jugeant que cette sortie relevait davantage de la communication politique et n'avait pour d'autre but que d'être "un écran de fumée" pour le gouvernement. Et de conclure de manière ironique : "Non mais vous imaginez le général de Gaulle commenter une quenelle?".

Mais Florian Philippot a aussi parlé politique et élections européennes en particulier. Ainsi, il a assuré que si le Front national arrive en tête lors de ce scrutin, il demandera la dissolution de l'Assemblée nationale mais n'exigera pas le départ de François Hollande. "Ça permettra de revenir au seul souverain qu'on connaisse, c'est-à-dire le peuple, c'est à lui de trancher" a justifié le vice-président du FN. La présidente du FN, Marine Le Pen, a déjà estimé qu'une dissolution serait inévitable en cas de succès aux européennes.

A lire aussi sur le sujet : Interdiction des meetings de Dieudonné : la censure est-elle vraiment une arme plus efficace que le mépris et la force de conviction ?

lu sur BFMTV

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